Comme chaque année, les équipes de la Griffe Noire vous proposent leurs coffrets de Noël. Une sélection de livres accompagnée de goodies.
Gérard Collard et Thomas Raymond vous présentent les contenus...
COFFRET JEUNESSE 7-10 ANS (45,80 €) :
- Mortelle Adèle au pays des contes défaits, Mr Tran et Diane le Feyer, Tourbillon
- le journal de Gurty, mes bébés dinosaures, Bertrand Santini, Sarbacane
- Charlie se change en poulet, Sam Copeland, R. Laffont
https://www.lagriffenoire.com/100771-coffret-coffret-histoire.html
COFFRETS JEUNESSE ALBUM (45,70€) :
- Jules et le renard, Joe Todd-Stanton, Ecole des loisirs
- Maman noel, Ryan T. Higgins, Albin-Michel jeunesse
- Il était une fois la corne des licornes, Béatrice Blue, Little Urban
https://www.lagriffenoire.com/100772-coffret-coffret-histoire-poche.html
COFFRET ADO (50,70€):
- Cogito, Victor Dixen, R. Laffont
- Les pluies, Vincent Villeminot, le Livre de Poche jeunesse
- La maison des oiseaux, Allan Stratton, Milan
https://www.lagriffenoire.com/100773-coffret-coffret-litterature.html
COFFRET SCIENCE FICTION (55,90€):
- Métaquine indications, François Rouiller, Atalante
- Chiens de guerre, Adrian Tchaikovsky, Denoel
- Chevauche-brumes, Thibaud Latil-Nicolas, Mnémos
https://www.lagriffenoire.com/100776-coffret-coffret-detente.html
COFFRET MANGAS (37,80€) :
- L'atelier des sorciers 1, Kamome Shirahama, Pika
- Bip-Bip Boy 1, Rensuke Oshikiri, Omaké
- Dr Stone 1, Riichiro Inagaki et Boichi, Glénat
- Heart Gear 1, Tsuyochi Takaki, Kioon
https://www.lagriffenoire.com/100777-coffret-coffret-polar.html
COFFRET BD SCIENCE FICTION (57,85€) :
- le château des animaux : Miss Bengalore, Delep & Dorison, Castermann
- Nathanaelle, Charles Berberian & Fred Beltran, Glénat
- The kong crew : Manhattan jungle, Eric Hérenguel, Ankama
COFFRET BD ADULTE (53,85€) :
- Monsieur Jules, Aurélien Ducoudray & Arno Monin, Bamboo
- Bruno Brazil : Black Program, Aymond & Bollée, Lombard
- Lecio Patria Nostra : le tambour, Yerles & Boidin, Glénat
COFFRET BD JEUNESSE (54,95€) :
- le royaume de Blanche fleur, Benoit Feroumont, Dupuis
- Les quatre de BakerStreet : Les maitres de Limehouse, Dijian & Etien & Legrand, Vents d'Ouest
- Raowl : La belle et l'Affreux, Tebo, Dupuis
COFFRET LITTERATURE FRANÇAISE (71,30€) :
- Murène, Valentine Goby, Actes Sud
- Les simples, Yannick Grennec, Anne Carrière
- Rien n'est noir, Claire Berest, Stock
https://www.lagriffenoire.com/100783-coffret-coffret-detente-poche.html
COFFRET LITTERATURE ETRANGERE (73,40€) :
- Dévorer le ciel, Paolo Giord
Louis de Bernières
Fanchita Gonzalez-Batlle (Traducteur)/5 17 notes
Fanchita Gonzalez-Batlle (Traducteur)/5 17 notes
Résumé :
"La Grande-Bretagne est vraiment un immense asile de fous... Nous, les Anglais, avons une conception très souple de la normalité. Sous certains aspects nous sommes rigides et formels, mais nous croyons au droit à l'excentricité, à condition qu'elle soit de taille. Nous ne sommes pas très tolérants envers les petites. Malheur à vous si vous tenez mal votre couteau, mais tout va bien si vous portez un pagne autour des reins et si vous vivez dans un arbre...
