Jean-Philippe Blondel/5
44 notes
"C'est à cause du nouveau proviseur - M. Langlois (...). De ses discours autoritaires. De sa façon d'insister sur tous les mots négatifs qu'il emploie : ne pas, interdit, plus jamais, personne. De la manière dont ils le regardaient tous - comme des moutons -, les yeux mouillés, un regard glissé par en dessous, obéissants, jugulés. Ça m'a bouffé." On a beau être un élève réservé, sans histoires, il y a des sermons, des injustices, qui ne passent pas. Camé... >Voir plus
Résumé :
"C'est à cause du nouveau proviseur - M. Langlois (...). De ses discours autoritaires. De sa façon d'insister sur tous les mots négatifs qu'il emploie : ne pas, interdit, plus jamais, personne. De la manière dont ils le regardaient tous - comme des moutons -, les yeux mouillés, un regard glissé par en dessous, obéissants, jugulés. Ça m'a bouffé." On a beau être un élève réservé, sans histoires, il y a des sermons, des injustices, qui ne passent pas. Camé... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20)
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Le narrateur a seize ans et est en première ES. C'est un élève lambda, réservé, sans histoire. Un rêveur qui passe son temps à observer, contempler le monde. Et son monde, justement, change radicalement le jour où le proviseur décide de mettre un terme au laisser-aller ambiant. Pour lui, avant d'être un lieu de vie, le lycée doit être un lieu de travail. La reprise en main se fait à coup de mesures de rétorsions inédites : tenue impeccable exigée, plus personne d'assis dans les couloirs, interdiction aux amoureux de « se frotter », etc. de la discipline et de l'autorité avant toute autre considération. Effaré par le manque de réaction de ses camarades, l'adolescent va s'insurger à sa façon. Caméra au poing, il va filmer les petits riens du quotidien pour montrer que le lycée, c'est aussi et surtout la vie.
Jean-Philippe Blondel est prof d'anglais, il connaît parfaitement les rouages de l'administration scolaire. Il sait que, d'un établissement à l'autre, le personnel de direction peut imposer sa patte de manière plus ou moins intelligente. Et s'il prend soin de préciser à la fin de son texte que « ceci est une oeuvre de fiction, toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé serait purement fortuite », son histoire sent le vécu à plein nez.
« Un endroit pour vivre » n'est pas une ode au laxisme post soixante-huitarde.C'est plus fin. Avec sa caméra, son personnage capte une humanité en mouvement. L'amour bien sûr, mais aussi l'amitié, le dialogue permanent entre enseignants et élèves, la souffrance, la violence, la haine, la solidarité ou le courage. La vie dans toute sa diversité, encore et toujours. L'acte militant est ici relaté dans un long monologue, d'une seule voix. A l'image de cette collection dont je ne cesse de vous vanter les mérites depuis plusieurs mois.
Lien : http://litterature-a-blog.bl..
Jean-Philippe Blondel est prof d'anglais, il connaît parfaitement les rouages de l'administration scolaire. Il sait que, d'un établissement à l'autre, le personnel de direction peut imposer sa patte de manière plus ou moins intelligente. Et s'il prend soin de préciser à la fin de son texte que « ceci est une oeuvre de fiction, toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé serait purement fortuite », son histoire sent le vécu à plein nez.
« Un endroit pour vivre » n'est pas une ode au laxisme post soixante-huitarde.C'est plus fin. Avec sa caméra, son personnage capte une humanité en mouvement. L'amour bien sûr, mais aussi l'amitié, le dialogue permanent entre enseignants et élèves, la souffrance, la violence, la haine, la solidarité ou le courage. La vie dans toute sa diversité, encore et toujours. L'acte militant est ici relaté dans un long monologue, d'une seule voix. A l'image de cette collection dont je ne cesse de vous vanter les mérites depuis plusieurs mois.
Lien : http://litterature-a-blog.bl..
