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EAN : 9782874261831
34 pages
Alice Jeunesse (17/01/2013)
4.19/5   35 notes
Résumé :
Dans la vallée des moulins, vivaient des hommes,
des femmes et des enfants semblables à tous les autres.
Puis, un jour, les Machines Parfaites sont arrivées.
Il suffisait alors aux habitants de la vallée d'appuyer
sur un bouton pour vivre dans un monde parfait.
C'est ainsi que tous cessèrent de rêver. Tous ?
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Avant, dans la Vallée des Moulins, vivaient des gens comme vous et moi... Mais un jour, les Machines Parfaites sont arrivées. Et à partir de ce moment-là, pour vivre quelque chose de parfait, il ne suffisait plus que d'appuyer sur un bouton ! le village oublia jusqu'aux vieux moulins et au vent qui les faisait tourner... les habitants du village oublièrent jusqu'à rêver, tout simplement... Tous... sauf Anna, la couturière qui aspirait toujours à broder de la dentelle de mer, des boutons d'étoiles, des manteaux de nuages...
Devra-t-elle, elle aussi, se résoudre, devenir l'objet des machines et abandonner ses rêves ? Mais qui est-donc cet Homme Oiseau qu'elle rencontre une nuit ?
Mon avis : Quel bien joli nom que cette Vallée des Moulins… un nom qui donne envie d'y vivre, un nom plein de poésie… Malheureusement, la présence des Machines Parfaites qui permettent d'accéder à tout si l'on accepte d'en être complètement dépendant me gène beaucoup et m'enlève toute envie de rêver m'y établir… peut-être parce qu'elles font de ce pays un pays qu'il me semble connaître, un pays que je touche du doigt tous les jours, un pays qui me désole… Pas vous ? Je ne peux m'empêcher de m'identifier à Anna, cette petite couturière aux cheveux flamboyants qui ne veut pas renoncer aux rêves… Une histoire qui ressemble à un conte philosophique empreint de poésie et qui nous démontre qu'en oubliant nos rêves, nous n'oeuvrons plus pour leur donner forme, alors qu'il faudrait peu de chose pour y parvenir : un peu de volonté, suivie de patience. Quand j'ai trouvé cet album dans la pile des livres qui m'ont été attribués au hasard pour mon prochain comité lecture, j'ai été subjuguée par l'illustration de la première de couverture : toute entourée par les boules aériennes des pissenlits, Anna et sa longue chevelure rousse, emportée par le vent, ne nous laisse plus la lâcher. On retrouve d'ailleurs cette couleur ardente pour le pantalon de l'Homme-Oiseau qui, lui aussi, refuse d'appuyer sur des boutons ou de se brancher à des machines, aussi parfaites soient-elles, pour réaliser ses voeux. Les illustrations, magistrales, sont sur double page. Elles accompagnent très bien le récit, aussi bien quand elles représentent le monde uniforme et aseptisé qu'ont fait naître les Machines Parfaites – et où les touches d'orange vif rappellent l'espoir d'un changement nécessaire – que quand elles redonnent sa place à la rêverie…
Tout cela réuni nous offre une bien jolie leçon de vie...
Mais au fait, dites-moi, qu'avez-vous donc fait de vos rêves ?
Public : à partir de six – sept ans.
Si vous voulez vous rendre sur le site de l'auteure, Noelia Blanco, vous pouvez suivre cette adresse :
http://noeliablanco.com/
Si vous voulez vous rendre sur le site de l'illustratrice, Valeria Docampo, vous pouvez suivre cette adresse :
http://valeriadocampo.com/
Si vous voulez vous rendre sur son blog, vous pouvez suivre cette adresse :
http://docampo-valeria.blogspot.fr/
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Une belle histoire avec une belle morale.

Dans la Vallée des Moulins les Machines Parfaites rendent tout parfait autour d'elles les gens arrêtent alors de rêver. Heureusement deux étranges personnages sont pleins d'espoirs et de rêves, ils vont donné un nouveau souffle à la Vallée des Moulins.

Les illustrations ne m'ont pas entièrement convaincue mais on se laisse quand même aller à rêver.
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"Grâce aux Machines Parfaites, tout était parfait. Il suffisait d'appuyer sur un bouton pour vivre un moment parfait, manger un dessert parfait, avoir un ami parfait,... Alors, à quoi bon demander aux étoiles filantes d'exaucer les vœux ? C'est ainsi que les habitants de la Vallée des Moulins cessèrent de rêver "

Imaginez un monde où la technologie prendrait le dessus sur nos vies, où ces dernières seraient monotones,... Ha c'est déjà en partie le cas et vous pensez que les machines ne peuvent remplacer les êtres humains, les forces de la nature et le pouvoir de rêver ?!
Cet album est fait pour vous !

