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EAN : 9782913366459
160 pages
L' Iconoclaste (30/08/2012)
3.94/5   376 notes
Résumé :
Christian Bobin renoue avec la fibre narrative de ses grands livres  et construit celui-ci en quinze récits  : des portraits d’êtres aimés, des rencontres, des figures emblématiques, des visions et une longue lettre à la femme aimée et perdue.
Entre ces récits, viennent des paragraphes courts, parfois écrits à la main, condensés sur une pensée, fulgurants de profondeur et d’humanité. Un même fil rouge unifie tous ces textes, c’est la voix de Bobin... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (71) Voir plus Ajouter une critique
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Je dormais mal ce matin-là. Des pensées vers ceux que j'aimais et que je savais souffrants m'avaient ôté le sommeil. L'homme-joie m'a tendu ses pages et je m'y suis plongée. Sans à priori, sans savoir, sans espoir. Et le soleil s'est levé. Un ciel bleu, une gitane, un oiseau, un peintre, un musicien m'ont sortie de mon angoisse.

Des mots alignés forment des phrases simples et profondes qui vont à l'essentiel. Christian Bobin écrit à propos d'une exposition des peintures de Soulages: « ce qu'on voit nous change. Ce qu'on voit nous révèle, nous baptise, nous donne notre vrai nom ». Comme il a raison ! Ce matin l'homme-joie m'a montré le chemin, celui de l'âme et de la beauté de toute chose. Le regard qui efface les peurs et permet d'espérer.
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L'homme joie est mon deuxième rendez-vous avec l'écrivain poète Christian Bobin. Je retrouve avec bonheur son écriture fluide qui effleure des sujets graves avec subtilité et tendresse.
Ce n'est pas un livre triste mais nostalgique, pleine conscience de la vie qui s'écoule et d'une mort inéluctable et omniprésente.
L'amour inconditionnel, symbolisé par le bleu nous est offert et décliné au fil des pages s'écoulant tel un petit ruisseau de montagne.
Ici tout a une âme: la nature, les animaux, vision panthéiste du monde jusqu'aux mots qui pourraient être une prière adressée au miracle de la vie.
J'ai ouvert un livre, nous avons cheminé ensemble et il me semble désormais lui appartenir un peu...
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«L'homme-joie» quel titre magnifique qui s'applique à merveille à Christian Bobin comme ce qu'il dit d'une gitane, «lumineuse fainéante» battant les rues de Paris, qu'elle «éternise par ses poèmes l'aristocratique joie d'avoir restitué le plus précieux à ceux que le monde dépouille.» Oui, Christian Bobin nous offre un cadeau royal car ce petit livre où il entre beaucoup de bleu mais aussi les noirs de Soulages qui sont comme «des maisons zen, le blanc immaculé que Glenn Gould rejoint dans la solitude du Grand Nord Canadien ou le jaune doré d'une branche de mimosa, est un joyau précieux qui rayonne de la beauté du plus humble et du plus perdu.
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"Vous savez, des fois, je me demande si je suis normal. La réponse est non. Mais la réponse ne m'inquiète pas. Ce qui compte, c'est la puissance de la joie qui éclate à la vitre de nos yeux. Une apparition, une seule, et tout est sauvé."


Quinze éphémères récits, quinze moments funambules, quinze éclats scintillants de souvenir, quinze partages du temps, quinze traversées de vie, quinze instants précieux, quinze voiles de tristesse, quinze paroles prononcées, quinze silences écoutés, quinze fulgurances, quinze battements de cils, quinze pas dans l'âme de Christian Bobin comme autant de moments consentis entre l'écrivain et celui qui le lit.

De petits textes aux mots choisis, ciselés, taillés comme l'était la pierre romane pour prendre vie et sens, pour évoquer autant de tressaillements de l'écrivain que ce soit devant un tableau contemplé, apprendre à voir l'invisible...
"J'entends grésiller la mèche de la bougie de la Madeleine à la veilleuse, dans le tableau de Georges de la Tour. Je vois le vide qu'il y a entre les hommes, plus grand que celui qui sépare une étoile d'une autre étoile. Chacun travaille, travaille, travaille à son sombre intérêt et ceux qui n'y travaillent pas sont broyés."

Des phrases entrecroisées pour dire l'émotion en "habitant", pour un instant, les accords virevoltants d'un Glenn Gould et la mélodie lancinante d'un Bach, en écoutant le murmure de cette femme porteuse d'une autre culture, qui tutoie les étoiles, précieuse parce que vraie et qui s'apprête à donner la vie...
"Les gitans, les chats errants et les roses trémières savent quelque chose sur l'éternel que nous ne savons plus."

Des lignes pour dire le souvenir du père, pour dire le regard voilé de nos sociétés sur ce qui dérange ou à l'inverse, ce qui captive, ce regard faussé en toute chose...
" On les appelle "malades d'Alzheimer". En se multipliant, ils nous font le don d'une vie réduite à sa base, harassante, exténuante, délivrée de tous les ordres de la vie moderne : acheter, envier, triompher."

Des mots en guirlandes pour évoquer le regards d'animaux croisés, la conversation des fleurs, leurs messages venus de l'invisible, le lien ténu d'un échange avec le silence éternel...
" Il y a dans la nature les fragments d'un alphabet ancien, des morceaux de lettres capitales, des ruisselets d'italiques, de grands espacements bleus de silence. Et parfois, par on ne sait quelle grâce, plusieurs lettres s'assemblent, des mots apparaissent avec ce qu'il faut entre eux de silence respirant - une phrase est tracée."

