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EAN : 9782710305569
256 pages
La Table ronde (16/03/1993)
3.88/5   16 notes
Résumé :
Un recueil de critiques dans lequel l'auteur nous fait part de ses amours littéraires pour Baudelaire, Rimbaud, Cocteau, Fitzegerald, Dumas, Homère, et bien d'autres.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
On est plus habitué à voir Antoine Blondin un verre à la main qu'avec un livre. L'homme est plus connu pour Un singe en hiver et ses (délicieuses) chroniques pour le journal L'équipe que pour ses connaissances littéraires. D'ailleurs dans le prologue de cet ouvrage, l'auteur explique que si on lui demande un texte sur un auteur ou un artiste, c'est que celui-ci est d'abord connu pour ses excès éthyliques.
Et pourtant dans cet ouvrage, Blondin nous parle avec passion de Baudelaire, Dickens, Piaf, Cocteau, L'odyssée, Dumas, Goethe, Musset, Scott Fitzgerald, Balzac, Verlaine et Rimbaud. Et même de deux illustres inconnus pour moi, Jacques Perret et O. Henry ! Si l'auteur ne fait pas de révélations tonitruantes sur ces artistes, il raconte avec jubilation anecdotes et analyses des oeuvres. Tout cela avec son style inimitable, ironique, tendre et truffé de jeux de mots ou avec les mots.
Un ensemble de textes assez courts, format qui finalement convient parfaitement à cet auteur. Et le regret finalement qu'Antoine Blondin soit trop souvent réduit à un pochard lettré. L'homme vaut plus que sa réputation.
L'ouvrage a par ailleurs obtenu le Grand prix de littérature de l'académie française (ce qui ne veut pas forcément dire grand-chose, mais c'était pour l'anecdote).
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Ah ce que certains auteurs savent parler de littérature !
Blondin nous présente ici non pas forcément ses auteurs de prédilection mais ceux qu'ils l'ont façonné sur le plan littéraire.
Tantôt par la voie biographique tantôt par la voie purement artistique, l'auteur du célébrissime Un singe en hiver nous dresse les portraits tendres de Baudelaire, Dickens, Rimbaud et Verlaine ou encore de Perret.
Le chapitre sur Baudelaire à lui seul mérite à ce livre d'être lu.
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Toujours un réel bonheur de lire Blondin........
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Je n'ai, en effet, jamais cessé de consiiderer comme des examinateurs les gens que leur profession ou une minute d'égarement mettaient dans le cas d'avoir à me lire.A cet égard, éditeur, rédacteur en chef ou lecteur: c'est tout un; je leur remets ma copie.Cela ne va pas sans une certaine crispation.Elle ne me facilite pas ce métier d'écrire qui n'est devenu le mien que parce que je ne vois guère,à la reflexion, ce que j'aurais pu faire d'autre.Il me paraît abusif de parler de vocation, bien que la litterature m'ait baigné depuis ma plus tendre enfance, m'enveloppant à la manière d'un court-bouillon, sans que j'eusse sans doute jamais éprouvé tres profondément le désir de plonger dedans.Demandez plutôt à n'importe quelle langouste...Avant l'âge de raison, j'ambitionnais d'être général, en chef si possible;par la suite je décidai de me consacrer à l'enseignement, plus spécialement celui de la philosophie. La guerre et le mariage, qui vont souvent de pair,m'ayant détourné du professorat, j'ai dû me résigner à grssir les rags de ces vieux élèves à perpetuité que sont souvent les hommes de lettres, lorsqu'on consent à ne pas les prendre trop au sérieux. L'exercice de la litterature conserve donc pour moi les angoisses et les charmes d'une sorte de scolarité attardée. J'écris comme on fait des devoirs de vacances.
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On ne choisit pas ses alliés,c'est fort connu,et encore moins sa famille,cela coule de source.J'ai cru remarquer qu'il était très rare qu'on fit appel à moi pour parler de bernardin de Saint Pierre ou de Joseph de Maistre. En revanche, il est peu de poètes maudits, de prosateurs ivrognes,de bohèmes littéraires totalement désespérés dont on ne m'ait demandé un jour ou l'autred'évoquer la carrière,avec une bonne bourrade dans le dos,parfois même un clin d'oeil: voilà mes hommes semble-t-il. Je voudrais bien savoir pourquoi. Au lycée on ne se gênait pas pour m'interroger sur Bossuet, Fenelon ou Lamartine qui ne sont pas précisement des écrivains cascadeurs; IL faut croire que je ne fais plus la même impression sur mes examinateurs.
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M. Dumas est en train de vivre les journées de 1848, lorsqu'il achève "Les Quarante-Cinq". Il lâche la plume pour aller jouer, selon sa généreuse vocation, Tartarin sur les barricades.
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Videos de Antoine Blondin (28) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Antoine Blondin
Michel Audiard, San Antonio, Antoine Blondin, monuments de la gouaille populaire, ont disparu avec le xxe siècle. le moule est-il cassé, le style perdu à jamais ? C'est sans compter sur JoeyStarr et Polo Labraise, issus de la culture rap pour l'un et du journalisme sportif pour l'autre, qui ressuscitent ici un argot irrévérencieux avec ses formules hilarantes autour de la vie d'un détenu-écrivain et de son curieux avocat… En librairie le 15 mai : https://www.fayard.fr/livre/le-code-penal-en-argot-9782213727325/
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