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Le Monstre - BD tome 2 sur 5
EAN : 9782203353350
62 pages
Casterman (03/05/2006)
3.88/5   254 notes
Résumé :
Nike... Qu'une mini-bombe atomique explose alors à mes pieds, qu'un éclat de terrasse pulvérise mon nez (troisième fois en un an), tout, en ce fragment de temps à la violence extrême, aurait dû me mettre la puce à l'oreille (elle-même soufflée par la déflagration). Tout aurait mieux valu que l'invitation. Car c'est ici que tout recommence. Amir: Je serrai très fort son corps et cette nouvelle peau anthracite tout droit de mes cauchemars. Très fort et très longtemps.... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Je me suis emballée trop vite en emportant avec moi cet ouvrage avant de partir en confinement. Emballée par le titre, et surtout dans ma précipitation, je n'avais pas vu qu'il s'agissait d'une tétralogie et n'ai emporté avec moi que ce deuxième tome (je ne saurai probablement pas avant un long moment, et je le déplore, si la médiathèque dans laquelle je travaille, détient ou non les autres tomes, il va donc me falloir, une fois n'est pas coutume, m'armer de patience, pour savoir ce que Enki Bilal a imaginé dans cette série du monstre. Quoi qu'il en soit, malgré m'être un peu perdue au fil des pages, je dois l'avouer (ce qui est parfaitement normal étant donné que je n'avais pas lu le premier tome au préalable), je me suis quand même régalée avec cette lecture, me laissant envoûter par la magie des dessins et l'histoire attachante de nos personnages : Amir, que tous croyaient mort, Nike, Leyla auxquels a=on peu rajouter Sacha mais c'est toujours mieux lorsque l'on fonctionne par trois (ne me demandez pas pourquoi, ce n'est pas moi qui le dit mais c'est ainsi que fonctionne l'histoire).
Ici, l'on découvre dans un futur (pas si éloigné du nôtre dorénavant) les ravages que peuvent causer la science et l'art lorsqu'ils s'associent. A travers la vision de nos trois protagonistes, le lecteur s'enfonce un peu plus dans l'enfer mais lequel, celui de la grotte ou du monde réel ?

Je commence à vous intriguer...alors je n'en dirai pas plus et ne peux que vous inviter à votre tour à vous plonger dans cette histoire qui dérange et attention, ne soyez pas aussi inattentifs que moi et veillez à commencer par le premier tome, cela est toujours mieux...Je vous donnerai des nouvelles quant à moi le jour où je pourrai retourner travailler en supposant que j'arrive à mettre la main sur les autres tomes ! Arrgh, j'enrage de mon étourderie mais il ne me reste qu'une chose à faire (celle que nous faisons tous et toutes plus au moins en ce moment) : attendre !
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32 Décembre. Une date qui sonne comme un comble, comme le glas d'une première partie d'histoire, comme le cliffhanger du premier tome de cette tétralogie très particulière, celle du Monstre, par Enki Bilal.

Après l'événement final, très enthousiasmant, du premier opus, Enki Bilal nous remmène dans son monde futuriste, angoissant, pervers, calculateur et un brin dérangeant (un brin seulement, bien sûr.. !). Reprenant les thèmes du premier tome, celui-ci y ajoute quelques tacles (au propre comme au figuré) chers à l'auteur : la critique dénuée de sens de l'art en général, sa frivolité ainsi que celle de la mode, et enfin son attrait pour le football, même dans une situation très futuriste.
Dans l'ensemble, ce tome est, je pense, mon préféré de la tétralogie, car c'est ici qu'on sent le mieux la nature du Monstre, qui s'impose comme héros malgré nous ; de plus, c'est dans cet opus que l'on s'amuse le plus à découvrir les petits détails qui fourmillent dans les dessins magnifiques d'Enki Bilal. En effet, une fois de plus, l'auteur fait preuve d'un sens du trait assez vertigineux, surtout dans les planches les plus dérangeantes en fait (membres décharnés, explosion, etc.). le tout est vraiment beau à voir et cela vaut le coup d'oeil et le coup, tout court, d'acheter une telle bande dessinée. À la lecture de ce tome-ci, la seule pensée négative possible et plausible est : comment Enki Bilal va-t-il boucler sa tétralogie de manière cohérente ? car sinon pour le reste, tout m'a enchanté.

Un album magnifique donc, aussi énigmatique que son titre, mais dont la valeur ne se discute pas, à mes yeux.
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[CS] Desproges disait "Un nazi c'est beau mais c'est con". Difficile de ne pas y penser ici. L'histoire est sans grand intérêt, entre aspects fumeux et banalités milles fois ressassées... Mais que c'est beau ! Graphismes et couleurs sont absolument extraordinaires.

