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EAN : 9782981154941
Alain Bezançon (05/11/2010)
2.92/5   31 notes
Résumé :
Dans un monde où les émotions disparaissent, le commerce des larmes et des émotions qu’elles contiennent est devenu une industrie florissante. En marge de cette industrie et de ses larmes d’élevage, un marché parallèle offre des larmes sauvages prélevées à l’insu de leurs propriétaires pour une consommation très privée. Baldassario, le voleur de larmes, est un virtuose dans ce domaine. Il est confronté à son plus grand défi qu’il relève sans se douter de l’issue ina... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Lu ou plutôt écouté via Itunes.

Le narrateur était plus que moyen, je préfère ma "voix intérieure" d'une lecture classique mais le livre audio a l'avantage d'être écouté partout, lorsqu'on cuisine, fait le ménage, du sport...

Et ce n'était pas non plus de la grande littérature. Et c'est plutôt à ranger du côté des nouvelles, fantastiques, d'anticipation (?).

La maladie du siècle ôte toutes émotions aux individus. Pour se guérir, les malades consomment les larmes des autres. des larmes volées ou produites dans des "fermes". Chargées d'émotions elles redonnent un semblant d'humanité.

L'intrigue est sympa et originale avec une fin qui laisse juste un petit doute.

Et l'envie d'en savoir plus persiste.

Ce texte a été écrit dans un contexte plus général, scientifique (études des émotions), musique, vidéo, photo, ebook...

A voir sur le site emotein.fr
Prononcer "émoté-ine"

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C'est dans le cadre de mon challenge de réconciliation avec l'auto édition que je me suis lancée, en ce mois de juin, à la découverte de l'un des écrits d'Alain Bezançon, un auteur français de 45 ans passionné de réalités alternatives. le voleur de larmes est une nouvelle disponible gratuitement sur la plupart des plateformes de téléchargement, en particulier Feedbooks où je m'approvisionne assez régulièrement.

C'est un récit où il est question d'une noblesse décadente confrontée à une maladie devenue la maladie du siècle : celle de ne plus rien ressentir, d'être complètement coupée de ses émotions. Pour pallier à ce qui s'avère, nous sommes tous d'accord, un terrible manque dans leur vie, les riches de ce monde s'offrent donc les émotions des autres, en ingurgitant leurs larmes, et comme de bien entendu, un marché noir s'est développé autour de ça, allant jusqu'à l'exploitation de fermes à bétail humain.

J'ai été très attirée par le synopsis de cette nouvelle que je trouvais très original, mais finalement un peu déçue à la lecture. D'abord parce que je n'ai pas réussi à me sentir un tant soit peu concernée par ce qui arrivait aux personnages, que ce soit Baldassario le mercenaire ou Huang l'homme d'affaires. C'est l'éternel problème des nouvelles, on n'a pas le temps de faire connaissance avec les protagonistes, d'apprendre à les connaître et à les apprécier. On lit donc avec une espèce de détachement qui a tendance à me perturber.

Ensuite à cause du style de l'auteur, que j'ai trouvé un peu « pompeux ». S'il avait été en train de parler, j'aurais dit qu'il avait un peu trop tendance à s'écouter ! En l'occurrence, sa plume manque simplement de naturel, elle est lourde en descriptions, pas très fluide. Les allers et retours entre passé et présent ne sont pas suffisamment explicites, c'est un peu confus tout ça, et c'est dommage parce que l'intrigue est vraiment plaisante et plutôt bien ficelée, en dehors du dénouement qui tombe comme un soufflé trop tôt sorti du four.

Bon, au final, une petite curiosité qui mériterait d'être retravaillée. Une idée originale, une intrigue sympathique mais c'est dans la forme que l'auteur pêche, selon moi.
Lien : http://etemporel.blogspot.fr..
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La nouvelle d'Alain BEZANCON, 'Le voleur de larmes' est effrayante à lire. La maladie du siècle serait donc cette disparition, chez les humains, de la capacité à s'émouvoir! Que reste-t-il alors de l'Humanité? Un commerce mafieux de larmes volées à ceux qui peuvent encore, un peu, se laisser toucher, s'émouvoir? Ou un commerce de larmes d'élevage, prélevées sur des enfants volontairement brimés, violentés pour qu'ils pleurent? Ou encore la recherche active de larmes de synthèse, produit d'une pure fabrication technologique, sans émotion à la base!

Y a-t-il encore la possibilité d'être sensible dans notre monde? On s'interroge!
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En quelques mots :
Dans le cadre d'une démarche artistique basée sur la réflexion de la place des émotions dans le monde, Alain Bezançon nous propose une nouvelle futuriste qui nous rappelle à nos propres émotions primaires. A découvrir ..

En beaucoup plus de mots :
Et si le monde comme nous le connaissions n'existait plus ?
Et si les gouvernements qui règnent en suprématie tels que nous les connaissions étaient différents ?
Et si les maladies quasi-incurables comme le cancer, le sida, ... avaient toutes été remplacées par une autre ?