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Critiques, Analyses et Avis (4)
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C'est un recueil de nouvelles plutôt intéressant. Elles se passent toutes dans le même village anglais. Ce qui fait qu'on croise plusieurs fois les mêmes personnages au cours des récits, ceux qui tiennent le rôle principal d'une histoire deviennent personnages secondaires dans une autre, idem pour les évènements marquants de cette communauté. Certaines nouvelles sont drôles et d'autres très émouvantes. Il y en a une ou deux qui m'ont quand même ennuyées, mais dans l'ensemble, ce fut une bonne lecture.
Je soulèverais également un petit point négatif au niveau du style, que je trouve assez rigide, mais qui est propre aux nouvelles.
Je soulèverais également un petit point négatif au niveau du style, que je trouve assez rigide, mais qui est propre aux nouvelles.
Avec beaucoup d'humour et de tendresse, Louis de Bernières nous décrit un village peuplé d'excentriques de la campagne anglaise en pleine mutation même si l'époque n'est pas vraiment précisée. Loin de porter un regard simplement nostalgique ou d'idéaliser la réalité, il nous décrit toute une galerie de personnages attachants. J'aurais bien noté tous les passages qui m'ont fait rire ou sourire ou même émue, mais il y en avait tant que j'aurais recopié le livre !
Un véritable régal de lecture, j'en redemande !
Un véritable régal de lecture, j'en redemande !
Alors, je l'ai lu en partie, j'ai bien aimé même si ça m'a un peu gonflée à force...Les histoires courtes font penser à autant de petits contes, très touchants et joliment racontés..Mais j'avais envie de passer à autre chose ! Je le reprendrai peut-être un peu plus tard ! A recommander quand même, pour un bon moment de douceur au milieu de tous ces gentils fous...
Petits portraits des habitants de Notwishstanding, village du Surrey. du général qui se promène nu, à celle qui tire sur les écureuils, en passant par le paysan qui ne s'est pas lavé depuis des années, ou la vieille dame qui vit avec sa soeur et le fantôme de son mari. Des situations drôles, des personnages excentriques. L'Angleterre quoi !
critiques presse (1)
A l’heure de la globalisation et de la standardisation des sentiments, l’asile de fous dont il nous parle, ce petit village à l’ambiance surannée, semble bien être animé de ce qui s’appelle « la joie de vivre ».
Lire la critique sur le site : LeSpectacleduMonde
Citations et extraits (10)
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Et John leur dit : « Je ne veux être personne d'autre. Je veux seulement qu'il se passe quelque chose. Je ne veux plus être un arbre.» Devant leur air perplexe, il explique : « Prenez un jeune arbre. C'est son premier automne et l'arbre dit : "Mince, c'est bizarre, toutes mes feuilles sont tombées. Et puis arrive le printemps, et l'arbre dit : "Ça alors, toutes mes feuilles qui reviennent." Et alors il reçoit son premier nid d'oiseaux et dit : "Ça n'est pas un plaisir d'être aussi utile?"