Prenez-en plein les yeux avec les illustrations de Valeria Docampo tantôt ternes et sombres pour les Machines Parfaites et ceux qui ne rêvent plus, tantôt lumineuses, pour ceux qui croient encore en leurs rêves.

Prenez en pleine figure le texte engagé et poétique de Noelia Blanco.

Ouvrez maintenant les fenêtres.. le vent souffle-t-il dans vos cheveux ? Oui ? Rassurez-vous ! Vos rêves ne sont certainement pas perdus :)
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Dans la vallée des Moulins, hommes, femmes et enfants vivent heureux, tout simplement. Mais un jour, les machines parfaites arrivent. Les habitants de la vallée des Moulins n'ont plus qu'à appuyer sur des boutons pour obtenir tout ce qu'ils souhaitent. Peu à peu, ils oublient leurs rêves... Tous ? Non...

***

Quel bel album onirique ! Avec beaucoup de poésie, il dresse un constat glaçant, nous montrant à quel point les machines nous déshumanisent, nous enlèvent nos rêves, nous uniformisent. Un thème qui me semble on ne peut plus actuel de notre société où la technologie, les machines et l'intelligence artificielle prennent de plus en plus de place.

Heureusement il reste quelques personnes encore capables de se questionner, d'imaginer. Des personnes comme notre petite héroïne, la couturière, qui cherche, qui tâtonne, qui rencontre uu homme-oiseau qui lui aussi a un rêve... Une rencontre qui agit comme un déclic.

J'avais déjà beaucoup apprécié le style graphique de Valeria Docampo dans La grande fabrique de mots, dont je vous ai parlé plus bas, et c'est encore une fois tout émerveillée que je ressors de la lecture de ce petit bijou. C'est doux, tantôt sombre et terne, quand les machines parfaites débarquent, tantôt lumineux, quand le vent refait surface et redonne vie et espoir.

Un album magique et poétique, une invitation à rêver, toujours !

~

https://www.instagram.com/p/CzHGx2xK6l7/?igshid=MzRlODBiNWFlZA==
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Et si les machines suffisaient à l'homme. Et si ces machines créaient un monde tellement parfait que les habitants ne croyaient plus aux étoiles filantes pour exaucer leurs voeux.
Mais Anne, une couturière du village en a décidé autrement.

Voici un très bel album, avec de sublimes illustrations, une belle histoire où les rêves priment.
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critiques presse (2)
Ricochet
05 novembre 2013
Les deux auteures proposent une variation poétique et délicate sur nos sociétés où l’humain a bien du mal à garder, trouver sa place.
Lire la critique sur le site : Ricochet
LaPresse
11 juin 2013
Le texte de Blanco regorge de petites perles poétiques et est merveilleusement enveloppé des illustrations vaporeuses de Docampo. Les couleurs sombres s'allient à la présence des machines alors que le doré éclate au moment où les habitants retrouvent le goût de rêver.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
"Dans la Vallée des Moulins, vivaient des hommes ,des femmes et des
enfants semblables à tous les autres. Puis, un jour, les Machines
Parfaites sont arrivées. Grâce aux Machines Parfaites, tout était
parfait. Il suffisait d'appuyer sur un bouton pour vivre un moment
parfait, manger un dessert parfait, avoir un ami parfait...
Alors, à quoi bon demander aux étoiles filantes d'exaucer les voeux ?
C'est ainsi que les habitants de la Vallée des Moulins cessèrent de
rêver."
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Depuis que les Machines Parfaites
s'occupent de tout, Anna ne fait plus que de petites retouches.
Cependant, chaque fois que l'aiguille perce l’étoffe,
elle s'imagine broder de la dentelle de mer,
des boutons d'étoiles, des manteaux de nuages...
Le soir, quand la lune se lève,
les Machines Parfaites endorment le vilage.
Seule Anna reste éveillée.
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"J'essaie de voler. Je veux danser avec les nuages, voir le monde à l'envers !"
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Il suffisait d'appuyer sur un bouton pour vivre un moment
parfait, manger un dessert parfait, avoir un ami parfait...
Alors, à quoi bon demander aux étoiles filantes d'exaucer les voeux ?
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A l'aube, un bruit tire tout le village de sa torpeur. Un son rauque, comme la respiration profonde de quelqu'un qui se réveille d'un sommeil de plusieurs siècles. Ce sont les moulins qui commencent à se dégourdir les bras.
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