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Violemment ébranlé par la montée des nationalismes, dégoûté par le nazisme et le fascisme qui en ont été la consécration, affolé par ces dictatures qui ont allègrement piétiné les droits de l'homme, mais aussi bouleversé par ces démocraties qui ont choisi de mettre un terme à la deuxième guerre mondiale en lançant sur des populations civiles la bombe atomique, inquiet de la place que prennent déjà le confort, le profit, la machine dans l'ère qui s'annonce, Bernanos, presque au terme de sa vie, trempe sa plume dans le vitriol et adresse une harangue aussi mordante que visionnaire aux jeunes gens et jeunes filles qui feront l'histoire de demain...

Imbéciles, nous dit-il, avec une tendresse teintée de mépris, imbéciles, vous abdiquez chaque jour un peu de votre liberté, de votre responsabilité, accordant ainsi aux états un pouvoir inconsidéré sur la vie individuelle.

Dans votre désir de confort, se devine un conformisme qui a déjà transformé l'égalité en conformité: quel progrès y a-t-il à vous voir tous pareils, si ce n'est qu'on peut plus facilement vous guider, vous manipuler, vous conditionner?

Imbéciles, le marché, le libéralisme économique, sont les nouveaux monstres qui se nourrissent de l'abdication de votre jugement et de votre liberté...

C'est de votre aveuglement, de vos faiblesses qu'ils croissent et se fortifient, puissamment secondés par les machines...

Un texte fort. Visionnaire. Qui secoue l'imbécile en nous!

L'appel à la révolte, chez Bernanos, bien sûr, va de pair avec celui de la Foi- mais chacun peut l'entendre à sa facon, croyant ou non : la foi de Bernanos est celle des pauvres, celles des anarchistes, celle des révoltés : on peut l' entendre comme une forme de courage, courage à espérer et courage à agir.

À relire...ou écouter dans le remarquable spectacle créé par Hiam Abbas, Jean-Baptiste Sastre et Gilles Bernanos ( petit-fils de..).

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Ecrire sur ce texte est un vrai défi. On pourrait empiler les adjectifs : pamphlétaire, cogneur, affligé, révolté, ceci pour la forme ; humaniste, écologiste, incroyablement prophétique pour le fond. Bernanos s'érige en critique de la technique comme d'autres avant lui, tout en poussant le bouchon de manière originale et intuitive, à un point véritablement sidérant : la course aux bien matériels, l'abandon de tout esprit critique, l'abandon de la liberté vraie, c'est-à-dire l'asservissement de l'homme aux machines et aux gadgets, la mondialisation de l'économie, l'illusion de la vitesse, la maladie de la gestion, l'abandon des valeurs morales, la déresponsabilisation des individus (désormais éloignés des conséquences de leurs actes, qu'ils ne veulent plus voir de toute façon), et "cette forme abjecte de la Propagande qui s'appelle la Publicité"... Bernanos désigne dès 1945 les maux qui accablent la société occidentale de 2015, celle-là même qui sert à présent de modèle (clinquant) à une humanité qui est en passe de perdre tout repère à sa mesure, la pente étant inexorable, dramatiquement. On pourrait aussi empiler les citations... il faudrait alors recopier un quart de l'ouvrage.

Il faut, pour être juste, souligner également les quelques égarements de l'auteur qui peuvent très facilement être excusés, résultat d'un optimisme viscéral (la confiance dans les jeunes générations qui sauront démystifier les fausses idoles et recouvrer leur liberté d'hommes... chose que l'on attend toujours), ou bien du contrecoup subit au sortir des terribles horreurs de la 2e guerre mondiale. Il reste de ce magistral coup de gueule des imprécations édifiantes qui secouent mille fois plus que certain gentil opuscule nous exhortant à nous indigner avec un point d'exclamation.

Quelques unes, pour la route – rappelez-vous, écrites en 1945 :

* La plus redoutable des machines est la machine à bourrer les crânes, à liquéfier les cerveaux

* Etre informé de tout et condamné ainsi à ne rien comprendre, tel est le sort des imbéciles

* Qui de nous est sûr, non seulement de résister à tous les slogans, mais aussi à la tentation d'opposer un slogan à un autre ?

* L'état technique n'aura demain qu'un seul ennemi : "l'homme qui ne fait pas comme tout le monde" – ou encore : "l'homme qui a du temps à perdre" – ou plus simplement si vous voulez : "l'homme qui croit à autre chose qu'à la technique".