Dans un lycée privé, le nouveau directeur annonce à tous que ce lieu est réservé au travail et non un lieu pour vivre. Il interdit tout rapprochement physique dans l'enceinte du lycée, on ne s'enlace plus, on ne s'embrasse plus, on bosse !!!
Ce nouveau règlement choque profondément notre narrateur rêveur. Il décide à sa manière de protester et pour ça, il cherche un moyen original. Il finit par trouver une solution qui correspond tout à fait à son caractère contemplatif... Il va tourner un petit film sur les moments de tendresse et d'intimité des autres élèves. Baisers langoureux ou baisers volés, dispute et réconciliation, il va tout enregistrer.
Une fois n'est pas coutume avec un roman de JP BLONDEL, j'ai terminé ma lecture en laissant tomber une ou deux petites larmes. Hé oui, une fois de plus, j'ai été touchée par cette plume pleine de sensibilité et d'humanité.
Lien : http://www.livr-esse.com/art..
Ce nouveau règlement choque profondément notre narrateur rêveur. Il décide à sa manière de protester et pour ça, il cherche un moyen original. Il finit par trouver une solution qui correspond tout à fait à son caractère contemplatif... Il va tourner un petit film sur les moments de tendresse et d'intimité des autres élèves. Baisers langoureux ou baisers volés, dispute et réconciliation, il va tout enregistrer.
Une fois n'est pas coutume avec un roman de JP BLONDEL, j'ai terminé ma lecture en laissant tomber une ou deux petites larmes. Hé oui, une fois de plus, j'ai été touchée par cette plume pleine de sensibilité et d'humanité.
Lien : http://www.livr-esse.com/art..
1 jeune lycéen, un directeur -M. Langlois- qui décrète un beau jour que le lycée n'est pas un lieu de vie, mais un lieu de travail ! Finis les petits bécots entre deux cours, ou tout autre forme de sollicitation commune qui ne soit pas liée au travail. le protagoniste, caméra au poing, décide de saisir la vie dans ce lycée, 5 minutes 30 de révolte personnelle d'abord, puis de joie, d'amour, de tristesse, de vie ! Jusqu'à l'apothéose (tout en douceur) finale.
Une belle lecture, qui sera lu aux 3èmes par mon collègue préféré, qui ravira tous, j'en suis certaine !
Une belle lecture, qui sera lu aux 3èmes par mon collègue préféré, qui ravira tous, j'en suis certaine !
Ici il s'agit d'évoquer par le biais du narrateur les notions de vie, d'autorité et d'amour dans le cadre du lycée. Mais je présente mal le récit... ça n'a rien de didactique ! C'est simplement l'histoire d'un adolescent qui s'insurge contre les décisions autoritaires du nouveau proviseur de son établissement scolaire, qui, sous couvert de "correction" cherche à gommer toute trace de vie dans l'enceinte du lycée. le narrateur va donc monter un petit clip dans lequel il a filmé la tendresse et l'amour chez ses camarades, des adolescents qui s'embrassent, se regardent ou se tiennent par la main...
Je vous laisse découvrir le reste de ce texte au ton juste que j'ai trouvé très beau.
Je vous laisse découvrir le reste de ce texte au ton juste que j'ai trouvé très beau.
Encore un merveilleux livre de Jean-Philippe Blondel, écrit tout en finesse et sensibilité et cette collection d'une seule voix est vraiment magnifique.
Du coté de l'histoire:Nous suivons un élève de première.
Il est nouveau dans ce lycée, il se sent différent des autres mais ne sait pas pourquoi, il est toujours dans l'observation des autres lycéens.
Le proviseur de ce lycée est une personne autoritaire et exigeant, il tient à ce que son établissement redevienne un lieu dédié exclusivement au travail et condamne toute autre forme de vie dans son établissement.