Voilà ce que nous propose de découvrir Alain Bezançon à travers sa trop courte nouvelle : le voleur de larmes.

Les gens meurent de ne plus ressentir d'émotions, leur corps évoluent quasi sans vie pour résister encore quelques instants volés avant de mourir tel un cocon vide. Alors pour subsister encore, pour continuer à exister et avant qu'il ne soit trop tard, il est possible de se nourrir des émotions des autres à travers leurs larmes appelées l'Emotein.

Ce produit fabriqué à partir de larmes "industrialisées" est devenu le dernier rempart avant la mort. Mais qui dit bien rare et cher, dit contrebande. Car au delà de sa fabrication industrielle, il y a l'Emotein dit sauvage, grâce à ceux qui peuvent encore pleurer et en fait le commerce florissant des voleurs de larmes.

Dans cette nouvelle, Alain Bezançon nous confronte à un monde où il est parfois facile de perdre pied : Supplice moyenâgeux, distillerie d'émotions et drones ultra technologiques se côtoient. Un monde qui se meurt pour cause de pénurie d'émotions : Critique de ce qui est devenu notre monde loin de l'altruisme, de l'entraide et du "tout pour soi" sans pardon ?

Il faut noter également que cette nouvelle s'inscrit dans une expérience où la démarche se veut artistique dont un des axes principal du projet est une réflexion sur l'évolution de la place des émotions dans le monde.

Perdons-nous nos émotions primaires que l'on acquiert au cours de notre première année de vie : joie, tristesse, dégout, peur, colère et surprise ? Lesquelles vous tirerez des larmes ? Quel prix seriez-vous prêt à payer pour les ressentir ?

A travers cette nouvelle, où tout à un prix, Alain Bezançon nous force à nous interroger sur nos propres émotions et sans doute sur les faux-semblants que nous laissons nous envahir pour ne laisser de nous qu'un paraitre.

Et plus, j'ai été emportée par la plume de l'auteur, beaucoup d'émotions transmises justement, c'est une envolée rédactrice, pour atteindre une beauté lignistique, oui j'invente des mots, mais les vrais mots ne sont sans doute pas la hauteur de cette écriture moderne et touchante.

Un trop court récit qui donne envie d'en savoir tellement plus, qui aurait pu être sans doute plus profond en émotions quitte à nous tirer, nous, pauvres lecteurs, quelques larmes...

Lien : https://exulire.blogspot.com..
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Je suis passé à côté.

Un mode futuriste, plus d'émotion, cela était censé me plaire, mais la magie n'a pas opéré.

Premièrement à cause des longues descriptions inutiles à mon sens et qui sont trop lourde pour un récit si court.

Deuxièmement, la faute aux noms improbables des personnages, je l'avoue, cela m'a perturbée.

Troisièmement : c'est quoi cette fin ?

Enfin, l'intrigue me plaisait, vraiment, mais je suis resté en dehors du récit.

Dommage.

Bonne lecture à tous.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Le voleur de larmes est une histoire futuriste au sujet de la maladie du siècle, c’est-à-dire, l’incapacité des personnes à montrer les émotions. Les larmes devenaient rares, alors un commerce de larmes était instauré. Pour se guérir, les personnes malades consomment les larmes, volées d'autres personnes ou produites dans les fermes.
Je trouve cette histoire un peu bizarre et pas toujours facile à suivre. J'ai dû chercher la signification de plusieurs mots. Heureusement l'histoire n'était pas trop longue et me fascinait quand-même

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Ce périple quotidien était pour lui un espace de liberté entre deux mondes : sa vie privée marquée par la solitude que venait troubler un passé douloureux et sa vie publique soumise à une pression de tous les instants.
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Elle avait le sentiment de se jeter dans quelque chose qui la dépassait, d'être emportée par un tumulte, de sentir les cours de sa vie s'accélérer brutalement, de vivre plus intensément. Alors elle songea à ces moments parfaits lorsqu'elle dansait. Son corps et son esprit ne lui appartenaient plus. elle fusionnait totalement avec l'âme de la musique pour devenir un mouvement, une impulsion, une résonnance...
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Il aimait Altagracia comme on aime un animal sauvage. On l’aime pour ce qu’il est : libre, indompté, allant et venant sans contrainte, avec le regard brillant des fauves ne connaissant ni le doute, ni la peur, vénérant la vie car connaissant son véritable prix.L’aimer pour soi, l’enfermer dans une relation bourgeoise, finirait par éteindre son regard et tuer l’amour lui-même.
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Ce paysage de Toscane au lever du jour était pour lui un des plus beaux spectacles du monde. Une œuvre d'art vivante et parfaite. La nature accomplissant le miracle immuable de la simplicité de la vie.
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