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Critique de Poniel


Ce livre m'intriguait depuis que j'en avais entendu parler. Les maladies des riches transmises aux criminels ? Voilà une idée de départ assez peu ordinaire.
Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre en débutant ma lecture, et je n'avais pas voulu lire trop de choses dessus pour me faire ma propre idée. Et au final, j'ai trouvé ça pas mal du tout !

L'histoire change un peu de celles des romans young adult que l'on trouve beaucoup actuellement. Alors oui, c'est une sorte de dystopie, mais je trouve que l'on entre dans un univers qui semble plus "réaliste" et proche de nous. du coup on s'intéresse plus facilement à l'histoire, parce qu'on se demande comment les choses ont évolué de cette façon. Avec ce postulat de départ, on a vraiment l'impression qu'il ne serait pas si difficile, dans le futur, de créer une société qui ferait cela (genre, les US), et c'est un peu flippant....

Les personnages sont plutôt intéressants, surtout le personnage principal, Talia, qui est la personne que l'on suit tout au long du livre. Elle a beau être riche et avoir un père dans les hautes sphères de la société, elle n'est pas pour autant fermée au monde et aux autres, et c'est d'ailleurs ce qui la fera entrer dans toute cette histoire. Il aurait été facile d'en faire un personnage entêté qui ne veut rien voir et rien entendre (il en existe beaucoup), mais ici, petit à petit, elle va pas mal se remettre en question, et évoluer. On n'est pas dans le "papa a raison" point final.
Galien et sa famille sont également intéressant à découvrir. Je suis en revanche un peu moins emballée par le père de Talia et ses "suiveurs", mais le roman fait sans doute exprès de nous les présenter sous un angle moins attachants.

Alors, les deux petits bémols, parce qu'il y en a tout de même:

Comme je le disais, l'histoire est intéressante, mais c'est vrai qu'au bout d'un moment l'aspect politique / inégalités sociales passe un peu au second plan, et du coup on a l'impression que cela ne va pas au bout des choses. C'est dommage.
Je pense que cela est peut être un peu lié à mon deuxième bémol, la fin. Alors attention, la fin est loin d'être mauvaise, mais elle est un peu trop "happy end" pour ce type d'histoire je trouve. Et puis elle m'a semblé un peu courte pour finir ce roman. On discute autour d'un lit d'hôpital et "pouf" les solutions apparaissent. Je trouve qu'une fin un peu plus longue et développée, ou là il aurait pu être fait un vrai bilan sur les inégalités et la situation n'aurait pas été mal. Voilà pourquoi je ne mets pas 5 étoiles.

Mais c'est tout de même un livre que je vous invite à découvrir. Il se lit vite, et nous amène à réfléchir sur cette société où la maladie est devenue une punition et où les bons soins ne sont accessibles qu'à des privilégiés.
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