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EAN : 9782913039728
192 pages
Le Bélial' (10/07/2014)
3.78/5   29 notes
Résumé :
Le dernier homme sur Terre ignorait qu'il était le dernier. Et il s'en serait fichu s'il l'avait su. Il n'avait rencontré que de rares humains au cours de sa vie, aucun depuis que sa femme avait cessé de tousser pour se taire à jamais. Quand était-ce arrivé, cela aussi il l'ignorait. Il ne tenait pas le compte des années, ni de quoi que ce soit d'autre. Elle n'était plus pour lui qu'un souvenir flou, mais il en allait de même de tout ce qui datait un peu. La survie ... >Voir plus
Que lire après Bifrost, n°75 : Spécial Poul AndersonVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Ça y est !!! J'ai fait le tour complet de la bibliographie de Poul Anderson !

Bon, je triche. J'ai juste lu le dossier qui lui est consacré dans le n°75 de Bifrost, et vu l'étendue du chemin restant à parcourir avant d'avoir tout lu.

Le dossier commence par une biographie éclairante qui appuie bien sur la double origine scandinave et américaine de l'auteur qui donne à ses récits cette saveur inimitable de richesse culturelle mêlée de sens de l'épique. Sa formation d'ingénieur vient par-dessus ajouter des pointes de science plus ou moins importantes à ses romans et ses nouvelles, étalant leur spectre depuis la hard science jusqu'à la fantasy pure. J'ai apprécié de découvrir à quel point sa femme Karen était impliquée, au point que les romans sont en définitive des produits familiaux au même titre que leur fille (qui épousa l'auteur Greg Bear, le monde est petit). J'aurais bien aimé être une petite souris pour voir les Anderson et les Vance faire un barbecue ou une randonnée.

Suivent deux entretiens avec l'auteur datant de 1979 et 1985. Poul Anderson n'est pas Ursula le Guin ; chaque phrase ne fascine pas le lecteur mais ça n'est pas grave. On a affaire à un homme, pas à un philosophe. Il n'est pas foufou de catégorisation des romans de l'imaginaire en genres et sous-genres, ce en quoi je l'accompagne : au-delà d'un certain niveau de discrétisation je lâche prise (mais je peux comprendre ceux qui aiment ça). On saisit surtout comment sa conception de l'existence et de la mort des civilisations influe sur son écriture. Ceci est très bien résumé par James Blish (en préface de la nouvelle « In Memoriam ») « Pour Poul Anderson, le sens du tragique est une entité vivante. Il ne réside pas dans des lieux communs tels que le vieillissement, la mort des êtres chers, les horreurs de la guerre ou les catastrophes naturelles ; en tant que physicien, il sait que le gradient de l'entropie progresse inéluctablement dans une seule direction, et il ne perd pas de temps à pleurnicher là-dessus ».

Puis on a droit à l'histoire de l'édition des oeuvres de Poul Anderson par la revue Fiction. Et l'on découvre comment l'évolution politique du sérail de la SF française vers la gauche extrême a fait évoluer le commentaire de l'oeuvre d'Anderson de « du grand art » à « de la petite bière impérialiste et raciste ». Cela mettra un frein malheureusement très efficace à la traduction que l'on subit aujourd'hui encore, alors que de petits éditeurs comme L'Atalante et le Bélial' rament pour traduire une masse imposante d'écrits de trente ou quarante ans d'âge. J'ai rarement trouvé intéressante la SF politisée des Curval et Andrevon à l'époque. Ils avaient perdu le Sense of Wonder, et il m'a fallu longtemps avant de retenter des auteurs français (à cause de ça j'ai loupé des gens fabuleux comme Christian Léourier).

Puis c‘est la bibliographie complète, déclinée par thème et/ou cycle. On a de tout, du space-opera hard science à la fantasy pure en passant par la saga viking. La masse restant à traduire est imposante, je le répète. Et je ferai un bisou à celui qui décidera de traduire la fin du cycle du roi d'Ys dont on m'a dit le plus grand bien.

