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Critique de Camille_Pixie


Je suis toujours curieuse à l'idée de commencer une nouvelle dystopie et de découvrir quelle société à priori utopique a été inventée... Ici, les scientifiques ont découvert comment transférer une maladie à quelqu'un d'autre. Si l'on attrape quelque chose, un rhume, une grippe, la rougeole, il suffit de nous rendre dans un centre de transfert pour que notre maladie soit transférée à quelqu'un d'autre. A qui me dites vous ? Et bien aux criminels ! Ces derniers ne sont plus envoyés en prison mais sont condamnés à des maladies plus ou moins malignes en fonction de leurs infractions. Cela peut aller d'un simple rhume à une maladie mortelle comme la méningite qui oblige le patient criminel à être placé en quarantaine.
C'est dans ce monde de riches personnes en bonnes santé que vit Talia. Elle est d'ailleurs la fille du candidat au poste de premier ministre qui veut durcir encore les lois envers les criminels afin de rendre le pays le plus sûr possible.
Mais le jour où Talia va être atteinte d'une grippe et qu'elle va se rendre au centre de transfert, elle va y faire des rencontres qui vont changer sa vision du monde.

Cette idée de guérison par transfert est une idée excellente ! Pour ceux qui en bénéficient, voir une personne renifler ou se moucher est une exception qui les dégoutte au plus au point. Mais du coté du Barbican, où habitent ceux qui n'ont plus de travail, qui ont un casier judiciaire... la maladie est leur quotidien. Et pas seulement à cause des transferts, comme les médicaments ne sont plus utilisés, les microbes et les virus se propagent dans tous les sens.
Talia va y ouvrir les yeux, elle va se rendre compte que malgré tout ce que peut dire son père, tous les habitants de ce quartier défavorisé ne sont pas tous des voyous, qu'ils sont complètement laissés pour compte et qu'ils n'ont aucun moyen de s'en sortir.

J'ai aimé beaucoup aimé Talia qui même si elle est parfois impulsive, a une vraie volonté de s'élargir l'esprit et d'aider les autres. Enfin, d'aider ceux qu'elle a malencontreusement mis dans la panade.
Il y a un vrai suspense qui fait que j'avais envie d'en lire encore un chapitre, encore un chapitre ! D'ailleurs, le rythme est très rapide et chaque chapitre commence par le décompte jusqu'à l'élection qui fera de son père le prochain chef du gouvernement, ou pas...
L'héroïne est attachante et intelligente et j'ai adoré Galien et Tig. Lui fait ce qu'il peut pour rendre la vie des habitants du barbican meilleure et elle est celle qui a touchée Talia en plein coeur.



Bilan

Transférés est une très bonne dystopie aux personnages forts, qui savent se remettre en question, qui veulent un monde plus juste. Talia se retrouve confrontée entre ce qu'elle découvre du monde extérieur et le soutien qu'elle apporte à son père depuis toujours.
C'est un joli parallèle avec la manière dont les gouvernements actuels laissent un peu pour compte certains territoires de la société.
Je crois que je n'ai rien reprocher à ce livre. Je trouve que c'est une vraie réussite, surtout si on tient compte du fait que c'est le premier roman de l'auteure.
Je ne sais pas si l'auteure à l'intention d'écrire une suite ou non mais si cette histoire se suffit à elle-même, j'aimerais beaucoup retrouver Galien et Talia dans une suite !!
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