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Anita Portier (Traducteur)
EAN : 9782258032637
550 pages
Presses de la Cité (12/02/1993)
4.1/5   5 notes
Résumé :
De New York à Londres et à Paris, du début de ce siècle à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, « Les Demoiselles de Brandon Hall » conte l'histoire entrecroisée de Georgia Brandon et de Connor MacKenzie : elle est l'héritière richissime des filatures Brandon, lui est le fils d'un militant syndicaliste. Bien que tout les sépare, Georgia et Connor tombent éperdument amoureux l'un de l'autre, au grand déplaisir du père de la jeune fille, Rhys Brandon, qui met tout en... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Coup de coeur pour ce livre !!
Je me suis retrouvée plongée dans la première partie du 20ème siècle (de 1904 à 1945), entre deux familles que tout oppose. L'une riche, propriétaire de filatures de coton et l'autre plus modeste, ouvrière. Pourtant leur destin sera lié. Et leurs enfants s'aimeront ; elle, Gianna Brandon, l'héritière richissime des filatures et lui, Connor MacKenzie, fils d'un ouvrier syndicalisme. Mais le père de cette dernière mettre tout en oeuvre pour les séparer et y parvenir…
Je dois bien l'avouer j'aime ces livres où les passions se déchaînent. Ces amours impossibles ou contrariés où entre autres, deux amoureux sont contraints de séparer pour mieux se retrouver ensuite. Et puis toutes ces manipulations, ces manigances pour arriver à ses fins, vraiment appréciable. Et que dire des personnages, attachants j'ai adoré les détester pour certains et les aimer pour d'autres.
De plus ici on survole les grands événements de cette première moitié de siècle : la 1ère guerre mondiale, la grande dépression, le krach boursier de 1929, l'arrivée du syndicalisme, la 2ème guerre mondiale etc…. L'auteur nous entraîne dans un pan de l'histoire à un rythme soutenu. Bien documenté et dans un style agréable à lire, je ne me suis pas ennuyée un seul instant. A New York, à Londres ou encore à Paris on se balade, on découvre et ce pour mon plus grand plaisir.
En bref, un roman intéressant et passionnant que j'ai pris un réel plaisir à découvrir !
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Le roman se déroule entre 1900 et 1945. Deux familles que tout opposent, l'une riche, les Brandon, l'autre modeste, les Mac Kenzie. Georgia Brandon et Connor Mac Kenzie tombent amoureux l'un de l'autre au grand déplaisir du père de celle-ci qui va mettre tout en oeuvre pour les séparer. Il va y parvenir mais les deux jeunes gens vont être amenés à se retrouver quelques années plus tard.
Leona Blair ne nous livre pas uniquement une histoire d'amour mais nous fait partager aussi tous les événements qui se sont déroulés à cette période. Un livre passionnant.
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Un petit bijou. Cela faisait longtemps que je cherchait ce style de livre. Une épopée fmailiame sur plusieurs décennies. J adore. Un style qui ne plaît pas à tout le monde. Pas de guimauve: des coups tordus, des mensonges, de la haine et j'en passe. Une très belle découverte
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Il alluma une cigarette et se mit à faire les cent pas, lentement, tout en savourant son porto et en pensant à une table qu'il avait aperçue dans la salle à manger. Elle était dressée pour huit, mais sur une des assiettes était posée une rose rouge, telle une reproche éclatant. Elle était là en mémoire d'un pilote mort la veille au combat, ainsi le voulait la tradition entre certains aviateurs. Romantique, pensa Connor. Pour il ne savait quelle raison, la guerre rendait romantique.
Pas lui, en tout cas. Pas dans une guerre comme celle-ci, à laquelle il ne voyait pas d'autre raison que le caprice d'un Kaiser assoiffé de sang et jaloux de la marine de son cousin britannique, le roi George. Le reste du monde avait suivi, bon gré mal gré, sans s'imaginer que le conflit durerait si longtemps et coûterait si cher.
Connor était venu en France à la recherche d'aventures. Il s'était engagé parce que aller se battre était plus excitant que se mettre en chasse d'un travail, et parce qu'il ne supportait pas les autocrates, qu'ils fussent Kaiser allemand ou magnat du textile aux Etats-Unis. Mais la mort se faisait présente, autour de lui, plus il se demandait si le jeu en valait la chandelle.
Sa propre escadrille avait encore enterré deux hommes la semaine passée. L'un était un danseur professionnel transformé en pilote courageux, intrépide ; l’autre, un étudiant de Yale qui haïssait la guerre mais qui s'était engagé par idéalisme. Non, décidément, Connor ne trouvait rien de romantique à ces morts...
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- Est-ce que maman va bien ? demandait Gianna à Peggy, dix fois par jour.
- Tu n'as qu'à la regarder, ma douce, et tu verras qu'elle se porte comme un charme !
- J'aimerais mieux que ce soit Connor qui ait le bébé.
- Le Seigneur dans Sa sagesse en a décidé autrement, répondit Peggy.
- Mais Il a fait les hommes plus grands et plus forts.
- Hum, seulement en apparence. Il n'y aurait jamais de bébés si c'était aux hommes de les porter. Maintenant, arrête de te tracasser, mon petit. Elle t'a eue, pas vrai, et elle ne s'est jamais plainte de souffrir, parce qu'elle te voulait tellement.
- C'est vrai ? demanda Gianna, rassurée et heureuse.
- Je ne l'ai pas quittée une minute, je le sais. Tout ce qu'elle voulait après que tu es venue au monde, c'était te tenir dans ses bras. Le plus beau jour de sa vie, que c'était.
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Mais il ne pouvait pas divorcer, pas s'il voulait être sénateur, voire plus. Il était plus facile à un chameau de passer par le chas d'une aiguille qu'à un divorcé de se faire élire au Congrès et, qui plus est, à la fonction suprême.
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Le cocher, qui avait ralenti les chevaux pour s'engager dans la longue allée privée bordée de chênes qui, depuis la grand route, menait à la maison de brique rouge, fit claquer son fouet pour relancer l'allure. La demeure, de style géorgien, avec ses quatre colonnes blanches couleur feuille morte dans la lumière de l'après-midi glacé, se dressait au sommet d'une pente douce.
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"Reste, le supplia-t-elle en silence. Reste avec moi. J'ai besoin de toi. Viens avec moi là-haut. Laisse-moi t'aimer."
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