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La trilogie Nikopol tome 3 sur 4
EAN : 9782203353299
56 pages
Casterman (16/09/2005)
3.89/5   188 notes
Résumé :
Nikopol arrive en Afrique du Sud sur les traces de Jill Bioskop. Il y retrouve Horus et Niko, son fils et sosie, qui a le même âge que lui (à cause de l’hibernation de 30 ans de Nikopol dans l’espace). Il s’allie de nouveau avec le dieu Egyptien pour battre le champion de Chess Boxing, Johnelvis Johnelvisson.
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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"Froid équateur" est une conclusion en demie-teinte de la trilogie Nikopol. Certes, cette oeuvre se situe dans le haut du panier par rapport au tout venant mais est bien en dessous du niveau des 2 autres volets.

Il m'a semblé que ce tome n'apportait pas grand chose à la saga Nikopol, voire même en revisitait certains éléments clés mais avec moins de réussite. Niko est moins charismatique que son père. Yelena est moins envoûtante que Jill. Horus est de moins en moins présent, ainsi que les autres dieux d'ailleurs. L'intrigue est assez anecdotique, sans véritables enjeux. J'ai eu de la peine à m'y intéresser.

Restent les superbes illustrations. Une fois de plus, Bilal compose des planches superbes, donnant vie à un univers unique, poétique et étrange. Ces cases où apparait toute une faune africaine dans des décors enneigés sont superbes et enflamment l'imaginaire. Dommage que cela reste à l'état de belles promesses finalement pas tenues.

Même si je n'ai pas été emballée par ce dernier tome, "froid équateur" m'a donné l'occasion d'admirer encore une fois la beauté du dessin de Bilal, ce qui est déjà pas mal.

Challenge Atout-prix 2016-2017 - 13 (palmarès du meilleur livre de l'année 1992, magazine Lire)
Challenge B.D 2017
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Une dizaine d'années a passé. Jill Bioskop, la femme piège, a disparu de la circulation après un accouchement hors norme. Nikopol-fils, recherché à Paris pour l'assassinat de Choublanc, tente de retrouver son père en Afrique : d'abord sur les lieux de tournage d'un film inachevé puis à Equateur City, ville d'Afrique au climat polaire, cité-Etat et capitale du plus grand réseau mafieux du monde.

Dans cette ville des contrastes, dans cette ville des contraires, le destin de tous les personnages va se jouer. Horus, rattrapé par ses congénères, songe à la fin de son aventure humaine. Nikopol-père, dont l'humanité décline progressivement au profit de sa divinité , prépare quant à lui un combat de chess-boxing, mélange de boxe et d'échec, pour en devenir le champion du monde. Se mêle à eux une généticienne, Yelena, attirée par l'histoire de l'accouchement de Jill (dont l'enfant, en réalité, est le fruit de ses unions avec Nikopol-Horus) ainsi qu'une galerie de personnages secondaires : les affreux dirigeants d'Equateur City, Johnelvis Johnelvison, champion de chess-boxing et son ami Ivo Kohl, Anubis qui doit convaincre Horus de revenir, sans oublier le chat-télépathe aux rayures vertes, Gogol. Et puis il y a Jill Bioskop, qui passe comme un fantôme, encore belle après toutes ces années et qui a choisi l'oubli comme thérapie.