Mais ensuite c'est cinquante ans plus tard, et toujours pareil. Il perd ses feuilles et il pense : "Oh, encore”, puis les feuilles reviennent : "Surprise, surprise, mais non", et il a maintenant une douzaine de fichus nids d'oiseaux et il dit : "Les petits crétins." Eh bien... je suis devenu comme ça. Encore et encore et encore, tous les jours la même chose que l'année dernière à la même date. Tous les jeudis, quand je rentre à la maison, ma femme a préparé une tarte au fromage et elle demande : “La tarte est bonne, mon chéri?" et je réponds: "Très bonne", tous les mardis il y a des macaronis, et tous les dimanches notre fille téléphone et dit : "Bonjour, papa, comment ça va?" et je réponds : “Pas si mal et toi?" en n'ayant qu'une envie, c'est de sauter de très haut dans un lac et de sentir l'eau
froide laver la poussière. J'ai de la poussière à la place du cerveau. J'ai de la poussière dans mes yeux. Dans ma bouche. De la poussière partout, et je deviens vieux, je le sais, je regarde en arrière et je me demande : "Quoi? Quoi? Qu'est-ce qui s'est passé ? Et pourquoi tu ne regardais pas ? Tu marches vers ta tombe, John, et tu pourrais aussi bien n'avoir jamais vécu." Vous savez quoi? Je crois que j'ai mâché la vie, et que je n'en ai jamais senti le goût. »
Mais ensuite c'est cinquante ans plus tard, et toujours pareil. Il perd ses feuilles et il pense : "Oh, encore”, puis les feuilles reviennent : "Surprise, surprise, mais non", et il a maintenant une douzaine de fichus nids d'oiseaux et il dit : "Les petits crétins." Eh bien... je suis devenu comme ça. Encore et encore et encore, tous les jours la même chose que l'année dernière à la même date. Tous les jeudis, quand je rentre à la maison, ma femme a préparé une tarte au fromage et elle demande : “La tarte est bonne, mon chéri?" et je réponds: "Très bonne", tous les mardis il y a des macaronis, et tous les dimanches notre fille téléphone et dit : "Bonjour, papa, comment ça va?" et je réponds : “Pas si mal et toi?" en n'ayant qu'une envie, c'est de sauter de très haut dans un lac et de sentir l'eau
froide laver la poussière. J'ai de la poussière à la place du cerveau. J'ai de la poussière dans mes yeux. Dans ma bouche. De la poussière partout, et je deviens vieux, je le sais, je regarde en arrière et je me demande : "Quoi? Quoi? Qu'est-ce qui s'est passé ? Et pourquoi tu ne regardais pas ? Tu marches vers ta tombe, John, et tu pourrais aussi bien n'avoir jamais vécu." Vous savez quoi? Je crois que j'ai mâché la vie, et que je n'en ai jamais senti le goût. »
Une soudaine envie de rebellion s'insinue en elle. Elle regarde autour d'elle comme pour s'assurer qu'elle est vraiment seule dans la maison, puis elle se lève et crie : "Merde merde merde merde merde." Elle ajoute : "Sales gosses, merde merde." Elle essaie "conneries" mais n'en tire que de la gêne et essaie "cons" à la place.
Robert venait d’apprendre qu’une mort rapide et soudaine n’est pas toujours la meilleure. Parfois, il devrait être permis à une créature noble de s’éteindre avec dignité, dans un long rêve qui s’efface lentement, sans terme précis. Dans la gueule du grand poisson, le minuscule gardon, piégé et très mutilé, avait aussi les derniers soubresauts de sa pauvre vie.
La difficulté n’était évidemment pas dans le principe, mais dans la réalisation. Comment dresser un chien à rapporter des femmes qui devaient expressément être jolies, intelligentes, responsables, drôles, prêtes à s’amuser mais fidèles, aimant les travaux ménagers, et disposées à supporter ma mère ? Le seul moyen serait d’identifier ces femmes moi-même et d’imaginer un système de récompense pour Archie chaque fois qu’il en attraperait une par la manche et la tirerait dans ma direction. Mais alors, si je devais trouver ces femmes pour dresser le chien, autant tout faire moi-même et laisser Archie en dehors.
Elle n’aimait pas son mari, il était ennuyeux et sans consistance, elle ne l’aimait même pas quand ils se sont mariés. Après sa mort, elle n’a ressenti que du soulagement, joint à l’amertume d’une liberté arrivée trop tard. Elle se demande parfois si elle a jamais aimé quelqu’un, et elle n’a certainement jamais aimé personne comme on s’aime à la télévision tard le soir, avec toutes ces fesses en mouvement. Mais bien que son mari ait été une nullité, Mrs Griffiths ressent aujourd’hui un certain vide, un certain besoin d’aller vers l’autre, un certain besoin de renaissance.
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