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Matt Scudder tome 6 sur 18

Daniel Lemoine (Traducteur)
EAN : 9782070495399
320 pages
Gallimard (21/04/1995)
3.84/5   22 notes
Résumé :
Matt Scudder, l'ancien flic, le privé clandestin, picolait tant et plus, un peu partout et, de temps en temps, entre deux cuites, s'attaquait à une histoire dingue :faux Irlandais faisant dans le rackett, barmen voleurs, faucheurs de registres comptables un peu maquillés, tueurs de dames déguisés en braves gens.

Source : Gallimard
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Une nouvelle aventure de Matthew Scudder, la sixième me semble-t-il de cet ex-flic alcoolique devenu détective privé
Une femme est assassinée chez elle. On fait chanter un propriétaire de bar après lui avoir dérobé sa comptabilité truquée. Voilà deux enquêtes pour Matt Scudder, notre détective qui cherche à se sortir de son alcoolisme chronique. Deux l'enquête qui semble n'avoir rien en commun. Sauf peut-être le bar que fréquente notre détective. 10 ans après les faits Scudder
revisite cette histoire alors qui s'est sorti de son alcoolisme. Il nous fait visiter une ville qui n'existe plus des endroits totalement disparus et des protagonistes qui sont soit mort soit déjà en taule, soit très loin de New-york. Notre privé revient sur son passé. Il semblerait qu'il n'arrive pas à voir le présent. Il ne se voit tout bonnement pas au présent. Il est hanté par ce passé, il se voit comme un ancien flic qui aurait tout perdu. Un ex-mari qui n'a rien fait pour sauver son mariage. Ces deux enquêtes ne sont que le prétexte pour revenir sur le parcourt de notre détective. Et s'il revient sur ces lieux et ces histoires de vengeance sanglante et d'amitié trahi c'est sans doute pour mieux s'en sortir. Car Matthew Scudder mesure combien l'atmosphère nocturne et enfumée de ces bars qu'il a fréquentés et où il a picolé était vraiment glauque. Car il s'aperçoit qu'à travers ses yeux la ville était réduite à un itinéraire d'alcoolique passant de troquets en bistrots, de bars en pubs pour finir dans une piaule minable pour sécrouler au matin de beuveries sans fin. Une vie sans amour où la solitude et les trahisons finissent par tout corrompre. Block nous offre ici deux très beaux récits entrecroisés empreints de nostalgie. Deux enquêtes entremêlées qui font de ce bouquin un parfait roman noir très prégnant.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Le 6e tome de la geste de Matt Scudder est un gros flash-back qui ramène notre alcoolo préféré et ses potes au milieu des années 70. Un barman braqué est le point de départ d'un récit qui vagabonde agréablement au milieu d'une bande de piliers de bar fort sympathiques. Matt saura débusquer la brebis galeuse. Une grande réussite.
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Ce sixième Matt Scudder est flash-back qui ramène notre héros, déjà divorcé et ancien flic, et, authentique pilier de bar, quand il picolait bière, bourbon, whiskies,
Des patrons de bar se font braquer, deux autres se font voler leur livre de "Comptabilité", une femme est assassinée chez elle. Ces deux dernières affaires s'entremêlent et on suit Matt Scudder le pilier de bistrots qui, entre deux cuites et gueules de bois, parvient à mener son enquête.
Deux affaires donc. de la nostalgie; de la solitude et de l'alcool.
Un excellent roman noir.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Mais son associé et lui avaient appelé leur établissement : Le Miss Kitty. Presque tout le monde supposait que c’était une allusion à « Gunsmoke », le célèbre feuilleton télévisé, mais ils s’étaient inspirés d’un bordel de Saigon. En ce qui me concernait, je picolais essentiellement chez Jimmy Armstrong, dans la Neuvième Avenue, entre la Cinquante-septième et la Cinquante-huitième. Le Miss Kitty se trouvait sur la Neuvième, juste sous la Cinquante-sixième et était, à mon goût, un peu trop grand et bruyant. Je n’y allais pas pendant les week-ends, mais les soirs de semaine, tard, quand la foule était moins nombreuse et que le niveau sonore baissait, ce n’était pas un endroit désagréable.
