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Gus tome 3 sur 4
EAN : 9782205060867
92 pages
Dargaud (28/11/2008)
3.96/5   65 notes
Résumé :
Revoici Gus et sa bande d’outlaws qui continuent, sous forme d’une suite d’histoires courtes, à arpenter l’ouest américain… qui ne manque pas de charme. Surtout quand il est fréquenté par ces dames ! Le talent éclatant de Christophe Blain est une nouvelle fois au rendez-vous.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Ce tome est divisé en quatre chapitres, le premier est une histoire différente qui se déroule avant Que Gus rencontre Clem et Gratt, alors que les trois suivants se suivent et se déroulent après la séparation du trio.
On retrouve le dessin brut de Christophe Blain, avec un trait souple mettant en valeur la dynamique des mouvements, des couleurs vives. Par rapport aux deux premiers tome, le trait évolue avec plus de détails sur les visages, des cadrages plus serrés, alors que les deux premiers tomes mettaient l'accent sur les cavalcades dans les grands espaces, ici, les scènes d'intérieurs prennent le dessus. le burlesque diminue aussi pour un humour plus pernicieux, mais les personnages sont toujours aussi truculents et l'aventure et le rocambolesque sont toujours bien présents. Gus est un personnage égoïste, cynique, et qui cache sa maladresse, ses doutes derrière une assurance de façade.
Ernest, La première histoire, nous offre une variante drôlissime sur le thème de Cyrano de Bergerac, évidemment, complètement détournée, triturée et transformée, iconoclaste, j'ai adoré. C'est sans doute le moment le plus hilarant de la série.
Dans les autres histoires, la chance va tourner pour Gus, joueur de poker puis bandit en cavale et enfin héros pour un village de paysans. Encore des moments classiques du western détournés et tournés en dérision avec ce héros pathétique, parfois brillant, téméraire et grand prince, et parfois le pire des salauds, vénal, macho et lâche.
Les contradictions de ce personnage donnent tout le piment à cette série. J'ai encore plus aimé ce tome que les deux précédents.
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Le grand Gus Flynn a raccroché ses colts, il les a troqués pour des cartes de poker. Mais les affaires ne vont pas bon train, les défaites et les dettes s'accumulent, le mojo s'est fait la malle et il y a bien 2,3 zigues qui lui troueraient la peau pour peu cher.
Faut se ressaisir, retrouver le bon rythme, mais sans aucune femme dans le viseur, ni sa bande de toujours (Clem et Gratt), Gus est perdu, il ne sait plus quoi faire, à moins que son amie Anita n'ait quelque chose à lui proposer...

C'est toujours aussi bon de retrouver ce western et ses personnages, encore une fois, Blain me fait marrer. Une de ses meilleures séries à mes yeux. On en redemande, et ça tombe bien, je crois que le tome 4 ne devrait plus tarder ?

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Gus Flynn revient cette fois-ci sans ses deux outlaws acolytes qui partageaient ses aventures durant les deux premiers tomes. Partageant toujours un double objectif dans sa vie : les filles et l'argent, il alterne périodes d'euphorie et de doutes au gré de ses rencontres et de ses performances.

Blain, en 2008, a déjà ce trait si particulier, si dynamique, cette répartie et ce sens de la mise en scène qui en font un auteur complet (dessin et scénario) et terriblement efficace. Il le confirmera par la suite avec le fabuleux Quai d'Orsay.