Le magazine commence par quatre nouvelles (mais je les lis toujours en dernier). Deux de Poul, parlant pour l'une de la difficulté d'être télépathe dans un monde qui ne l'est pas (elle aurait influencé Robert Silverberg pour l'Oreille interne) et l'autre évoquant l'évolution de la Terre jusqu'à la fin, sur un ton froid spatial, sans aucune once d'émotions. Terrible et beau dans un sens. Elle m'a rappelé « Les derniers et les premiers » d'Olaf Stapledon. Prises en sandwich, deux nouvelles de Jean-Marc Ligny et Ken Liu du domaine de la dystopie informatique. Fascinantes. Ligny, que j'ai découvert l'an dernier, me plaît de plus en plus et je découvre Ken Liu qui semble ici à la hauteur de la réputation qu'on en fait.

Bon sang ! J'ai été trop long. C'est que j'aime cet auteur. Et j'ai hâte de me replonger dans un de ses romans.
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Je ne connaissais pas la revue Bifrost, voilà qui est réparé (il y a plein de choses que je ne connais pas, lol !).

J'ai trouvé ce numéro "Poul Anderson" très dense. J'ai bien pris mon temps pour le lire, picorant ici une nouvelle, là des avis sur des bouquins, ici un article sur Poul ou un interview. (Je ne l'ai pas tout à fait fini cependant, mais tout comme. Je n'ai pas lu l'article sur "la patrouille du temps". J'ai trouvé que les articles sur les bouquins d'Anderson spoilaient énormément et j'ai ceux-là dans ma bibliothèque, encore "à lire", alors flûte...)

Par contre, j'approuve la plupart des avis sur les bouquins que j'ai déjà lus, et je suis bien navrée de constater le nombre de bouquins de lui encore non édités, merci les éditeurs idiots français, (je ne nomme personne mais ils se reconnaîtront, ce qui me suffit), d'avoir boycotté ce merveilleux auteur pour des raisons débiles idéologiques alors que lui-même dit : "je n'essaie jamais de convaincre les gens et je n'écris pas de propagande. J'espère seulement que mes lecteurs réfléchissent sur certaines idées".

C'est pas le cas de ceux qui ont décidé que les français ne liraient que peu ou pas d'Anderson... Grmblblblblb...

Bref, merci le Bélial pour "l'épée brisée", merci aussi de penser, monsieur le Bélial, à traduire et éditer un peu plus de Poul Anderson, (avec, au milieu et assez vite, sans vouloir vous commander, "the last viking", ça serait cool).

Pour ce qui ne concerne pas Anderson dans ce bouquin : J'ai bien aimé certains articles (je trouve cependant que les avis sur bouquins spoilent trop, vraiment trop trop), d'autres moins.
J'ai bien aimé les nouvelles, aussi, elles sont bien choisies, avec une mention spéciale "top" pour celle de Ken Liu qui vise très juste et questionne habilement notre façon de voir.

Bref, je suis contente d'avoir reçu 5 bifrost en même temps... ok je soooooooooors ! Mdr !
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Cet été je continue ma lecture de différents magazines avec ma plongée dans le dernier Bifrost en date, consacré à Poul Anderson. Alors je l'avoue, honte à moi, j'ai depuis plusieurs mois deux livres de l'auteur qui traînent dans ma PAL et que je n'ai toujours pas ouvert. D'où l'intérêt finalement de ce Bifrost qui pourrait me donner envie justement de les sortir et les découvrir. Concernant la couverture, illustrée par Philippe Caza, je la trouve très réussie. À noter que ce magazine comporte quatre nouvelles, deux de Poul Anderson, une de Jean-Marc Ligny et une de Ken Liu.