Touché par ce nouveau règlement, notre jeune héros décide alors avec une petite caméra de filmer des couples qui s'embrassent mais qui se déchirent aussi, il décide de filmer ainsi la vie. Durant les pauses, il s'anime avec sa caméra et son projet devient connu de tous, il reçoit soutien et encouragements de ses camarades mais aussi de certains professeurs qui lui suggèrent de filmer aussi la "haine". Ce projet le rend vivant, fait battre son coeur et à la fin du film comme du roman c'est lui qui va renaître. C'est alors qu'il comprend pourquoi il n'a été jusque là que simple observateur de ses courtes relations passées.
Du coté de l'écriture: Comme toujours avec Jean-Philippe Blondel, les mots dansent sous nos yeux, sa plume fluide et merveilleuse nous fait passer un excellent moment de lecture. Sa sensibilité, sa justesse des mots et sa pudeur nous emporte comme toujours. J'ai été touchée et émue à la fin de ce roman qui nous décrit si justement les sentiments que ressent notre narrateur. le fait que le jeune héros n'ai pas de nom permet de s'identifier facilement au personnage et cette collection d'une seule voix est vraiment bien mise en avant avec ce si joli texte.
En conclusion: J'ai simplement adoré ce court roman qui se lit d'une traite, il confirme une fois de plus le talent d'écriture de Jean-Philippe Blondel et me conforte dans mon idée que c'est un de mes auteurs «chouchou». Bien sure je le conseille fortement à toutes et tous, adolescents ou non.
Lien : http://aupaysdelire.blogspot..
Du coté de l'histoire:Nous suivons un élève de première.
Il est nouveau dans ce lycée, il se sent différent des autres mais ne sait pas pourquoi, il est toujours dans l'observation des autres lycéens.
Le proviseur de ce lycée est une personne autoritaire et exigeant, il tient à ce que son établissement redevienne un lieu dédié exclusivement au travail et condamne toute autre forme de vie dans son établissement.
Touché par ce nouveau règlement, notre jeune héros décide alors avec une petite caméra de filmer des couples qui s'embrassent mais qui se déchirent aussi, il décide de filmer ainsi la vie. Durant les pauses, il s'anime avec sa caméra et son projet devient connu de tous, il reçoit soutien et encouragements de ses camarades mais aussi de certains professeurs qui lui suggèrent de filmer aussi la "haine". Ce projet le rend vivant, fait battre son coeur et à la fin du film comme du roman c'est lui qui va renaître. C'est alors qu'il comprend pourquoi il n'a été jusque là que simple observateur de ses courtes relations passées.
Du coté de l'écriture: Comme toujours avec Jean-Philippe Blondel, les mots dansent sous nos yeux, sa plume fluide et merveilleuse nous fait passer un excellent moment de lecture. Sa sensibilité, sa justesse des mots et sa pudeur nous emporte comme toujours. J'ai été touchée et émue à la fin de ce roman qui nous décrit si justement les sentiments que ressent notre narrateur. le fait que le jeune héros n'ai pas de nom permet de s'identifier facilement au personnage et cette collection d'une seule voix est vraiment bien mise en avant avec ce si joli texte.
En conclusion: J'ai simplement adoré ce court roman qui se lit d'une traite, il confirme une fois de plus le talent d'écriture de Jean-Philippe Blondel et me conforte dans mon idée que c'est un de mes auteurs «chouchou». Bien sure je le conseille fortement à toutes et tous, adolescents ou non.
Lien : http://aupaysdelire.blogspot..
Citations et extraits (7)
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De l'amour.
Les cinq lettres les plus dévoyées – les plus répétées – les plus insignifiantes – les plus cinglantes – les plus piétinées – les plus résistantes.
De l'amour encore.
De toutes les couleurs.
De toutes les manières.
Et sous toutes ses formes.
Et moi – la main qui ne tremble pas – l’œil rivé à l'image – détaché et pourtant extraordinairement présent.
Les cinq lettres les plus dévoyées – les plus répétées – les plus insignifiantes – les plus cinglantes – les plus piétinées – les plus résistantes.
De l'amour encore.
De toutes les couleurs.
De toutes les manières.
