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Gus tome 4 sur 4
EAN : 9782205074222
104 pages
Dargaud (13/01/2017)
3.92/5   48 notes
Résumé :
Après cinq ans d'absence, Gus revient dans un western trépidant. Après l'énorme succès de Quai d'Orsay, Christophe Blain revient vers le personnage qui lui a permis de réinventer le western, genre qu'il affectionne par-dessus tout. Cet album s'attarde plus particulièrement sur Clem, un outlaw au grand coeur ; un mélange d'aventure et de comédie sentimentale servi par le dessin virtuose de Blain. Christophe Blain nous offre un nouveau western mouvementé pour ce 4ème ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Écrit huit ans après le tome 3, cet album est plutôt la suite du tome 2, centré sur le personnage de Clem.
Toujours après la séparation du trio, Gus n'apparaît dans ce tome que dans un court épisode d'introduction. On retrouve Clem à Frisco, où il vit avec sa femme et sa fille, et semble rangé des affaires de cambriolage, mais chassez le naturel, il revient au galop… Et ça va à nouveau galoper, pour notre plus grand bonheur.
Et Clem, il aime le panache et le spectacle, Cambriolages avec cape, masque et haut de forme, ça en jette. Mais il s'est embourgeoisé le bonhomme, goût du faste, rencontres avec d'étranges personnages. J'aime l'évolution du personnage, et il y a sa femme, sa fille, d'autres protagonistes tout aussi intéressant, quelques adversaires hauts en couleur, des personnages bien troubles, pleins de contradictions. Et l'aventure et le rocambolesque sont toujours au rendez-vous, c'est plein de surprises, de situations délirantes, complètement échevelé, comme la tignasse de Clem. Avec lui, même quand il n'y est pour rien, le banditisme c'est du lyrisme, du spectacle.
La fin nous laisse dans l'attente d'une suite. Même si l'histoire pourrait s'arrêter là, on aimerait bien continuer notre chemin avec ces bandits barjots, mais ça fait déjà cinq ans que ce tome est sorti. J'espère qu'elle finira par voir le jour.
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10 ans ! Il a fallu attendre presque 10 ans pour voir la suite des aventures de Gus, Clem et Gratt. Pendant toutes ces années, Christophe Blain a dû travailler sur d'autres projets, mais jamais il n'a oublié les trois compères, promettant que ceux-ci allaient revenir mettre la pagaille dans l'Ouest.

Alors, a-t-il eu raison de persister et nous d'attendre ? Evidemment que oui ! Faut dire que ce quatrième tome démarre fort avec une attaque de train comme seul Gus sait les mener. Toutefois c'est le seul moment mettant en scène Gus, le reste de l'album étant focalisé sur Clem, ce dernier n'arrivant pas à trouver sa place entre père de famille, bourgeois respectable et braqueur de banques émérite.

Bien plus sombre que ses précédents, ce tome se révèle plus complet, plus mature, les personnages comme l'auteur ayant évolué. On passe de scènes de beuverie et de cavalcades endiablées à des scènes très dures mais aussi très tendres entre un père et sa fille ou un homme assailli par ses démons cyclopéens. L'humour n'est plus omniprésent même s'il est toujours là, plus distillé et plus percutant. Blain démontre l'étendue de son talent, le dessin est excellent, maîtrisé de bout en bout, le jeu sur les décors, les ambiances, les ruptures de ton, tout est juste, sans faute, tout arrive au bon moment, tout s'enchaîne parfaitement. L'auteur s'amuse même à caser des seconds rôles de luxe comme Robert Duvall et Gene Wilder.

Bref, retrouver cette série fut un véritable bonheur. Par contre, il est conseillé de relire les albums précédents avant d'entamer Happy Clem, histoire de tout se remettre en mémoire. Et vivement la suite, d'autant plus que l'album nous abandonne sur un cliffhanger aussi intenable que désespéré.
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GUS c'est une série débridée.

Du Western inventif dans lequel Christophe Blain fait étalage d'une justesse expressive et d'un sens du rythme et du mouvement hors du commun. C'est cartoonesque, dans le dessin. Barré dans l'esprit. Il évoque, par sa vivacité, sa liberté, Gotlib, Lautrec, Daumier ou Tex Avery.

Son style, lui, est incomparable.

