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EAN : 9782350871677
324 pages
Editions Héloïse d'Ormesson (05/05/2011)
3.27/5   170 notes
Résumé :
Ecrivain à succès, Simon Bersic n'en est pas moins fragile et malheureux : il ne parvient pas à surmonter la perte de sa femme.
Et si, avec Naëlle, la vie lui offrait une seconde chance?
Rien ne le prédisposait à croiser cette beauté magnétique, l'alchimie et la magie opèrent néanmoins, mais dès qu'il croit la saisir, la mystérieuse inconnue lui échappe. Lorsque les amants se retrouvent au coeur d'un sordide fait divers qui secoue la Belgique, et devra... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (58) Voir plus Ajouter une critique
3,27

sur 170 notes
Ce livre est le premier roman de Véronique Biefnot et quoi qu'en puisse en penser en le refermant, on peut dire que l'auteure aborde des sujets qui prennent aux tripes.

Le point de départ et prétexte du livre est le début d'une histoire d'amour entre Simon, un écrivain reconnu et Naëlle, une ravissante et intrigante vendeuse. Par un enchainement de circonstances qui nous sont racontées tout le long du livre, les deux protagonistes vont sentir d'abord une attirance puis l'évidence de leur relation et enfin le besoin d'être présent l'un pour l'autre.

Naëlle est une femme mystérieuse. Elle a un comportement à la limite de l'asociabilité et semble être elle-même que dans son appartement en compagnie de son chat. Autant dire qu'une histoire d'amour avec un homme quasi inconnu semble être assez compliqué à imaginer.

Ainsi dans ce livre, les chapitres alternent principalement entre le point de vue de Simon et celui de Näelle.

Mais en parallèle, il y a un enfant.

Son histoire est glaciale. Les chapitres le concernant ont une police d'écriture plus grande comme si l'auteure souhaitait que sa parole nous saute aux yeux. Sans rentrer dans les détails et afin de ne pas tout dévoiler, il sera question entre autres, de séquestration, maltraitance, pédophilie... A chaque chapitre son lot de cruauté malheureusement. Il y a une sorte d'innocence dépossédée dans les mots de cet enfant qui soulève le coeur et donne la gerbe. C'est donc cette histoire qui est le véritable sujet du livre. C'est la monstruosité des actes cités que l'on retiendra du début à la fin.

Le style de Véronique Biefnot est fluide, très accessible. Les chapitres sont très courts, ce qui invite le lecteur à enchainer les pages. C'est le genre de livres qui ne se lit pas mais qui se dévore.

Malgré une écriture maitrisée, je dois dire que certains points m'ont dérangé : les coïncidences un peu trop flagrantes entre Simon et Naëlle, la multiplication des thématiques sordides qui peuvent décrédibiliser l'histoire et transformer une situation tragique en vaste caricature.

En dehors de ces bémols, je recommande cette lecture.
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L'année 2013 commence très bien, nous sommes seulement le 2 janvier et je tiens déjà dans les mains mon premier coup de coeur!
Comme des larmes sous la pluie me tentait depuis un petit moment, la quatrième de couverture m'avait plu.
L'idée d'une rencontre entre un écrivain ayant perdu son épouse et une jolie jeune femme promettait un bon roman d'amour.
J'étais bien loin d'imaginer que ce roman était bien plus profond que ça! Séquestration, inceste, violence voila ce que renferme ce livre. Un roman très bien écrit où les chapitres alternent les différents narrateurs et rempli de suspense.
L'auteur Véronique Biefnot, a fait un vrai travail de recherche et décrit a merveille la psychologie des personnages et surtout des victimes de violences faites aux enfants et les conséquences qu'elles peuvent avoir à l'âge adulte. Un roman tellement touchant et duquel on ne sort pas indemne. A lire absolument!
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Pour faire avaler la pilule d'un sujet sombre et dérangeant, il faut trouver des subterfuges pour captiver le lecteur. Ici, c'est le choix du personnage principal qui constitue l'appât: quel lecteur ne dresse pas l'oreille (pas trouvé d'équivalent métaphorique pour l'oeil) quand on lui conte l'histoire d'un écrivain à succès, au fan club accroc et féminin, quelque peu en panne d'inspiration pour cause de perturbations émotionnelles? Simon, la quarantaine, divorcé, un gamin de 15 ans, et des amis fiables qui lui prodiguent leur soutien quand la déprime le guette. C'est la rencontre de Naëlle, une jeune beauté mystérieuse, qui le fait sortir de sa torpeur. D'autant que le chemin qui les mène l'un à l'autre est semé d'embûches, que l'auteur met en scène au compte-goutte, en un suspens savamment entretenu. D'autant qu'une petite voix douloureuse s'immisce entre les chapitres...

On accroche donc à l'histoire, car une question posée suppose une réponse, que le défilé des pages est censé amener (encore que je me rends compte qu'une des questions justement n'est pas résolue : dans la suite .(.....)....? Mais ce n'est pas une prise en otage réglée comme peuvent le pratiquer les maîtres du thriller.

