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EAN : 9782221069103
238 pages
Robert Laffont (02/09/1992)
2.5/5   1 notes
Résumé :
En exploitant avec rigueur des sources pour la plupart inconnues, Olivier Blanc confirme avec brio ce que les uns pressentaient et que les autres redoutaient : la première République, née au son du canon de Valmy mais aussi sur le sang des massacres de septembre, s'est enfoncée dès ses débuts dans un bourbier de corruption et de sang où l'affairisme le plus éhonté s'est mêlé au chantage, au rançonnement et à la haute trahison.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Je termine ce livre un peu dépitée.
J'en attendais peut-être trop…

Cet ouvrage de Olivier Blanc qui n'a publié que deux articles dans les Annales Historiques de la Révolution française de 1989 à 2006, a été publié en 1992.
Il présente par différents chapitres les méfais de l'argent pendant la Révolution française et essaye de démontrer la corruption de certains hommes politiques : pour certains avérés comme Danton, Philippe d'Orléans, Mirabeau ou Louis XVI, mais aussi certains membres du Comité de Sûreté Générale comme Amar, ou comme Brissot. et Barère et même Fouquier-Tinville.

Un passage très intéressant sur l'affaire de la liquidation de la Compagnie des Indes et le dernier chapitre intéressant répertorie les différentes maisons de santé qui permettaient à ceux qui avaient les moyens d'échapper au rasoir national !

Corrompus et corrupteurs, ils entretenaient des liens avec le gouvernement Pitt qui désirait la guerre à outrance afin de faire tomber toute velléités de réforme de la société française.
Mais tout ne peut s'expliquer par la corruption et les finances...

L'auteur manque de références sérieuses : il s'appuie sur des mémoires sujettes à caution et des travaux d'historiens non sourcées, mais le sujet est intéressant et gagne à être approfondi.

En espérant que son livre sur les hommes de Londres, publié en 1989, amène plus de réponses
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Cambon, dans son rapport sur la dette publique présenté le 15 août 1793 à la Convention : "C'est peut-être à l'existence de ces emprunts que nous devons le commencement de la Révolution ; le gouvernement embarrassé pour acquitter les engagements qu'il avait contractés, convoque les Etats Généraux pour y pourvoir. Les portefeuilles regorgeaient d'effets royaux ; les propriétaires de ces effets, craignaient de perdre leurs capitaux, prirent le masque révolutionnaire et se réunirent aux amis de la République ; dès lors, c'est de ce foyer que partit le feu sacré qui enflamma les âmes le 14 juillet et les 5 et 6 octobre 1789".
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N'y aurait-il pas eu des tentatives réitérées et combinées de
déconsidérer la Convention dans l'opinion publique, de favoriser la
multiplication — ou la division — des partis, de susciter les excès
des tribunaux d'exception, de rendre le pays ingouvernable ?
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C'est dans ce lieu (la maison de Barère à Clichy-la-Garenne), dit Vilate, que se dressaient des listes de victimes pour l'échafaud après la loi du 22 prairial, c'est là aussi que, vraisemblablement, fut méditée la perte de Robespierre combinée par certains membres des deux comités de gouvernement, de connivence avec les représentants terroristes et concussionnaires tels Fouché, Barras, Rovère, Merlin de Thionville, Panis, Tallien, etc..., qui croyaient non sans raison qu'une menace planait sur leur tête. Mais Robespierre eut le tort, qui lui fut fatal, de croire à la loyauté de ses collègues des comités qui le méprisaient du fait de son incorruptibilité et de sa très grande popularité au club des Jacobins et dans dans les sections.
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"On connait l'apparent paradoxe formulé par Rivarol dès les premiers mois de la Révolution : "Soixante mille capitalistes et la fourmilière des agioteurs ont décidé la Révolution... Ils voulaient que M. Necker régnât pour les payer ; qu'on essayât une révolution pour les payer ; que tout fût renversé pourvu qu'on les payât. Ils ne concevaient pas que l'Assemblée nationale fut autre chose qu'un comité de finances..."
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Videos de Olivier Blanc (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Olivier Blanc
Olivier Blanc - Marie-Olympe de Gouges 1748-1793 .A l'occasion des "Rendez-vous de l'Histoire" de Blois 2014, rencontre avec Olivier Blanc autour de son ouvrage "Marie-Olympe de Gouges 1748-1793" aux éditions Tallandier. http://www.mollat.com/livres/blanc-olivier-olympe-gouges-une-femme-libertes-9791021004290.html Notes de Musique : PORPORA - _Alto Giove_ from Polifemo. Free Music Archive.
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