Tout Voyage S'arrête de Poul Anderson : Pour un premier texte que je découvre de l'auteur je l'ai trouvé très intéressant, nous plongeant à la découverte d'un homme, télépathe, qui se croit seul sur terre. L'auteur nous propose alors une vision de l'humanité vraiment cynique et entrainante à travers ce personnage qui doit survivre en entendant les pensées des autres qui ne sont pas toujours roses. On découvre surtout un héros incompris, solitaire qui cherche à avancer comme il peut dans ce monde, espérant y trouver son bonheur. Et justement son bonheur il va peut-être le trouver. Un texte que j'ai trouvé plutôt réussi, reflet d'une société complexe aux nombreux secrets, mais donc certains points m'ont quand même dérangé. Je pense à cette romance sans surprise, un peu facile, malgré c'est vrai une réflexion intéressante sur leur fusion, ou encore à certains passages surprenants comme ce prêtre à l'esprit parfait et calme, mais là je suis peut-être trop cynique de mon côté. de plus le texte a un peu vieilli, mais là rien de dérangeant. Une belle entrée en matière de l'auteur.


Real Life 3.0 de Jean-Marc Ligny : Concernant cette nouvelle je dois bien avouer que j'ai trouvé l'auteur pas complètement inspiré et le récit un peu bancal. le texte en soit n'est pas mauvais, partant sur le postulat des google glass qui ont défrayé la chronique il y a peu, et imaginant un futur on ne vivrait plus que par cela, faussant ainsi obligatoirement notre vision du monde. le héros va alors se retrouver à bêta-test la version 3.0, qui va se révéler complètement différente de ce qu'il attendait. Les idées sont là nous amenant à se poser des questions sur notre vision du monde à travers le prisme de la technologie, ce qu'elle nous apporte, nous éloignant finalement un peu de la nature, des autres et de notre planète. Mais voilà j'ai trouvé que l'ensemble ne restait qu'en surface, la romance lancée par l'auteur manque d'attrait et surtout l'ensemble à du mal à complètement marquer le lecteur. le texte n'est pas mauvais non plus, mais il reste un simple divertissement vite lu, vite oublié là où il y aurait pu avoir plus je pense.


Faits pour être Ensemble de Ken Liu : Il s'agit pour moi du premier texte que je lis de l'auteur, malgré le fait que je possède quelques nouvelles de lui dans d'autres magazines qui attendent d'être lus. Je dois bien avouer que ce récit m'a donné clairement envie de les découvrir. Cette nouvelle nous plonge dans un monde futuriste ou Centilion (mélange de google (logique me direz-vous vu le nom de la société imaginaire), facebook et siri) gère complètement la vie des gens. On découvre Sai, accro à cette technologie, comme la majorité de la population, et sa voisine Jenny qui, elle, la rejette. Alors clairement, l'auteur ne révolutionne pas le genre, on retrouve même un petit air de 1984 remis au goût du jour dans ce texte, mais l'ensemble a très bien fonctionné avec moi. Certes certaines réflexions sur Centilion sont un peu faciles, comme celle du clivage qui aurait mérité plus de développement selon moi, mais elles m'ont marqué et surtout évite l'aspect diabolisation. La rencontre finale se révèle aussi prenante, nous montrant comment laisse parfois des pans complets de notre vie gérés par la technologie. Mon seul regret vient de la conclusion, l'auteur a fait un choix pour terminer son récit et j'avoue j'ai que moyennement accroché, peut-être un peu trop facile et légèrement en contradiction avec ce qu'il construit. Cela n'empêche pas ce texte de se révéler très efficace.


In Memoriam de Poul Anderson : Second texte de l'auteur et c'est sûrement celui que j'ai préféré et aussi, pour moi, le meilleur texte de ce magazine. L'auteur nous offre ici une nouvelle sur la fin de l'humanité et de la Terre. le parallèle fait dans la présentation avec la nouvelle d'Andrevon est logique, même si je trouve que le deux ne traite pas le sujet de la même façon, Andrevon s'intéressant à la fin de l'Homme et comment la nature retrouve ses droits, là où ici Anderson, lui, traite clairement de la fin de notre univers, construisant grâce à une imagination fertile et passionnante une évolution possible de la vie sur terre sur les prochains milliards d'années jusqu'à l'effondrement du soleil. Un texte à la fois magnifique par les possibilités qu'il dévoile, porté par des descriptions fascinantes, mais aussi oppressant, nous rappelant à quel point notre place n'est qu'infime dans cet univers que ce soit par notre taille ou par notre temps sur la planète. le tout est bien porté par une plume entrainante et soignée. Il ne me reste plus qu'à sortir les livres de l'auteur de ma PAL.


