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Matt Scudder tome 18 sur 18
EAN : 9782702144602
272 pages
Calmann-Lévy (21/01/2015)
3.7/5   5 notes
Résumé :
C’est toute la vie de Matt Scudder, l’un des plus grands personnages de roman policier, que Lawrence Block nous laisse entrevoir au fil des onze nouvelles de ce recueil. Du privé alcoolique qui a quitté la police après avoir tué accidentellement une fillette lors d’une fusillade à celui qui, maintenant sobre, continue inlassablement de traquer le crime, nous assistons aussi à tous les changements de la ville que jamais il ne quitta. Cette ville, c’est la New York de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Dans ce livre, l'éditeur nous propose une douzaine de nouvelles inédites de Lawrence Block ayant pour héros Matt Scudder. Grande figure du héros de polar américain, Matt Scudder est un ancien flic qui a quitté la police après avoir tué accidentellement une fillette lors d'une fusillade. Cet accident détruit sa vie personnelle, il divorce, ne voit presque plus ses enfants et devient détective privé et alcoolique. Ce n'est que bien plus tard qu'il essaiera d'arrêter de boire et qu'il commencera à fréquenter assidument les réunions des Alcooliques Anonymes.

Ces nouvelles, écrites à différents moments de la vie de Scudder, sont un bon résumé de l'évolution de sa vie et il ravira ses fans dont je fais partie ! C'est à mon avis le personnage de privé qui a le plus d'épaisseur psychologique dans la littérature policière.

Ici nous le retrouvons à différents moments de sa vie, soit au début quand il est encore un pilier de bar et qu'il doit démêler les histoires d'autres marginaux. Soit quand il est plus "clean" et qu'il traite des affaires avec beaucoup de diplomatie. En bon privé, il va toujours chercher la vérité plutôt que le coupable, quitte même à modifier un peu les faits et à aider un peu la réalité pour rester fidèle à ses convictions et à son humanité.

Dans la postface, Lawrence Block nous raconte à quels moments ces nouvelles on été écrites et pourquoi il ne réussit pas à abandonner son héros...
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"La musique et la nuit": titre de ce recueil de nouvelles, titre également de l'une de ces nouvelles, mais aussi du morceau de jazz éponyme.
La nouvelle n'est pas mon genre de prédilection, et en fait, quand j'ai acheté ce Lawrence Block au village du livre de Montolieu, je n'avais pas vu qu'il en constituait un recueil.
Mais je n'ai pas été décu, on y retrouve le Matt Scuders que l'on aime, et il dévoile même par moment, sa ou ses petits parts d'ombre. Tout son entourage habituel est également présent: Elaine, bien sûr, ancienne call-girl, le patron irlandais de son pub de prédilection...
Un très agréable moment de lectures; plutôt de très agréables instants de lecture, puisqu'il est ainsi permis de séquencer avec ce genre littéraire.
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critiques presse (1)
LeFigaro
02 février 2015
Témoin de la déréliction de l'homme moderne dans l'immense ville aux douleurs anonymes, peintre extralucide des catastrophes sociales en cours, de la fraude subséquente et désordres afférents, Lawrence Block est un magnifique écrivain de langue anglaise.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Les mots, les rires, parfois même les heures passées immobiles sur la banquette en attendant que le jour se lève derrière les fenêtres de chez Grogan veulent dire qu’il existe un havre pour chacun d’entre nous, un lieu où personne ne juge ni ne condamne, où l’on peut être exactement ce que l’on est, défait, immoral, brisé. Ils ont des défauts, ces deux êtres, mais ils sont parfaits.
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Pour un adolescent comme moi, qui commençais juste à apprendre les mille et une manières qu’a le monde de vous pousser à compromettre ce qu’il y a de meilleur en vous, à comprendre que la plupart des adultes mentent...
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Je n’ai jamais su comment on pense soudain à quelque chose, comment une information mineure peut déclencher une révélation capitale. Les idées semblent me venir, c’est tout. Et là, j’en tenais une, et ce fut comme un déclic en moi, une tension qui se relâchait brusquement.
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Quand quelqu’un te met de l’argent dans la main, tu refermes la main et tu empoches. J’avais bien retenu la leçon, et jamais eu à regretter de l’appliquer. Je ne me baladais pas la main tendue et n’acceptais jamais le pognon de la drogue ou d’un crime, mais je ne refusais jamais ce qui se présentait d’argent propre, même si certaines sommes n’auraient pas passé avec succès le test des rayons X.
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Le sexe, à cette époque, n’était généralement pas entièrement consommé. Les jeunes filles se donnaient un mal fou pour rester vierges, au moins au sens purement technique, et si ce n’est jusqu’au mariage, du moins jusqu’à ce qu’elles entretiennent ce qu’on appelle aujourd’hui une relation sérieuse.
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Videos de Lawrence Block (36) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Lawrence Block
Cercle polar : quand les héros s'incrustent. .Cercle polar : quand les héros s'incrustent. Allez savoir pourquoi ! Il arrive parfois q'un héros s'impose à un auteur, jusqu'à ne plus le quitter, jusqu'à vieillir ensemble. le phénomène n'est pas nouveau. Philip Marlowe et Raymond Chandler, Agatha Christie et Hercule Poirot, Arthur Conan Doyle et Sherlock Holmes sont des couples mythiques. Et le phénomène se poursuit, plus encore peut-être depuis le succès des séries télévisées. Fred Vargas et son commissaire Adamsberg, Michael Connelly et Harry Bosch finiront pas fêter leurs noces d'or pour le plus grand bonheur de leurs lecteurs. Car le plaisir est grand, en ouvrant chaque nouvel épisode de leurs aventures, de prendre des nouvelles de ces amis de papier comme on s'inquiète de la santé de nos proches. Matt Scudder va-t- il replonger dans l'alcool, se demandait-on à chaque épisode de la série de Lawrence Block. Ces héros que l'on dit récurrents sont plus nombreux que jamais, en voici trois que vous ne connaissez peut-être pas encore... « le Joker » de John Burdett (Presses de la Cité) « Une affaire d'hommes » de Todd Robinson (Gallmeister) « Aux vents mauvais » de Elena Piacentini (Au-delà du raisonnable)
+ Lire la suite
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