Quatrième et dernier volet du triptyque
Nike Hatzfeld toujours sous influence d' Optus Warhole pourtant la relation semble s'apaiser. L'osmose entre Nike Hatzfeld et Optus Warhole touche à sa fin et celui ci se métamorphose en homme invisible entendez avec bandelettes qui après coup deviennent plus fangeuses plus cotonneuses, plus nébuleuses, plus divines: un Holeraw qui mute en Sutpo Rawhloe un vampire décati. le monstre devenu artiste devient ensuite l' Innommable.
Amir toujours éperdument amoureux de Sacha qui se trouve être un hybride au tiers synthétique en pleine ébullition
Leyla de retour sur terre mais son sosie en voyage pour Mars
Beaucoup d'hommes volants avec turbo réacteur dorsal dans un Paris de toits
zingués. Parfois quelques ressemblances avec ceux du peintre
Gustave Caillebotte pour les chiens assis mais sans la neige. Toujours une vue de Paris au niveau des toits, quelques uns à la Mansart et beaucoup de cheminées.
Les couleurs sont plus nombreuses, tranchées et nettes comme si une mise au point était en train de se faire pour un achèvement, celui de l'histoire.
On trouvera une femme médecin ultra voilée en burqa qui salue Amir d'un «Bonjour chez vous » Cela n'est pas sans rappeler «le prisonnier» avec Patrick McGoohan une série assez intrigante, tortueuse et très plaisante.
Pas bien compris pour les chambres. Est-ce la suite 307 ou 305 ?
Bien que tout au long de ce triptyque, rappelons-le, à « quatre volets » on a senti que Bilal est tourmenté par ses origines serbes, il nous a concocté une histoire bien franchouillarde comme «
les trois mousquetaires » d'
Alexandre Dumas, ses trois personnages sont en fait plutôt quatre. Bizarre la coïncidence entre les BD triptyque /quadriptyque et les personnages trio/quatuor, entre le diptyque Optus warhole/Holeraw qui devient triptyque avec sutpo rawhloe, dernier avatar du personnage sans parler de la mouche, anagramme d'anagramme. Bizarre encore la trinité, passé/présent/avenir.
Très tortueux le Bilal pour notre plus grand plaisir mais la fatigue se fait sentir.
Un Bilal plus virtuose dans l'adversité du début que dans les conclusions disons «familiales» et apaisées de la fin. le Mal lui réussit mieux que le Bien.