* Il y a 150 ans, tous ces marchands de coton de Manchester – Mecque du capitalisme universel – qui faisaient travailler dans leurs usines seize heures par jour des enfants de douze ans que les contremaitres devaient, la nuit venue, tenir éveillés à coup de baguette, couchaient tout de même avec la Bible sous leur oreiller. Lorsqu'il leur arrivait de penser à ces milliers de misérables que la spéculation sur les salaires condamnait à une mort lente et sure, ils se disaient qu'on ne peut rien contre les lois du déterminisme économique voulu par la Sainte Providence, et ils glorifiaient le bon Dieu qui les faisaient riches... Les marchands de coton de Manchester sont morts depuis longtemps, mais le monde moderne ne peut les renier, car ils l'ont engendré matériellement et spirituellement.

* Un jour on plongera dans la ruine du jour au lendemain des familles entières parce qu'à des milliers de kilomètres pourra être produite la même chose pour deux centimes de moins à la tonne.

* Nous n'assistons pas à la fin naturelle d'une grande civilisation humaine, mais à la naissance d'une civilisation inhumaine qui ne saurait s'établir que grâce à une vaste, à une immense, à une universelle stérilisation des hautes valeurs de la vie.
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Un livre que l'on croirait écrit aujourd'hui alors qu'il date de 1944. Visionnaire.
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Bien difficile d'oser prendre la parole après tant d'intelligence et de style.

L'étiquette qui est souvent collée à Bernanos me semble ici complètement battue en brèche, par l'importance et la valeur qu'il accorde d'abord et avant tout à la Révolution française ; et surtout le rôle, la portée qu'il lui restitue. Si réactionnaire il semble être, ce n'est pas par ce bout là (un prétendu passéisme rabougri) que l'on peut le piéger ! Ne disait-il d'ailleurs pas, à cette critique sur son prétendu passéisme : "oui j'aime le passé, mais je ne pense qu'à l'avenir"...? Car la Révolution qu'il loue est une promesse non tenue ; le progrès/la modernité qu'il conspue en est même sa subversion.

Oui ! Bernanos ne se pâme pas devant la modernité comme l'on baille aujourd'hui, benoitement, devant toute manifestation (souvent technologique) de ce qui devrait être perçu, compris, entendu comme du progrès. Car, finalement, la modernité qu'on nous vend, le progrès dont on nous rebat les oreilles, le sens de l'histoire devant lequel tous devrions nous incliner n'a rien d'une sinécure : au contraire.

La modernité dans laquelle nous sommes jetés sans égard est celle d'un monde indifférencié, donc inhumain. C'est, pour le dire sans se payer de mots, un crime contre l'humanité ! Qu'a-t-elle à offrir à chacun ? « Une vie tout entière orientée par la notion de rendement, d'efficience et finalement de profit ». Que fait-elle de nous tous ? « Une société d'êtres non pas égaux, mais pareils ». La modernité dont on nous fait la réclame n'est finalement rien d'autre que « la Civilisation des machines [c'est-à-dire] la civilisation de la quantité opposée à celle de la qualité ». Que reste-t-il d'humain dans ce projet ?

Certes, Lewis Mumford, Simone Weil, Jacques Ellul, Bernard Charbonneau, Gunther Anders, Ivan Illich, George Orwell, et encore bien d'autres ont fait le même constat, certains plus tôt, d'autres plus tard. Mais Bernanos en tire une conclusion provocante, que dis-je, déploie un leitmotive (puisqu'il sait que nous savons, avertis déjà, vivants – encore un peu – et supportant cette infamie) que la seule chose que l'on puisse finir par dire c'est que nous sommes des « imbéciles ». Ah il ne mâche pas ses mots l'ami Georges, il ne nous ménage nullement, ne nous épargne rien (que l'on soit un thuriféraire du progrès ou une de ses victimes passives, restant là, à ne rien faire d'autre que supporter son mauvais sort, son malheur au sens propre).

Qu'est-ce que la France ? La Révolution lui avait donné les couleurs de l'espérance, d'une humanité fière, réconciliée, parce qu'autonome, affranchie de toutes les tyrannies, des pouvoirs iniques sous toutes ses formes ; et libre d'entreprendre l'érection d'une existence réelle, digne.
Qu'en a fait le progrès technologique ? Une nation d'imbéciles, parce que « les imbéciles y dominent […] par le nombre, [parce] ils y sont le nombre ». Et sur l'issue, Bernanos a peu d'espoir, ce qui explique sans doute sa colère : « vous resterez bouche bée, imbécile devant des destructions encore inconcevables à l'instant où j'écris ces lignes, et vous direz exactement ce que vous dites aujourd'hui, vous lirez dans les journaux les mêmes slogans mis définitivement au point pour les gens de votre sorte, car la dernière catas­trophe a comme cristallisé l'imbécile ; l'imbécile n'évoluera plus désormais, voilà ce que je pense ; nous sommes désormais en possession d'une certaine espèce d'imbécile capable de résister à toutes les catastrophes jusqu'à ce que cette malheureuse planète soit volatilisée, elle aussi, par quelque feu mysté­rieux dont le futur inventeur est probablement un enfant au maillot ».