A contrario, les trois hors-la-lois que l'on suit au fil des albums dévoilent sous des dehors loufoques, des émotions complexes.

L'auteur nous livre une étude contemporaine du masculin, de ses faiblesses.

Tour à tour féroces et touchants, virils et maladroits, les trois protagonistes sillonnent le grand Ouest en quête de femmes à séduire, de banques ou de trains à dévaliser.

Ainsi, de rencontres en échecs, se révèlent trois caractères distincts auxquels on s'attache.



Dans ce quatrième tome, après une courte histoire centrée sur Gus, on poursuit notre lecture au côté de Clem, le plus stable des trois bandits. Retiré du gangstérisme, conscient de ses responsabilités, il s'est installé avec sa femme et leur fille à San Francisco, dans une vaste demeure.

Tout semble aller pour le mieux jusqu'à ce que sa nature aventureuse l'entraîne – et sa famille avec - dans de sombres péripéties jalonnées de rencontres inquiétantes.

Le dessin est, cette fois, charbonneux, l'histoire plus dense, plus grave et nimbée d'étrangeté, sans toutefois perdre en humour. Blain en profite pour explorer d'autres facettes de ses personnages, pour notre plus grand plaisir, évidemment.

Que dire d'autre si ce n'est...

Bonne lecture !
Lien : http://avoslivres.canalblog...
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J'ai tant attendu ce quatrième tome des aventures de Gus et de sa clique, tant attendu et je ne suis pas déçu. J'ai relu les tomes précédents et c'était plutôt utile parce qu'il y a beaucoup de références aux anciens épisodes dans ce dernier tome. Cette fois ci, hormis un incipit dédié à Gus, l'essentiel du récit est focalisé sur Clem. C'est clairement le personnage le plus complexe de la série, tiraillé entre une vie de famille assagie et normale et celle d'un bandit de grand chemin, d'un outlaw sans états d'âme.
Le dessin est beaucoup plus fouillé et détaillé qu'avant, certaines planches sont vraiment sublimes, sans parler de la dernière !!
C'est moins léger que d'habitude, moins frivole, mais la recette est toujours aussi bonne à mon goût, un western épique toujours drôle et touchant. Bref, Happy Paojito.
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Ce quatrieme volet de Gus , nous raconte l' histoire de Clem , le Père de famille de la bande de braqueur , et compère de gus , et gratt. Gus est un voleur solitaire désormais . Clém , est devenu riche grace à ses cambriolage en costume et chapeau haut de forme , le beau bandit masqué , et désormais , il est propriétaire d' un quincaillerie pres de san francisco , et emploie une vingtaine de personne . Sa femme ava, recherche l' inspiration pour un prochain livre . mais clém , s' ennui un peu avec tout son argent , et décide de retrouver gratt , pour retrouver les souvenir en tant que voleur mais lors d' un braquage, ils se font apercevoir et pris en flagrant délit. clém , est désormais recherché par un shériff de village ..
cette histoire dans le far west , est sympathique
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critiques presse (4)
Telerama
08 mars 2017
Sens de l'épure et goût du détail, élégance du trait et caricatures : Blain joue avec les contraires et reste décidément l'auteur le plus étonnant de sa génération.
Lire la critique sur le site : Telerama
Sceneario
10 février 2017
Happy Clem ne déçoit pas. Au contraire, il enchante. Et une suite est attendue. Et oui, au final, il y a un bon cliffhanger qui donne envie de vite lire le prochain tome !
Lire la critique sur le site : Sceneario
BoDoi
07 février 2017
La centaine de pages de ce Gus est dense, haletante, fascinante.
Lire la critique sur le site : BoDoi
LeMonde
30 janvier 2017
En faisant vieillir ses personnages, l’auteur esquisse en même temps le déclin d’une époque fantasmée, magistralement mise en scène par son pinceau charbonneux.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
- Que fais-tu avec ta main dans la poche ? Tu n'as tout de même pas l'intention de me payer ? Je t'ai sauvé parce que ces butors allaient commettre un gâchis. Je t'ai observé à te promener sur les docks. Tu n'es pas un homme du commun. Tu as un talent singulier. Tu es un artiste. Quoique aujourd'hui, tu me fasses plus penser à un boutiquier ridicule ficelé comme un rôti, dans son petit costume.
