Un tome 2 toujours aussi habile, drôle et surprenant. Blain remet la main aux crayons pour nous faire vivre les aventures des trois compères : Clem, Gratt et bien sûr Gus, mi-braqueurs de banque mi-poètes effarouchés. On retrouve cette série de petites histoires indépendantes qui s'alimentent les unes des autres, où chaque élément vient faire évoluer l'intrigue principale. Cette fois ci, l'histoire tourne un peu plus autour de Clem et de sa vie sentimentale.
Toujours un angle un peu décalé par rapport au genre classique du western, c'est du très beau travail, disons le, c'est brillant.
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Ah bin non, quand ça veut pas, ça veut pas !
Je n'avais pas accroché au tome 1, ne comprenant pas où l'auteur voulait en venir... et ça continue avec le tome 2. Je ne comprends pas les personnage, je m'ennuie en lisant cette série parce que je la trouve très très répétitive, sans queue ni tête...
Bon j'arrête là avec ma critique de ronchon... et avec cette série !
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- Ecoute je sais très bien à quoi tu pensais en regardant la banque. Si tu ne peux pas te retenir de dévaliser la première banque qui passe, vas-y. Ne nous raconte pas d'histoires. Fais-le. Retrouve tes imbéciles de copains et pille-les tes bon sang de banques. Personne ne t'a demandé de ne pas le faire.
- Tu ne vas pas me faire une comédie parce que j'ai regardé une banque ?!
Gus, tu ne vas pas me dire qu'on ne braque pas cette banque à cause de la fille qui est derrière le comptoir, n'est ce pas ?!
Cet idiot n'a même pas réussi à l'emballer. Alors qu'elle le veut. Elle a mangé ses pommes dans la chambre.
Elle est un peu trop maigre.
Clem déteste les bandits. Il les trouve vulgaires. Il voudrait être un bandit tout seul. Gus et Gratt avaient grâce à ses yeux. Ils étaient excentriques, insupportables, intenables, mais imaginatifs et drôles.
Chaque mois, un grand nom de la littérature française contemporaine est invité par la BnF, le Centre national du livre et France Culture à parler de sa pratique de l'écriture. L'auteur Jean-Claude Mourlevat est à l'honneur de cette nouvelle séance.
Cette vidéo ne sera accessible que durant la durée de la conférence.
Né en 1964, Emmanuel Guibert fréquente les Arts Déco de Paris. En 1994, il fait deux rencontres importantes ; celle d'Alan Ingram Cope, un ancien soldat de la Seconde Guerre mondiale, retraité sur l'île de Ré, et celle de David B, qui l'introduit dans un cercle de jeunes auteurs cherchant à renouveler les pratiques de la bande dessinée. Il rejoint un atelier collectif que fréquentent Joann Sfar, Christophe Blain, Emile Bravo, Marjane Satrapi et bien d'autres, où il travaille pendant cinq ans. Sa collaboration avec la maison d'édition l'Association marque une évolution vers un style épuré au service des récits vécus de son ami Alan Cope. Dans cette série biographique, toujours en cours, on trouve La guerre d'Alan (3 volumes), L'enfance d'Alan et Martha & Alan. Il poursuit dans cette veine avec le Photographe (chez Dupuis), d'après des entretiens avec Didier Lefèvre, reporter-photographe en Afghanistan dans les années 1980. Cette trilogie, traduite en 20 langues, vaut à ses auteurs (Guibert-Lefèvre-Lemercier) des récompenses dans le monde entier. Puis il crée plusieurs séries ou albums uniques, notamment Sardine de l'espace (14 volumes) et Les Olives noires (3 volumes). Avec Marc Boutavant, autre camarade rencontré à l'atelier, il lance la série Ariol, chez Bayard, qui totalise à ce jour 20 volumes traduits en de nombreuses langues. Il crée également des chansons en partenariat avec le guitariste Dominique Cravic. Son intérêt pour la musique de jazz lui fait élaborer, avec le graphiste et producteur Philippe Ghielmetti, toutes les pochettes du label Vision Fugitive. En 2007, il est lauréat de la Villa Kujoyama. de cette récompense naîtra l'album Japonais en 2008, recueils de peintures, dessins et nouvelles. Avec un collectif d'amis auteurs, il visite des grottes préhistoriques ornées en France. de cette expérience naissent le volume collectif Rupestres chez Futuropolis et la réalisation de fresques pariétales dans une grotte du Parc Régional des Causses du Quercy. En 2017, il est lauréat du prix René Goscinny pour l'ensemble de son oeuvre de scénariste au festival d'Angoulême. Il mène depuis quinze ans une activité discontinue mais fidèle de visiteur hospitalier et a rejoint Christine Géricot à l'association Sur un lit de couleurs, qu'il vice-préside. Cette association installe et supervise des ateliers d'arts plastiques animés par des enseignants dans les hôpitaux en France. Emmanuel Guibert a reçu le Grand Prix de la ville d'Angoulême lors du Festival international de la bande dessinée en 2020.
Animés par des producteurs et productrices de France Culture, les entretiens du cycle « En lisant, en écrivant » sont réalisés en public à la BnF, puis diffusés dans la grille d'été de France Culture et disponibles en podcast. Genèse des oeuvres, sources d'inspiration, aléas de la vie quotidienne d'un auteur ou d'une autrice, édition et réception des textes – autant de sujets que ces rencontres permettent d'aborder, au plus près de la création littéraire.
Rencontre animée par Arnaud Laporte, producteur chez France Culture
En savoir plus sur les Master classes : https://www.bnf.fr/fr/agenda/masterclasses-en-lisant-en-ecrivant
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