Quand on lit, à longueur de manchette de journaux, les ravages de l'automatisation, de la numérisation, de la digitalisation, sur les hommes comme sur la nature, peut-on facilement le prendre de haut et dire qu'il avait tort ?
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La France contre les robots est un ensemble de pamphlets violents destinés à ébranler le coeur des Hommes et les mettre en garde sur la société qu'ils sont entrain de créer. de nombreux sujets sont abordés, comme la technologie, évidemment, mais elle sert surtout de prétexte à dénoncer les travers humains en général: économie détraquée, perte de liberté, amollissement des consciences individuelles, amoindrissement des valeurs, violence générale... bref, tout le monde en prend pour son grade. Au delà de ce que dit Bernanos, le plus frappant et le plus triste, est que ce texte de 1947 est encore d'actualité aujourd'hui. Cet homme visionnaire dénonce des choses qu'encore aujourd'hui un grand nombre peine à comprendre, ou se refuse à voir. C'est pour cette raison que je considère cet ouvrage comme un chef-d'oeuvre absolument incontournable de la littérature Française.
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Georges Bernanos a d'abord publié ce livre au Brésil, à la fin de la deuxième guerre mondiale, pendant son exil. Il a pour sujet l'avenir de l'humanité et l'éventuel rôle que la France, pays de la Révolution et de la Liberté, aurait à jouer dans cet avenir.
Il m'a beaucoup rappelé le livre de Simone Weil, « L'enracinement », écrit à peu près à la même période. Les deux auteurs se rejoignent sur le rôle néfaste de l'Etat qui, en France, a remplacé le mot de patrie par celui de nation et dans d'autre pays a pu aboutir au totalitarisme. Si mes souvenirs sont exacts, Weil insistait sur le rapport des français aux impôts et à la police. Bernanos s'en prend davantage à la conscription et au fichage, à commencer par les cartes d'identité. Mais les deux auteurs partagent une même aversion face à l'oppression et la toute-puissance de l'Etat. Tous les deux s'interrogent aussi sur l'Histoire de France et peut-être se rejoignent-ils encore sur ce point : la France est traditionnellement un pays de révolte. En tout cas, pour Bernanos, c'est évident, il l'écrit clairement dans « La France contre les robots ».
Et Bernanos est révolté par la mise à mort industrielle de la guerre moderne. La Technique est la cible privilégiée de Bernanos. Peut-être un peu trop alarmiste, marqué par la guerre, Bernanos est quand même étonnant par son ton prophétique.
D'un point de vue formel, « La France contre les robots » est un modèle de pamphlet. Pas seulement un livre écrit pour provoquer l'indignation ou le rire aigre, mais aussi un discours qui sait enflammer et faire vibrer. L'édition du Castor Astral est complétée par des lettres et des conférences écrites au Brésil sur le même sujet et parfois inédites.
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De 1938 à 1945, Georges Bernanos, pressentant la catastrophe qui allait s'abattre sur la France, s'est exilé volontairement au Brésil avec toute sa famille. Il tentera sans grand succès de s'y reconvertir en éleveur, publiera de nombreux articles dans des journaux brésiliens et se rapprochera des cercles gaullistes de Français de l'étranger. Farouchement opposé à la politique de collaboration de Pétain, il renvoie dos à dos communisme et libéralisme, considérant que c'est bonnet blanc et blanc bonnet, un socialisme d'Etat pouvant très bien être le fait d'oligarques capitalistes. Il rejette toute « espèce de socialisme d'Etat, forme démocratique de la dictature. » Pour lui, la valeur suprême reste sans aucun conteste celle de la Liberté pleine et entière. Mais, dit-il « un monde gagné pour la Technique est perdu pour la Liberté ». Il se montre visionnaire quand il imagine les dérives que nous constatons aujourd'hui avec les QRCodes, les pass sanitaires et vaccinaux en attendant les pass « Carbone » et autres puçages sous la peau. « Et lorsque l'Etat jugera plus pratique, afin d'épargner le temps de ses innombrables contrôleurs, de nous imposer une marque extérieure, pourquoi hésiterions-nous à nous laisser marquer au fer ou à la fesse comme le bétail. » Il démontre également l'impossibilité d'une coexistence entre Liberté et Egalité, cette dernière ne s'établissant qu'au détriment de la première. Sans oublier, les guerres de plus en plus techniques et meurtrières qui ne sont que les conséquences voulues et organisées du machinisme totalitaire. « Vos machines à fabriquer deviendront des machines à tuer », écrit-il.
« La France contre les robots » est un recueil de textes divers et variés tous sur le thème de la défense et illustration de la liberté. En plus du texte éponyme, le lecteur pourra découvrir diverses conférences et interviews donnés au Brésil, 16 lettres à des amis et un attirail de notes et variantes. Tout est limpide, prémonitoire et encore plus vrai aujourd'hui dans ces écrits datant de plus de trois quarts de siècle. Notre liberté chérie était menacée depuis longtemps. Bernanos en note les débuts avec la conscription obligatoire de la Convention, forçant tout Français à laisser l'Etat disposer de sa personne et de sa vie, ce qu'aucun roi ne se serait permis. Il regrette le temps où l'on pouvait quasiment faire le tour du monde sans le moindre passeport et pratiquement sans contrôle policier. (Seule la Russie et la Turquie l'exigeaient alors). Partout ailleurs, montrer une simple carte de visite suffisait à justifier de son identité. À l'époque de sa jeunesse, le relevé d'empreintes digitale n'était infligé qu'aux voyous et jamais aux honnêtes citoyens. Sans parler de l'impôt sur le revenu institué au début de l'autre siècle. Ainsi constate-t-il déjà qu'une à une, toutes nos libertés étaient grignotées au fur et à mesure que la Machine prenait de l'importance. Que ne dirait-il pas aujourd'hui ? Des textes fondamentaux que tous les amis de la liberté devraient lire ne seraient-ce que pour prendre la mesure de notre dégringolade !
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Voici un essai politique écrit après la Seconde Guerre mondiale, et dont l'éditeur nous vante la brûlante actualité. de mon côté, j'y ai surtout vu le livre d'un moraliste du XXe siècle, attachant mais tout à fait ancré dans son époque, et assez donneur de leçons. Car cette obsession pour la grandeur de la France, ce recours constant à la Révolution comme référence absolue et l'utopie finalement datée qui se dégagent de ses mots résonnent d'une manière bien étrange aujourd'hui.

