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EAN : 9781021000620
Tallandier (07/02/2013)
4.5/5   2 notes
Résumé :
De la persécution déclenchée contre eux par Néron, qui cherchait un bouc émissaire à l'incendie de Rome en juillet 64, à la tentative de restauration du paganisme par Julien en 362-363, les chrétiens, pendant trois siècles, auront douloureusement servi de révélateurs aux problèmes qui minaient l'empire romain. Tantôt pourchassés, spoliés, suppliciés, tantôt tolérés, au gré des intérêts passagers du pouvoir, les fidèles du Christ auront focalisé sur eux craintes, fan... >Voir plus
Que lire après Les chrétiens dans l'Empire romain : Des persécutions à la conversion Ier-IVe siècleVoir plus
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
On a dit que le rescrit de Trajan, que ses successeurs n'aboliraient pas, avait installé pour près d'un siècle un état de persécution permanente. Ce n'est pas tout à fait vrai. Une persécution permanente eût signifié des poursuites continuelles et systématiques, ce qui, au demeurant, aurait eu le mérite de la logique. Il faudrait parler en vérité d'état d'insécurité permanente, le christianisme, toléré un jour, pouvant être dénoncé le lendemain et une cité d'abord accueillante se muer, sur un mouvement d'humeur, à la suite d'un désastre ou d'une catastrophe naturelle, en piège mortel pour la communauté.
Cette tension morale, cette appréhension constante ont été le quotidien, partout, de quatre générations chrétiennes, à la merci toujours d'une dénonciation particulière ou collective de leur voisinage. Voilà comment Trajan et Hadrien, qui n'étaient ni l'un ni l'autre des persécuteurs véritables, firent, par leur législation, bon nombre de martyrs.
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Au vrai, le culte traditionnel, qui ne possédait aucune théologie, se réduisait déjà, du temps de Cicéron, à un ensemble de rites dépassés, vidés de leur substance primitive, dépourvus de signification pour la majorité des sectateurs. Les divers sacerdoces romains n'étaient plus que des magistratures comme les autres, aptes à favoriser un "cursus honorum" et souvent exercées par un clergé qui étalait paisiblement son agnosticisme, ou son athéisme. On ne croyait plus aux dieux dans la classe dirigeante, et guère plus dans la plèbe. Et l'on se bornait à observer les rites avec des scrupules maniaques qui tournaient à la superstition. Situation que l'historien Polybe, observateur impartial de la vie romaine, résumait en disant que la philosophie devait être réservée à l'aristocratie, et la religion ancestrale au peuple, qu'elle permettait de manipuler.
Ces rituels sociaux d'un autre âge auxquels personne ne croyait plus subsistaient au nom de la tradition, du respect des usages, enfin de ce que les Romains réunissaient sous l'appellation de "mos majorum", la coutume des ancêtres, qu'il était bon de conserver sans rien y changer.
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Ainsi finit la dynastie des Sévère. Et avec elle, la stabilité que l'empire avait, tant bien que mal, cependant connue près de cent cinquante ans.
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Froidement, sans trouble apparent, Hadrien fit mettre à mort son propre beau-frère, Servianus.
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