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Critique de BVIALLET


A Salzbourg, peu de temps après la seconde guerre mondiale, Thomas Bernhard, quinze ans, décide de quitter le lycée, qu'il estime être une machine à décérébrer les gens, pour entrer en apprentissage dans l'épicerie de Monsieur Podlaha. Il devra nettoyer la cave qui sert d'entrepôt, se coltiner des sacs de farine, semoule ou pommes de terre de quatre vingt dix kilos et servir les clients en gardant toujours le sourire. Il accepte toutes les tâches de bon coeur. Rien ne le rebute car il se sent utile et il rencontre des gens, mais quels gens... tous les plus miséreux, le rebut de la société perdu dans l'alcoolisme, le suicide, la violence et le crime.
Un livre de souvenirs d'un période fort sombre de l'histoire autrichienne. le pays est occupé par les vainqueurs, la nourriture est rationnée, les filles se prostituent pour des chewing-gums, des bas et des plaques de chocolat, la famille de l'auteur s'entasse à neuf dans trois pièces autour d'un chef de famille suicidaire qui veut mener à bien l'oeuvre de sa vie : écrire un bouquin de 1500 pages et Thomas se réalise dans son boulot de commis-épicier. Un témoignage intéressant mais rendu difficile d'accès par un style ampoulé, filandreux qui se développe en longues périodes tournant en boucles. Les phrases d'une page et demi ne sont pas rares, les répétitions sont si nombreuses que cela tourne à l'obsessionnel. Cela peut finir par agacer.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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