Froid Equateur est un grand foutoir merveilleusement graphique où se retrouvent les personnages, l'ambiance et les idées sorties de nulle part qui font le charme de la trilogie Nikopol. L'album est un récit qui ne se prend pas au sérieux et prend toutes les libertés pour divaguer avec poésie (laquelle est rappelée par les citations de l'auteur des Fleurs du mal) et construire, bon gré mal gré, une histoire à peu près cohérente. A vrai dire, peu importe qu'elle le soit ou non. Bilal propose un voyage vers un futur tant dystopique qu'irréaliste, grotesque et inquiétant à la fois, qui prend forme grâce à cette patte graphique incomparable. Dans ces conditions, on aurait tort de refuser le billet.
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Lu enfin, après avoir relu les deux premiers tomes.
Un sentiment mitigé se dégage au bout du bout. Démarrant comme une fusée avec « la Foire aux Immortels » Bilal aurait pu continuer avec une histoire convenue et plus facile à lire. Le thème de départ était déjà très original et fortement attachant, mais c'était sans compter sur l'imagination délirante de l'auteur. le deuxième tome lui échappe en partie avec cette « Femme piège » qui aurait dû être un autre récit, lui aussi très fort, et la liaison avec le premier était improbable à mon goût, or il fallait bien trouver une fin logique (?) à tout ça.
Cela a dû être vraiment difficile et il aura fallu 6 ans pour y parvenir. Malgré le talent incontestable de Bilal au dessin, c'est en outre un peintre exceptionnel, on regrette l'absence de P. Christin qui aurait pu l'épauler dans un récit fantastique, ce que les deux compères réussissaient avec brio. Or « Froid équateur » se révèle un album fourre-tout avec des personnages nouveaux et attachants mais sans réel avenir au terme du scénario, il fallait bien en venir à bout. Dommage, car chaque album a sa personnalité et ses trouvailles graphiques, en plus de dessins d'une grande beauté. Mais cette « Trilogie Nikopol » restera toujours un peu bancale
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Dernier volet de cette trilogie.
Pour corser un sujet déjà ténébreux Bilal introduit un épisode de biopic de la vie de Nikopol et Jill Bioskop avec l'apparition du fils de Nikopol qui par défaut fera office du père. Dans ce biopic, Nikopol et Jill Arnold, seront interprétés par un Schwarzenegger et une Lola blacks
La scène se passe en Afrique du coté de la Somalie ou de l'Éthiopie, dans le sud-est de la corne. Dans un train africain bondé d'animaux, véritable arche de Noé, le fils Nikopol rencontre Yéléna généticienne aux yeux bleu cendre, bleu coeruleum c'est à dire bleu ciel, à la recherche de Jill.
Et puis l'histoire s‘emballe on retrouve le père toujours possédé par Horus en boxeur et joueur d'échec, Jill et son enfant. le père prend la place du fils et en fait le fils sera envoyé dans l'espace et reviendra sous la forme du père! Ouf les histoire de voyage dans le temps sont très compliquées à comprendre et surtout on revient toujours à son point de départ!
Un dernier épisode qui par sa teneur pèche un peu on a l'impression que Bilal ne sait pas trop comment terminer et laisser quand même une ouverture. Il mélange savamment par l'effet d'oubli et donc de reconstruction des personnages, les deux Nikopol, père et fils ou père devenu fils et fils devenu père, et assure un avenir réaliste à Jill qui retourne à une vie normale. En ce qui concerne l'aréopage de dieux, le bestiaire égyptien, il le replace dans une perspective historique qui le ramène en Égypte au temps des pyramides donc retour du futur dans le passé.
le graphisme est toujours aussi sidérants : utilisation d'image de pellicule en couleur et aussi en noir et blanc, utilisation de personnages bariolés très africains avec des couleurs voyantes et animales, utilisation d'africains avec des plateaux labiaux orangés des Surma ethnie du sud de l'Éthiopie. Toutefois il semblerait que dans cette ethnie se sont les femmes et non les hommes qui portent les plateaux par contre au Brésil les hommes
kayapo portent un plateau labial
Un dernier épisode séduisant mais qui sent l'usure. Bilal s'est arrêté juste à temps et donc pas de suite à envisager et d'impair qui aurait pu nuire à cette trilogie.
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Le ciel s'assombrit encore, malgré un décor sous l'équateur. Les sbires du KKDZO dont on ne comprend pas véritablement le rôle sont omniprésents. Chaque personnage joue un double jeu, ou meme se dédouble, réapparaît de nulle part ! Pas facile à suivre. Il manque à cette histoire une espèce de but ultime, une quête, ou alors elle finit en queue de poisson (ou plutôt de faucon). le troisième tome ne mène nulle part !
Reste l'ambiance, le dessin (véritable chef-d'oeuvre) et la beauté plastique des deux femmes, véritables fantasmes glacés !
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Votre incompétence à gérer ce monde est incommensurable. Vous gangrénez tout ce que vous touchez… J’ai voulu me rapprochez des hommes, mais ils sont petits… Et ils le resteront éternellement, avec leurs nationalismes rampants, leurs religions butées, leur inaptitude au pouvoir et leurs limites temporelles…
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… Comme les anges à l’œil fauve,
Je reviendrai dans ton alcôve
Et vers toi glisserai sans bruit
Avec les ombres de la nuit …
Baudelaire
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Horus : C'est dit ! Demain soir je t'offre le titre, et on se sépare... tu redeviendras maître de ton destin, avec l'immortalité en prime...je te ferai m'oublier, oublier ton passé et oublier Jill Bioskop !!
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Il y a de quoi en effet. Les dernières secondes du combat sont d'une violence telle que l'échelle de Biggs, à son maximum, explose (2,7 sur l'échelle du dépassement des échelles).
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Augustin Trapenard reçoit Enki Bilal pour "Shakespeare – Bilal. Une rencontre", paru aux Editions Marie Barbier. L'ouvrage se penche sur l'adaptation de "Roméo et Juliette" de William Shakespeare par Enki Bilal en 2011. A ses côtés, Camille de Peretti présente "L'Inconnue du portrait", édité chez Calmann-Lévy, dans lequel elle imagine l'histoire de la femme peinte par Gustav Klimt dans son "Portrait d'une dame". Yannick Haenel, lui, évoque "Bleu Bacon", publié chez Stock, et Thomas Schlesser "Les Yeux de Mona", édité chez Albin Michel.
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