Et sous toutes ses formes.
Et moi – la main qui ne tremble pas – l’œil rivé à l'image – détaché et pourtant extraordinairement présent.
Yvan n'a rien dit, hier soir. Il a juste hoché la tête. Et il a quitté les lieux avant que je range mon matériel. Clément et Céline étaient déjà loin. J'étais tout seul dans la cour. Je me sentais en paix et en guerre. Isolé et nombreux. Jamais je n'avais été aussi nombreux. Jamais je ne m'étais senti aussi solitaire.
J'ai longtemps hésité sur la bande-son.
J'ai longtemps hésité parce que, en musique, tout fonctionne par groupes et par clan. Les tendances des uns excluent fatalement les goûts des autres.
La musique ne réunit plus les gens - elle les divise - (...)
J'ai longtemps hésité parce que, en musique, tout fonctionne par groupes et par clan. Les tendances des uns excluent fatalement les goûts des autres.
La musique ne réunit plus les gens - elle les divise - (...)
J’ai aussi compris que la lecture pouvait être une grande aide, à certains moments. Que, d’un seul coup, je pouvais être quelqu’un d’autre. Vive une autre existence. Mieux encore, l’inventer.
Ce qui est sûr – c'est que je n'ai jamais vécu ça. Le cœur qui bat la chamade – le parfum de la peau qui s'exhale – le corps qui se plie et qui appelle l'autre – de toutes ses forces – de toute sa faiblesse – un baiser – je ne sais plus qui je suis quand tu n'es plus là – embrasse-moi encore. Et oublier le monde autour.
Videos de Jean-Philippe Blondel (60)
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Attention !!! Nouvel horaire pour l'émission "Le coup de coeur des libraires" sur les Ondes de Sud Radio. Valérie Expert et Gérard Collard vous donnent rendez-vous chaque samedi à 14h00 pour vous faire découvrir leurs passions du moment !
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La femme de ménage de Freida McFadden et Karine Forestier aux éditions J'ai Lu
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Traversée du feu de Jean-Philippe Blondel aux éditions Iconoclaste
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Accès direct à la plage de Jean-Philippe Blondel aux éditions Pocket
9782266137553
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Café sans filtre de Jean-Philippe Blondel aux éditions Blacklephant
https://www.lagriffenoire.com/cafe-sans-filtre-1.html
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06h41 de Jean-Philippe Blondel aux éditions Pocket
https://www.lagriffenoire.com/06-h-41.html
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Comment j'ai retrouvé Xavier Dupont de Ligonnès de Romain Puértolas aux éditions Albin Michel
https://www.lagriffenoire.com/comment-j-ai-retrouve-xavier-dupont-de-ligonnes.html
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Dans la ville de Élodie Fiabane aux éditions Flammarion
https://www.lagriffenoire.com/dans-la-ville-1.html
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le tirailleur inconnu de Éric Revel aux éditions du Lizay
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La seconde vie d'Eva Braun de Grégor Péan, Françoise Carrière aux éditions Robert Laffont
https://www.lagriffenoire.com/la-seconde-vie-d-eva-braun.html
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le Ciel t'attend de Grégor Péan aux éditions Robert Laffont
https://www.lagriffenoire.com/le-ciel-t-attend.html
•
Pascal Thomas, souvenirs en pagaille de Pascal Thomas, Alain Kruger aux éditions Séguier
https://www.lagriffenoire.com/pascal-thomas-souvenirs-en-pagaille.html
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Jean-Louis veut une mouche de compagnie de Emmanuel Bergounioux et Mayana Itoïz aux éditions Casterman
https://www.lagriffenoire.com/jean-louis-veut-une-mouche-de-compagnie.html
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Manu et Nono en plein conte de fées de Catharina Valckx aux éditions École des Loisirs
https://www.lagriffenoire.com/manu-et-nono-en-plein-conte-de-fees.html
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Petit Bonheur de Yue Zhang, Florence Seyvos aux éditions École des Loisirs
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