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Morrissey ne fermerait pas avant neuf ou dix heures du matin. L’heure légale de fermeture des bars, dans la ville de New York, est quatre heures du matin, une heure plus tôt le samedi soir, mais Morrissey était un établissement clandestin, si bien qu’il n’était pas tenu par ce type de réglementation. L’endroit se trouvait au premier étage, dans un des immeubles d’un pâté de maisons en briques situé dans la Cinquante-et-unième rue, entre la Onzième et la Douzième avenue. Environ un tiers des immeubles voisins étaient abandonnés, leurs fenêtres fermées par des planches ou brisées, certaines entrées barrées par des blocs de béton.
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— L’accord perdu, dit quelqu’un (et quelqu’un d’autre ajouta :) Ecoutez bien, c’est de la poésie.
— Je voulais appeler mon bistro Le fer à cheval et la grenade, dit Skip. Vous savez ce qu’on dit : arriver tout près ne compte pas sauf avec les fers à cheval et les grenades.
— C’est un bon nom, dit Billie Keegan.
— Mon associé détestait, dit Skip. Ce connard de Kasabian, il a dit que c’était pas un nom de bistro, que ça faisait penser à un nom de magasin de jouets pour les gosses de riches des écoles privées. Mais je ne sais pas. Le fer à cheval et la grenade, j’aime bien.
— Le trou du cul et la ganache, dit quelqu’un.
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Le pétard est une arme redoutable. Avec la même charge et une enveloppe en métal ou lieu d’un tube en carton, tu aurais une arme au lieu d’un jouet. Si tu allumes un de ces petits trucs et que tu oublies de le lâcher, il faudra que tu apprennes à faire des tas de choses indispensables de la main gauche. Au bruit, ça ressemblait davantage à un coup de feu, insista Bobby. Comme de la dynamite, une grenade ou un truc de ce genre. On aurait dit cette foutue saloperie de troisième guerre mondiale, si vous voulez mon avis.
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— Regardez l’acteur, dit affectueusement Skip. Il ne vous plaît pas, ce type ? Combattant dans les tranchées, prenant des montagnes balayées par le vent, pataugeant dans la boue. Bobby Ruslander, vétéran couturé de mille batailles.
— Mille bouteilles, tu veux dire, fit quelqu’un.
— Putain d’acteur, dit Skip en tendant la main et en ébouriffant les cheveux de Bobby. « Ecoutez, j’entends rugir le canon. » Tu connais cette histoire ?
— C’est moi qui te l’ai racontée.
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Vidéo de Lawrence Block
Cercle polar : quand les héros s'incrustent. .Cercle polar : quand les héros s'incrustent. Allez savoir pourquoi ! Il arrive parfois q'un héros s'impose à un auteur, jusqu'à ne plus le quitter, jusqu'à vieillir ensemble. le phénomène n'est pas nouveau. Philip Marlowe et Raymond Chandler, Agatha Christie et Hercule Poirot, Arthur Conan Doyle et Sherlock Holmes sont des couples mythiques. Et le phénomène se poursuit, plus encore peut-être depuis le succès des séries télévisées. Fred Vargas et son commissaire Adamsberg, Michael Connelly et Harry Bosch finiront pas fêter leurs noces d'or pour le plus grand bonheur de leurs lecteurs. Car le plaisir est grand, en ouvrant chaque nouvel épisode de leurs aventures, de prendre des nouvelles de ces amis de papier comme on s'inquiète de la santé de nos proches. Matt Scudder va-t- il replonger dans l'alcool, se demandait-on à chaque épisode de la série de Lawrence Block. Ces héros que l'on dit récurrents sont plus nombreux que jamais, en voici trois que vous ne connaissez peut-être pas encore... « le Joker » de John Burdett (Presses de la Cité) « Une affaire d'hommes » de Todd Robinson (Gallmeister) « Aux vents mauvais » de Elena Piacentini (Au-delà du raisonnable)
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