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EAN : 9782844973559
224 pages
Liv'éditions (01/04/2016)
2/5   3 notes
Résumé :
Le sel, s’il est essentiel à la vie, est amer, comme elle… En pays bigouden, dans le port du Guilvinec, Marie, jeune serveuse au bistrot de l’Ar Men, mène une existence paisible et heureuse. Puis arrive Victor, la soixantaine, un personnage dont l’origine mystérieuse ajoute à son aura un sentiment de crainte et de respect. Une complicité s’établit entre ces deux êtres à première vue si différents, un lien se tisse, avec des sentiments de nature ambiguë. Un secret le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Guilvinec, port breton. Marie, vingts ans, est serveuse et confidente à L'Ar Men où, entourée des marins devenus sa famille, elle se reconstruit après une enfance malheureuse auprès d'une mère qui la méprise et l'humilie et d'un père absent et faible. Arrive un jour le mystérieux quinquagénaire (ou sexagénaire, ce n'est pas clair) Victor qui n'aura de cesse de vouloir l'aider. Mais pourquoi? Pourquoiiiiiiiiii !

Denis Bermond fut marin et peintre officiel de l'armée. Moi qui aime tant la mer et l'océan, j'ai été servie dans ce roman et je n'ai donc pu qu'apprécier ses descriptions de l'océan tantôt déchaîné tantôt apaisé, de la nature et des couchers de soleil. Il a énormément voyagé et cela ressort dans les discours des marins accoudés au zinc de Marie même si ces souvenirs sont souvent teintés d'une nostalgie parfois triste. J'ai bien aimé les descriptions et les termes marins même si je n'y connais rien. Cette ambiance de petit port de pêche est tout à fait charmante et un réel sentiment de solidarité transparaît dans les histoires des marins, les avaries en mer, les catastrophes...Tout ce petit monde à les pieds et le coeur dans l'eau même bien au sec au bar, l'eau salée coule dans leur veines.

Mais cela ne suffit pas...

L'intrigue est assez simple dès le départ. On suit la vie de Marie au bar, dans sa chambre et au port, sa découverte du plaisir solitaire (oui, oui), ses questions existencielles, ses discussions avec les marins, son premier rapport (pfff) et sa première déception amoureuse...re-pfff. A cela vient se greffer Victor, le mystérieux, le pygmalion. On sent planer un lourd secret... J'ai vite trouvé qui était ce Victor et vers la fin, l'histoire devient malheureusement complétement abracadabrante.

Trop de passages ou de comportements absurdes pour moi également. Marie la battante renonce aux hommes après un seul puis joue à la fois les femmes intouchables mais provocatrices, elle (et les marins) arrive à tenir des conversations hautement philosophiques loin des préoccupations de son âge, à mener de vraies joutes verbales malgré son manque d'instruction. Ok, elle lit pas mal mais tout de même...Beaucoup trop de décalage entre le niveau de vocabulaire et le style parfois ampoulé et les personnages.

J'ai beaucoup souri lorsqu'un peintre de passage, Michel, prend finalement ses clics et ses claques pour partir peindre loin de toutes ces histoires. Attends Michel, je te suis!

Merci à Babelio et à Liv'editions pour cette Masse critique.
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Tout d'abord merci à Babelio et à Liv'editions de m'avoir fait découvrir ce livre via la dernière masse critique.
L'intrigue se passe dans un petit port breton, où l'on découvre une jeune fille d'une vingtaine d'années qui se reconstruit seule, loin de sa famille, après une enfance douloureuse. J'ai beaucoup aimé cette ambiance de petit village, remplie de récits de marins racontés au détour d'une tournée, accoudé sur le zinc, un environnement un peu côtoyé depuis mon enfance. le personnage principale, est attachante par sa naïveté mais son excellente compréhension du monde qui l'entoure.

Pourquoi une telle note alors me direz-vous ?... Et bien tout d'abord, je pense que ce livre n'était pas à ma portée... Régulièrement, je retrouvai des mots que je ne maîtrisais malheureusement pas... Et j'ai personnellement trouvé que les dialogues et les termes utilisés ne collaient pas aux profils des personnages, qu'il y avait une sorte de décalage...

Pour ce qui est de l'intrigue, on la voit se deviner très rapidement, ce qui donne l'impression que certains passages sont rajoutés sans réelle valeur ajoutée. Malgré le fait que l'on devine rapidement l'identité de cet inconnu qui va se lier d'amitié avec Marie, on se fait surprendre par la suite de la relation, mais qui du coup fait tomber leur complicité dans l'absurde...

Bref, j'aurais aimé pouvoir mieux commenté ce livre mais sa lecture reste en demi teinte...
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J'ai lu ce livre grâce à la masse critique.
L'histoire se déroule au port de Guilvinec où vit Marie, une jeune fille de 20 ans qui travaille dans le café d'Armand qui lui a tout appris sur le métier.
Les habitués de ce café sont des marins qui viennent s'y réfugier pour passer de bons moments entre eux et raconter leurs souvenirs, leurs déboires et se confier à la jeune fille.
Marie vit heureuse dans cet endroit et essaye d'oublier un passé des plus douloureux.
Un jour un homme arrive au port et devient rapidement l'ami de tout les marins, ils le surnomment Victor.
Mais qui est cet homme qui veut aider et protéger Marie.
Beaucoup de détails sur les récits des marins m'ont un peu ennuyé dans ce roman.
Malgré les passages où l'on découvre la rudesse de la vie des marins et les sentiments attachants de Victor et Marie, je n'ai pas réussi à entrer dans ce roman. Dommage...
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Ils ne couraient pas, mais gambadaient comme deux gamins à la récré. Ils riaient de tout et de rien. On les regardait, surpris, étonné, avec une bienveillante tolérance. Ils traînaient derrière eux des paillettes de joie contagieuses.
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N'est-ce pas en réalité ce qui sommeille au fond de chaque découvreur ? Vous croyez poursuivre la nouveauté d'horizon en horizon jusqu'à l'infini. Mais n'êtes-vous pas des fuyards incapables de supporter vos racines ? Vous croyez qu'après chaque tournant l'herbe est plus verte, la mer moins salée et a fille plus accorte. Pourtant Brassens disait aussi : "Au pied de mon arbre, je vivais heureux, je n'aurais jamais dû le quitter des yeux".
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