- Je voulais acheter un de ces toiles. Je les trouve belles.
- As-tu déjà vu une explosion comme celle-ci ?
- ça m'est arrivé.
- As-tu déjà utilisé de la dynamite ?
- Eh bien...
- Je suis sûr que oui.
- Que sais-tu de la dynamite ?
- Peu de chose en vérité. Cigare ?
- Moi, je la connais bien. C'est une amie. Je ne te vendrai aucune de ces toiles. Je ferai une peinture pour toi, et tu pourras l'acheter. Pointe-toi dans ta tenue de rupin et aucune autre. Maintenant rentre chez toi. J'ai un foutu mal de crâne.
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Videos de Christophe Blain (45) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Christophe Blain
Chaque mois, un grand nom de la littérature française contemporaine est invité par la BnF, le Centre national du livre et France Culture à parler de sa pratique de l'écriture. L'auteur Jean-Claude Mourlevat est à l'honneur de cette nouvelle séance.
Cette vidéo ne sera accessible que durant la durée de la conférence.
Né en 1964, Emmanuel Guibert fréquente les Arts Déco de Paris. En 1994, il fait deux rencontres importantes ; celle d'Alan Ingram Cope, un ancien soldat de la Seconde Guerre mondiale, retraité sur l'île de Ré, et celle de David B, qui l'introduit dans un cercle de jeunes auteurs cherchant à renouveler les pratiques de la bande dessinée. Il rejoint un atelier collectif que fréquentent Joann Sfar, Christophe Blain, Emile Bravo, Marjane Satrapi et bien d'autres, où il travaille pendant cinq ans. Sa collaboration avec la maison d'édition l'Association marque une évolution vers un style épuré au service des récits vécus de son ami Alan Cope. Dans cette série biographique, toujours en cours, on trouve La guerre d'Alan (3 volumes), L'enfance d'Alan et Martha & Alan. Il poursuit dans cette veine avec le Photographe (chez Dupuis), d'après des entretiens avec Didier Lefèvre, reporter-photographe en Afghanistan dans les années 1980. Cette trilogie, traduite en 20 langues, vaut à ses auteurs (Guibert-Lefèvre-Lemercier) des récompenses dans le monde entier. Puis il crée plusieurs séries ou albums uniques, notamment Sardine de l'espace (14 volumes) et Les Olives noires (3 volumes). Avec Marc Boutavant, autre camarade rencontré à l'atelier, il lance la série Ariol, chez Bayard, qui totalise à ce jour 20 volumes traduits en de nombreuses langues. Il crée également des chansons en partenariat avec le guitariste Dominique Cravic. Son intérêt pour la musique de jazz lui fait élaborer, avec le graphiste et producteur Philippe Ghielmetti, toutes les pochettes du label Vision Fugitive. En 2007, il est lauréat de la Villa Kujoyama. de cette récompense naîtra l'album Japonais en 2008, recueils de peintures, dessins et nouvelles. Avec un collectif d'amis auteurs, il visite des grottes préhistoriques ornées en France. de cette expérience naissent le volume collectif Rupestres chez Futuropolis et la réalisation de fresques pariétales dans une grotte du Parc Régional des Causses du Quercy. En 2017, il est lauréat du prix René Goscinny pour l'ensemble de son oeuvre de scénariste au festival d'Angoulême. Il mène depuis quinze ans une activité discontinue mais fidèle de visiteur hospitalier et a rejoint Christine Géricot à l'association Sur un lit de couleurs, qu'il vice-préside. Cette association installe et supervise des ateliers d'arts plastiques animés par des enseignants dans les hôpitaux en France. Emmanuel Guibert a reçu le Grand Prix de la ville d'Angoulême lors du Festival international de la bande dessinée en 2020.
Animés par des producteurs et productrices de France Culture, les entretiens du cycle « En lisant, en écrivant » sont réalisés en public à la BnF, puis diffusés dans la grille d'été de France Culture et disponibles en podcast. Genèse des oeuvres, sources d'inspiration, aléas de la vie quotidienne d'un auteur ou d'une autrice, édition et réception des textes – autant de sujets que ces rencontres permettent d'aborder, au plus près de la création littéraire.
Rencontre animée par Arnaud Laporte, producteur chez France Culture
En savoir plus sur les Master classes : https://www.bnf.fr/fr/agenda/masterclasses-en-lisant-en-ecrivant
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