À visiter comme une exposition de dessins en évitant de lire ?
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Sur un premier tome déroutant, Bilal ajoute un deuxième qui ne l'est pas moins. Déjà par le titre... Il découpe de nouveau son histoire selon les trois protagonistes principaux, Nike, Amir et Leyla, connectés par la mémoire de Nike qui se souvient qu'ils ont tous les trois occupé une couveuse dans le Sarajevo bombardé.

Nike est aux prises avec Optus Warhole, qui est supposé mort en fin de premier tome. Leyla est au site de l'aigle dont on ne sait encore trop rien. Et Amir fuit les sbires de Warhole dans les plaines de Sibérie.

Nike est convié à un happening artistique d'un certain Holewar. Tout est blanc. On n'attend plus que les larges touches de rouge... du sang des invités. Holewar, Warhole... Nike est cueilli à froid par ce démiurge surgi de l'au-delà, ou presque.

Puis Bilal cueille le lecteur avec plusieurs clones de Nike, avec la compagne d'Amir qui est devenue noire pour avoir fusionné avec une des mouches de Warhole, avec Leyla qui fait visiter le site de l'aigle aux 10 personnalités mondiales de référence... parmi lesquelles figure Nike. Mais ce n'est que son clone. Et sur ce site, une découverte archéologique qui révolutionne les connaissances sur l'origine du monde.

Pendant ce temps, un nuage noir lâché par Warhole sème la mort partout où il passe.

Depuis le tome 1, je pense à Dantec. le très décrié Dantec. Les premières oeuvres de Dantec. Pas sa période démente, parano-gogo-réac. Ce futur si éloigné et pourtant si proche par certains aspects. Car Bilal, ici, taille un costard sur mesure à une vision de l'art, à une façon de communiquer, de gouverner. Cela rappelle 1984 et tous les grands classiques de SF qui ramènent l'homme à une dimension insignifiante. Et pourtant, c'est de l'homme que doit venir le sursaut salvateur.

Bilal nous remontre Sarajevo. Il nous dévoile l'âme humaine aussi. Avec son potentiel de cruauté et de résilience.

D'habitude j'ai du mal à admettre les BD où l'auteur nous sert 3 à 5 cases par planche... mais quand c'est Bilal qui le fait, c'est tellement dense, tellement complexe, avec un tel traitement des ellipses, des transitions... que je ne peux que m'incliner.

Au final, l'explication du titre se fait attendre, et ce n'est pas pour me déplaire. Je suis, par ailleurs, de plus en plus fasciné et curieux... comment Bilal va-t-il se sortir de cette intrigue qui plonge au coeur du néant?
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Le problème avec Bilal c'est que je me perds dans la contemplation des dessins et j'en oublie la trame de l'histoire. Je ne peux pas lire la BD en une seule fois, la beauté des traits et des touches de couleur me retient à chaque planche. Il y a des scènes très violentes, où on redécouvre la puissance du rouge, à ne pas mettre entre toutes les mains.
Dois-je avouer que je suis autant amoureuse de Boro (reporter-photographe romanesque) que de Nike, un des personnages du Sommeil du monstre, tous deux dessinés par Bilal?...
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
"_Son cas semble intéresser de plus en plus de monde. J'essaie tout naturellement de la préserver...
_Quel genre de monde ?
_Le monde de la science, du pouvoir et de la communication, de l'économie et de l'argent mafieux, des religieux et de leurs sectes...le monde d'ici-bas en un mot.
_D'ici très bas alors..."
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"Un Allemand à Picasso devant Guernica.
_C'est vous qui avez fait ça ?
_Non, c'est vous."
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"Nike est le graveur des premiers instants de ma vie. [...] Il est l'historien de ma naissance."
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Je me sens curieusement pris entre l'envie de vomir et d'éclater de rire.
Je finis par faire les deux en même temps, in extremis au-dessus d'un lavabo.
- Nike Hatzfeld serait donc une petite nature?
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- L'état mental de cette assemblée m'inquiète, et le tien en particulier, Pamela.
- Il faut juste que tu t'y fasses.
- Pour l'instant j'ai surtout besoin d'un avocat. Je viens de commettre un assassinat au cas où tu n'aurais pas compris.
- Justement. Le premier coup de pinceau sur une toile vierge est toujours déterminant. C'est le sens de ce meurtre, tu comprends?
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Vidéo de Enki Bilal
Augustin Trapenard reçoit Enki Bilal pour "Shakespeare – Bilal. Une rencontre", paru aux Editions Marie Barbier. L'ouvrage se penche sur l'adaptation de "Roméo et Juliette" de William Shakespeare par Enki Bilal en 2011. A ses côtés, Camille de Peretti présente "L'Inconnue du portrait", édité chez Calmann-Lévy, dans lequel elle imagine l'histoire de la femme peinte par Gustav Klimt dans son "Portrait d'une dame". Yannick Haenel, lui, évoque "Bleu Bacon", publié chez Stock, et Thomas Schlesser "Les Yeux de Mona", édité chez Albin Michel.
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