Oui, le monde a changé, et pas forcément pour le meilleur d'ailleurs. Des penseurs et intellectuels contemporains de premier ordre (Agamben, Onfray, Rabhi et bien d'autres) écrivent d'ailleurs sur le temps présent, avec souvent plus d'acuité qu'un auteur du XXe siècle qu'on essaie de faire passer pour éternellement actuel.
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Célèbre essai de Bernanos qui critique la modernité, la déshumanisation d'un temps qu'il trouve ridicule, de la chute des libertés. Ce qui marque le plus avec Bernanos, c'est qu'il a le verbe implacable, à l'image des écrivains et journalistes de son temps, qui ne prenaient pas de pincettes pour critiquer ce qui n'était pas de leur goût.
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Georges Bernanos (1888-1948) est un écrivain français. Il obtient le succès avec ses romans Sous le soleil de Satan (1926) et Journal d'un curé de campagne (1936). Dans un premier temps proche des mouvements monarchistes d'avant-guerre, engagé un temps dans l'Action Française et proche de l'antisémite Edouard Drumont, il rompt avec ces derniers et leurs représentants à l'occasion de la guerre d'Espagne, prenant le parti du peuple opprimé contre Franco. Ecrivain biface, il y a bien entendu le romancier catholique explorant les combats spirituels entre le Bien et le Mal mais il y a aussi le pamphlétaire, intellectuel engagé dans les combats de son temps comme le prouve ce petit ouvrage, La France contre les robots (1947) qui vient d'être réédité.
Avec ce brûlot particulièrement virulent, Bernanos s'attaque à la société industrielle et au monde de la Machine qui s'apprête non seulement à changer le monde et mais pire encore à modifier le mode de pensée des humains en les assujétissant et par là-même en les privant de leurs libertés. Ce monde où tout sera régi par la performance, l'efficacité et la rentabilité va droit dans le mur, totalement déshumanisé.
La liberté est en grand danger prédit l'écrivain, mais de quelle liberté s'agit-il ? car « lorsqu'un homme crie : « Vive la liberté ! » il pense évidemment à la sienne. Mais il est extrêmement important de savoir s'il pense à celle des autres. » (…) « Qui ne défend la liberté de penser que pour soi-même, en effet, est déjà disposé à la trahir. »
Puissante charge contre la montée en puissance du capitalisme industriel et son corollaire le progrès technique porteurs de tous les maux, Georges Bernanos taille à grands coups de machette la pensée envahissante des « imbéciles », terme maintes fois répétés dans ce bouquin.
On n'est pas obligé d'être d'accord avec tout ce qu'écrit ici Bernanos malgré de réelles prémonitions, par contre le lecteur s'en prend plein les oreilles tant le texte nous hurle que le danger est là.
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