De l'humour, de l'aventure... impossible de résister à cet opus de Gus.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Anabella n'était pas très jolie, mais elle était toujours disponible. Elle faisait juste un peu semblant de résister au début, en prétextant le plus souvent que quelqu'un aller arriver - son père, des amies qui venaient prendre le thé - puis elle cédait avec volupté. C'était une fille épatante. Ce qui était dommage, c'est que cet idiot de Gus se demandait toujours ce qu'il foutait là lorsque c'était fini et qu'il repartait plus vite qu'il n'était venu.
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- Je vis comme bon me semble. Je fais ce qui me plait, je suis le vent.
- Vous êtes rentière.
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Videos de Christophe Blain (45) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Christophe Blain
Chaque mois, un grand nom de la littérature française contemporaine est invité par la BnF, le Centre national du livre et France Culture à parler de sa pratique de l'écriture. L'auteur Jean-Claude Mourlevat est à l'honneur de cette nouvelle séance.
Cette vidéo ne sera accessible que durant la durée de la conférence.
Né en 1964, Emmanuel Guibert fréquente les Arts Déco de Paris. En 1994, il fait deux rencontres importantes ; celle d'Alan Ingram Cope, un ancien soldat de la Seconde Guerre mondiale, retraité sur l'île de Ré, et celle de David B, qui l'introduit dans un cercle de jeunes auteurs cherchant à renouveler les pratiques de la bande dessinée. Il rejoint un atelier collectif que fréquentent Joann Sfar, Christophe Blain, Emile Bravo, Marjane Satrapi et bien d'autres, où il travaille pendant cinq ans. Sa collaboration avec la maison d'édition l'Association marque une évolution vers un style épuré au service des récits vécus de son ami Alan Cope. Dans cette série biographique, toujours en cours, on trouve La guerre d'Alan (3 volumes), L'enfance d'Alan et Martha & Alan. Il poursuit dans cette veine avec le Photographe (chez Dupuis), d'après des entretiens avec Didier Lefèvre, reporter-photographe en Afghanistan dans les années 1980. Cette trilogie, traduite en 20 langues, vaut à ses auteurs (Guibert-Lefèvre-Lemercier) des récompenses dans le monde entier. Puis il crée plusieurs séries ou albums uniques, notamment Sardine de l'espace (14 volumes) et Les Olives noires (3 volumes). Avec Marc Boutavant, autre camarade rencontré à l'atelier, il lance la série Ariol, chez Bayard, qui totalise à ce jour 20 volumes traduits en de nombreuses langues. Il crée également des chansons en partenariat avec le guitariste Dominique Cravic. Son intérêt pour la musique de jazz lui fait élaborer, avec le graphiste et producteur Philippe Ghielmetti, toutes les pochettes du label Vision Fugitive. En 2007, il est lauréat de la Villa Kujoyama. de cette récompense naîtra l'album Japonais en 2008, recueils de peintures, dessins et nouvelles. Avec un collectif d'amis auteurs, il visite des grottes préhistoriques ornées en France. de cette expérience naissent le volume collectif Rupestres chez Futuropolis et la réalisation de fresques pariétales dans une grotte du Parc Régional des Causses du Quercy. En 2017, il est lauréat du prix René Goscinny pour l'ensemble de son oeuvre de scénariste au festival d'Angoulême. Il mène depuis quinze ans une activité discontinue mais fidèle de visiteur hospitalier et a rejoint Christine Géricot à l'association Sur un lit de couleurs, qu'il vice-préside. Cette association installe et supervise des ateliers d'arts plastiques animés par des enseignants dans les hôpitaux en France. Emmanuel Guibert a reçu le Grand Prix de la ville d'Angoulême lors du Festival international de la bande dessinée en 2020.
Animés par des producteurs et productrices de France Culture, les entretiens du cycle « En lisant, en écrivant » sont réalisés en public à la BnF, puis diffusés dans la grille d'été de France Culture et disponibles en podcast. Genèse des oeuvres, sources d'inspiration, aléas de la vie quotidienne d'un auteur ou d'une autrice, édition et réception des textes – autant de sujets que ces rencontres permettent d'aborder, au plus près de la création littéraire.
Rencontre animée par Arnaud Laporte, producteur chez France Culture
En savoir plus sur les Master classes : https://www.bnf.fr/fr/agenda/masterclasses-en-lisant-en-ecrivant
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