Par ailleurs et c'est le second bémol, quelques petites approximations peuvent prêter à sourire ( non, Mme Biefnot. Les papillons ne sont pas des coléoptères!).
Enfin, le récit à l'imparfait à la désagréable conséquence de créer une distance préjudiciable avec le propos, d'autant que les dialogues un peu trop travaillés renforcent cette impression
C'est donc au total une lecture plaisante, mais pas inoubliable
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Séquestration, enfance maltraitée, solitude, relations épistolaires, bluette… Tout cela, non pas dans cet ordre, mais en alternance dans ce livre - pour entretenir un suspense ? Les mystères sont vite devinés, sauf le(s) plus rocambolesque(s).

En gros j'ai eu l'impression de lire un patchwork de Glattauer, Fouchet, Donoghue, et de tant d'autres qui surfent sur ces vagues juteuses avec plus ou moins d'habileté - l'affaire NK inspire décidément les auteurs... On trouve également un petit quelque chose de Thilliez (ouf !) et de T. de Rosnay sur certaines thématiques.

A part ça, eh bien, c'est bourré de poncifs dans les dialogues, de coïncidences dans les situations, de clichés dans les sentiments. Et cousu de fil blanc en prime, avec une pincée de chamanisme pour couronner le tout. Heureusement, on avance vite : chapitres courts, écriture simple et fluide, zapping possible des harlequinades, ce qui a rendu la lecture aisée malgré mon agacement croissant.
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Cinq étoiles pour certains, une pour d'autres, le moins que l'on puisse dire c'est que les avis sur ce roman sont partagés.
Personnellement, je me suis sentie mal à l'aise dans cette énième histoire d'inceste et de séquestration.
Une histoire tirée par les cheveux, des personnages sans envergure des dialogues d'une platitude frisant l'indigence…
Ayant choisi ce roman complètement au hasard, je n'en attendais rien et je n'en ai rien eu !
Et voilà, j'ai craché mon venin… et je n'aime pas ça !


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critiques presse (1)
LeSoir
14 juin 2011
On est vite happé par cette histoire à plusieurs voix, dont la construction révèle l'influence du théâtre.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Lilith, le démon de la nuit dans la mythologie babylonienne, celle qui apparaît aux hommes dans leur sommeil, les séduit, les attire dans le péché avec ses grandes ailes noires et ses longs cheveux blonds ; la Lilith du Talmud, qui abuse sexuellement les hommes dans leurs songes ; celle de la Genèse, qui refuse de s'avouer inférieure à l'homme, de se soumettre à Adam et est remplacée par Eve, tellement plus conciliante ; la Lilith arménienne, dont il est dit que, "même lorsqu'Adam avait le nom d'Eve sur les lèvres, son âme, elle, était pleine de Lilith !".
Représentée comme une sombre femme fatale, elle semble traverser toutes les religions, chimère, femme-oiseau-serpent, séductrice implacable, dévoreuse d'enfants.
Et tous, sumériens, babyloniens, juifs ou chrétiens, semblent s'accorder sur l'urgence de se protéger de ce démon femelle, mère de tous les vices, responsable de toutes les déviances (...)
Elle est l'image de la femme première, la féminité triomphante et libre, pleine du secret de la vie et du mouvement des fluides. Simon se disait que, confrontés à ce qui les dépasse, les hommes ne peuvent décidément que diviniser ou détruire.
(p. 135)
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A quelques reprises, [l'écrivain] avait déjà dû faire face à des invasions intempestives de sa boîte à mails et remettre prudemment les gens à leur place sans les brusquer. Certains de ses lecteurs semblaient vouloir nouer des rapports plus amicaux avec lui, il était alors délicat de leur répondre sans rien dévoiler de sa vie personnelle, en leur manifestant néanmoins un intérêt poli. (p. 160)
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Quand les journées se meurent,
Vous mon rêve, ma vie,
Vous ma seule embellie,
A travers le miroir,
Chaque soir, chaque soir,
Mais là, dans mon esprit,
Un autre s'y est mis,
Et, pour mon désespoir,
Chaque soir, chaque soir.
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Ce soir la, au moment du coucher, méline, sa fille l'avait retenu par le cou pour un dernier baiser, un dernier calin et lui avait glissé à l'oreille : "maman, tu sens bon comme un arc en ciel après la pluie"
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Arrivée au milieu de sa jeunesse, la vie lui semblait informe, élastique, sans but, sans repères.
Pourquoi se lever le matin ?
(...)
Elle se sentait comme un coquillage, fermé à l'extérieur, apparemment solide mais sans colonne vertébrale interne, soutenue seulement par les obligations, les petits gestes quotidiens qui nous forcent à nous tenir debout : se lever, se laver, s'habiller, faire la vaisselle, ouvrir le courrier, payer les factures.
Est-ce que c'est ça qui fait qu'on continue à vivre, à se lever le matin ?
(p. 106)
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Vidéo de Véronique Biefnot
24/04/2014 Héloïse d'Ormesson invitée de Michel Field sur LCI pour fêter les dix ans de sa maison d'édition et promouvoir une nouvelle collection SUSPENSE qui réunit uniquement des romancière du genre (Véronique Biefnot pour "Là où la lumière se pose", Aurélie de Gubernatis pour "L'Impasse" et Dominique Dyens pour "La Femme éclaboussée") www.editions-heloisedormesson.com
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