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Critique de vincentf


Bernanos semble constamment marcher sur l'arrête d'une montagne, tout près du précipice où il voit que le monde tombe. Il assiste aux massacres épouvantables de la guerre d'Espagne et voit les siens, l'Eglise catholique à laquelle malgré tout il reste fidèle, sombrer dans le déshonneur, bénir les tueries, s'allier avec les diables Mussolini, Hitler et Franco. Son arme à lui, c'est la plume, une plume qui tire sur tous les médiocres, les politiciens français en particulier, et ceux de droite d'abord, qui au nom de la Nation sont prêts à se soumettre aux plus odieuses dictatures. Cela fait-il cependant de lui un homme de gauche? Loin de là. Il s'affirme royaliste et regarde la démocratie avec mépris. Bien sûr, ses mots semblent aujourd'hui d'un autre temps. On n'y adhère plus. Mais il a réussi à conserver son honneur au milieu de la guerre totale. Ils sont peu.
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