Concernant le reste du magazine j'ai trouvé la préface à la fois sombre et réfléchie sur la SF, la vision de notre monde et pourquoi pas une SF qui apporterait des idées de solution. On y retrouve aussi comme d'habitude le cahier des critiques à la fois de livres et de magazine. Je n'ai que moyennement accroché au dossier de Maitre Doc'Stolze, m'attendant à quelque chose d'autre sur le roman feuilleton qu'un simple comparatif entre deux livres. Paroles de libraire m'a donné envie de visiter la librairie Galaxys-Bis à Strasbourg. Puis vient le dossier consacré à Poul Anderson que j'ai trouvé très complet, détaillé et prenant, dévoilant un auteur complexe aux idées qui lui ont valu d'être pendant un temps rejeté par les éditions françaises. le cahier scientifique sur Godzilla est toujours aussi captivant à découvrir. Au final un Bifrost efficace qui a pleinement rempli son rôle de me donner envie de découvrir la bibliographie de Poul Anderson ; le Bélial' annonce d'ailleurs plusieurs publications dans les mois à venir.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Avant toute chose, si vous en avez la possibilité, optez pour la version papier. La version numérique manque de relief (au niveau de la mise en page essentiellement). Ce n'est vraiment pas la même chose.

J'ai découvert Poul Anderson en lisant Morwenna de Jo Walton. A ce jour, je n'ai lu de lui que La patrouille du temps. Ce numéro spécial est donc idéal pour faire connaissance avec l'auteur et son oeuvre.

Petite mise en bouche avec deux nouvelles :
- Tout s'arrête (1957)
- In memoriam. le dernier homme sur Terre (1991).

Dans la première il est question d'un mutant télépathe (j'ai aimé moyen). J'ai trouvé la deuxième beaucoup plus passionnante. Elle m'a fait penser à une vidéo qui a circulé sur le web sur comment évoluerait la vie sur Terre si l'espèce humaine s'était éteinte. Que sera la vie sur Terre en 5.000.000.000 après J.-C?

Pour découvrir les autres nouvelles de Poul Anderson :
https://www.babelio.com/liste/8433/Poul-Anderson-la-traque-aux-nouvelles

Mention spéciale pour la nouvelle de Ken Liu "Faits pour être ensemble".

Ensuite, nous avons 7 articles de fond sur Poul Anderson (éléments biographiques) et son oeuvre. C'était vraiment intéressant. J'ai surtout apprécié l'article de J.-D. Brèque qui m'a permis de mettre un visage, une histoire sur cet auteur qui a au compteur 34 romans, 15 recueils de nouvelles, 3 essais et 2 anthologies (tout n'a pas encore été traduit en français).

La partie "Des étoiles par centaines : cartographie des univers andersoniens" est un guide de lecture des incontournables (dont des inédits en français comme The boat of a million year qui a l'air franchement bien).

En conclusion : je suis très contente de ce choix d'auteur pour ce nouveau challenge!

