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Critique de Caro29


Cet album est dédicacé « à tous les tyranneaux de quartier qui abusent d'un pouvoir dans une guerre quotidienne que nous sommes loin d'avoir gagnée ».
Oui car dans ce neuvième tome, Raymonde et Robert Bidochon doivent faire face aux absurdités de l'administration. Tu dois aller récupérer un papier ? Il te faudra au préalable récupérer un papier qui te permettra de récupérer ce papier. Et si l'administration atteste que tu es mort, tu ne pourras pas justifier que tu es vivant. Même si tu es là, présent, en chair et en os. Non, l'ordinateur qui t'a décrété mort n'a pas pu se tromper, voyons ! Et à moins d'engager une procédure qui durera deux ans, ta « veuve » récoltera des allocs auxquelles elle n'a pas droit (puisque tu n'es pas vraiment mort) et qu'elle devra rembourser plus tard quand la procédure (qui aura duré deux ans) prouvera que tu es bien vivant. Mais encore faut-il qu'elle aboutisse cette procédure ! Et c'est sans parler de ceux qui ne comprennent même pas tes réclamations… Voilà. Raymonde et Robert vont donc se trouver noyés sous des kilos, des quintaux, des tonnes de papiers comme seule l'administration sait en fabriquer ! Un cauchemar ! Et tous ces arbres coupés…
Bien sûr, Binet force le trait mais il faut avouer qu'il n'a pas tort : qui ne s'est jamais perdu dans les méandres de l'administration ? Aujourd'hui, le numérique a pas mal remplacé la paperasse mais certaines formalités, bien que simplifiées, restent encore bien tortueuses.
Les fous sont lâchés ! Oui, mais les fous ne sont pas forcément ceux auxquels on pense…
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