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Critique de ChristianJuphard


Dans cet album, notre Robert Bidochon va devoir subir un pontage et on le retrouve à l'hôpital. Avant cela on constate déjà les faiblesses du système de santé, avec ce médecin de nuit bien difficile à joindre. Cela a encore empiré je crois. Notons toutefois que jusqu'à l'opération, on trouve un Robert méconnaissable car touché par la maladie, devenant aimable, poli, moins méchant, moins beauf et pensant même à sa Raymonde avec la rédaction de ses dernières volontés, exagérée bien-sûr et qui inquiètera plus sa femme qu'autre chose. Après la maladie, on retrouve heureusement (ou pas) notre bon vieux Bidochon. La suite c'est l'hôpital et toutes ses vicissitudes, l'accueil peu amène, les infirmières blasées, les médecins imbus et le troupeau d'étudiants dont le niveau de connaissance varie et dont la sélection à venir ne fait pas que de bonnes personnes. Bon, ça se passe en autour de 1985 et je ne sais pas ce qu'était l'hôpital à ce moment là, mais c'est tout de même très très caricatural, car pour ma part j'ai croisé un peu plus de diversité dans le caractère des personnels hospitaliers. Et j'ai plutôt le sentiment qu'ils font beaucoup avec peu de moyens et qu'ils sont plutôt aimables, nos soignants. Après, Binet avait peut être un compte à régler, lorsque l'on voit la citation de début : ""... Binet... Binet", dit l'infirmière en consultant sont registre."Ha, non, il est mort ce matin ! Vous êtes de la famille" me demanda-t-elle." Reste que les dialogues sont encore excellents, le dessin est précis et expressif et le petit pot avec l'artère sur la télé à la fin est impayable et nous fait donc rentrer à la maison... A la maison des Bidochon !
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