Challenge Poul Anderson / Ursula le Guin

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J'attends toujours avec beaucoup d'impatience chaque nouveau numéro de Bifrost, qui petit-à-petit constitue une véritable encyclopédie de la SF.
Ce numéro explore la cour des grands anciens en se tournant vers la vie et l'oeuvre de Poul Anderson, un temps décrié en France comme cela est souligné par Phillippe Boulier.
Un riche dossier, très complet, avec le guide de lecture habituel et deux nouvelles, notamment "In memorian", grand moment de science-fiction.
A cela s'ajoute les nombreuses critiques de "nouveautés", les revues du moment passées au crible par Thomas Day, l'incontournable rubrique scientifique de Roland Lehoucq, secondé par Jean-Sébastien Steyer, qui lèvent les yeux vers Godzilla... et deux nouvelles, l'une de Jean-Marc Ligny et l'autre de Ken Liu, qui s'ajoutent aux textes d'Anderson.
Les curieux et autres amoureux de SF pourront toujours se rendre sur le site de le Bélial' pour avoir le sommaire détaillé et certains contenus disponibles en ligne:
http://www.belial.fr/revue/bifrost-75
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
La différence entre la science-fiction et le fantastique est des plus arbitraires. La science-fiction est censée mettre en oeuvre ce qui, à notre connaissance, n'existe pas mais est susceptible d'exister - ou existera un jour -, alors que le fantastique est censé, lui, présenter des choses qui ne peuvent pas exister. Cependant, des motifs tels que le voyage temporel ou le déplacement à des vitesses supérieures à celle de la lumière sont considérés comme appartenant à la science-fiction et ce, bien que la plupart des physiciens leur dénient toute réalité. D'un autre côté, dieux et fantômes sont dits appartenir au fantastique, ce qui n'empêche pas que beaucoup de gens croient dans la vie après le mort et dans l'existence du divin.
La différence entre ces deux genres, pour autant qu'il y en ait une, est plus une affaire de mesure que de nature. On pourrait peut-être dire que la SF fait plutôt appel à l'hémisphère gauche du cerveau et le fantastique le droit. Encore que ce type de remarque soit presque sans fondement, tant ils sont liés l'un à l'autre.
(Entretien pour la revue Fiction, 1985)
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- Jenny, je n'ai pas à me justifier; j'ai le droit d'installer ce que je veux au-dessus de MA porte. Et je veux que Tilly garde un oeil sur mon appartement quand je ne suis pas là. Le 308 a été cambriolé la semaine dernière.
- Sauf que ta caméra va aussi voir qui vient chez moi, vu qu'on partage ce couloir.
- Et alors?
- Je refuse que Tilly ait la moindre miette de mon empreinte sociale."
Sai leva les yeux aux ciel. "Qu'est-ce que tu as à cacher?
- C'est pas la question...
- Ouais, ouais, les droits inaliénables, la liberté, la vie privée, blablabla...
("Faits pour être ensemble", Ken Liu)
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"La vie privée pourrait en réalité être une anomalie".
Cette phrase, nous la devons à Vint Cerf "chef évangéliste de l'internet" chez Google (si si, c'est son titre), et inventeur du protocole TCP/IP (avec Bob Kahn). Et celle-ci : "Nous allons devenir de plus en plus forts au niveau de la personnalisation. L'objectif, c'est que les utilisateurs de Google puissent en venir à poser une question comme "que dois-je faire à présent" ou encore "Quel job devrais-je prendre ?", d'Eric Schmidt, le président du conseil d'administration de Google, la firme au slogan "Don't be Evil", lâchée au Financial Times en mai 2007.
(Avant propos de la nouvelle "Faits pour être ensemble" de Ken Liu)
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Kane se secoua pour enfin se relever. Il jeta sa cigarette et l'écrasa sous son talon. Un milliers d'exemples lui disaient l'obscur symbolisme sexuel que comportait cet acte, mais bon sang... c'était également une méthode pratique.
("Tout voyage s'arrête", Poul Anderson)
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Une société télépathique serait plus rationnelle. Quand on peut sentir et guérir la moindre blessure d'une âme d'enfant... quand le lourd fardeau de la culpabilité peut être déposé, parce que chacun sait que tous ont fait la même chose... quand les hommes ne peuvent pas tuer, parce que le soldat comme l'assassin sentent la victime mourir...
(Dans "Tout voyage s'arrête" de P. Anderson)
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