Il y a dans les phrases de Christian Bobin, l'empreinte d'un ange au regard démultiplié : observant l'objet et son ombre, les pénétrant l'un et l'autre de même manière pour en goûter la richesse infinie qui échappe aux yeux de l'impatient. Il y a dans ses mots la trace de "ce regard d'or" qui transperce les choses jusqu'à en deviner la signification intrinsèque.
Il y a chez l'écrivain une écoute du silence qui révèle tant.

Merci, Monsieur Bobin, d'ouvrir nos yeux et nos sens pour toucher le primordial, nous éloigner du bassement réel...
"Dans les lointains une télévision accomplit sa morne besogne comme un bourreau tranchant sans émotion les têtes divines du silence et du songe. Un train de publicités déchire l'air, une pluie de miracles tristes s'abat sur le monde, dont les prophètes sont des créatures jeunes, lisses, au sourire millimétré. Nous devons être très malheureux pour engendrer de tels rêves compensatoires."

Et merci encore à vous, Monsieur Bobin, de rendre regard aux yeux éteints de ces chiens de chasse, à ces porteurs de carillons tristes, ces colliers sans musique, ils ne sont guère éloignés du malheur de la biche ou du sanglier qu'ils pourchassent... Merci de donner à contempler le regard du chat qui s'éteint et flamboie en un moment confondu...
"(...) il s'agit de chasseurs rappelant leurs chiens égarés. Je connais ces chiens. L'un d'eux s'est un dimanche aventuré devant ma maison. Poil ras, gueule éteinte, déprimé comme un diable captif d'un bas relief roman, il faisait tinter à son cou un collier de grelots semblables à des larmes pétrifiées. Je lui avais donné un morceau de brioche. Ce don l'avait accablé, tant il semblait accoutumé - comme au seul paradis connu de lui - aux mauvais traitements de son maître. Les yeux blanchis de toute espérance, il n'était qu'une machine à tuer digne de compassion."



Une lecture pour écouter, regarder intensément et apprécier la vie pour ce qu'elle sait nous offrir et que nous ne savons recevoir...
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L'homme-joie, c'est un instantané de douceur. Chaque mot fond dans la bouche comme un bonbon sucré, lentement, délicieusement. On s'arrête, on savoure, on succombe. Ça nous prend au coeur comme par surprise. C'est d'autant plus savoureux que je ne m'attendais pas à un tel chavirement, à une telle envolée de l'âme.
Chacun des textes de « L'homme-joie » de Christian Bobin sont des portraits, tels des moments de plaisir ou de trouble différents, preuve de tout le champ des possibles pour se laisser embarquer par l'émotion. Chaque texte nous rappelle combien il faut savourer l'instant, profiter du moment, apprendre à ouvrir les yeux sur ce qui nous entoure et aimer, contempler, admirer, ressentir...
Parce que, malgré les temps difficiles et les douleurs, malgré les peines et les frustrations, la beauté est plus forte, la beauté est toujours là, arrogante et fière. La beauté s'immisce même parfois dans ce qui nous amène des larmes. C'est un tableau de Soulages, le bleu du ciel, les notes de musique, le bouquet de pois-de-senteur dans un vase, les mots qu'on écrit à l'être aimé, à ceux qui nous ont quittés, les mots qu'on se dit, qu'on s'invente, les moments seuls avec nous-même. C'est parfois le silence aussi.
Entre chaque portrait, on découvre sur une page blanche quelques lignes écrites à la main. Juste une ou deux phrases qui sont comme des transitions. Elles ont le rythme poétique des haïkus. On s'y arrête, transportés plus encore par l'intensité des mots. Mots choisis, doux, lyriques, parfois d'une simplicité et d'une pureté comme l'eau claire, quasi transparente d'un ruisseau. Mots purs et évidents dans lesquels on s'emmitoufle comme dans un nuage de coton. Aériens comme la danse virevoltante d'un papillon blanc. Une simplicité des mots évoquant ces moments simples, sans fioriture, ces moments qui nous amènent de la joie, un bien être. Des mots et des sensations qu'on voudrait avaler et garder en soi.
Puis, au coeur du livre, ces pages bleues rappelant le ciel, et une lettre écrite à la main, écrite à son amour, résonne encore plus peut-être en nous, nous irradie par cette chaleur et cette beauté. Ce bleu et ces lettres manuscrites magnifient plus encore ces mots, donnent encore plus de force à chaque phrase, la rendent encore plus belle, majestueuse, si poétique.
Plusieurs fois j'ai ralenti ma lecture pour ne pas arriver à la dernière page trop rapidement, pour rester le plus longtemps dans cet espace-temps si rare et doux. Là aussi, le temps ralenti est nécessaire pour mieux savourer, pour mieux appréhender les choses. Plusieurs fois, j'ai relu des lignes pour me délecter du rythme, pour m'imprégner plus encore de la portée de ces mots, du pouvoir enchanteur qu'ils avaient sur moi. C'est un mantra, un rappel à l'optimisme et aux sourires, un rappel qu'il faut aller vers ce qui nous touche, nous transporte, nous anime, nous fait nous sentir vivants. L'homme-joie nous invite à trouver ces instants de bonheur qui existent par et pour ce qui nous entoure, par ce qui est en nous. Au plus profond de nous.

En écrivant ces mots, j'entends Arthur H dans « Confessions nocturnes » qui demande pourquoi la vie est si belle. Ecouter la voix de Brel, Brassens, Bashung et tant d'autres pourrait provoquer le même sourire, les mêmes ébranlements de l'âme. Ou encore écouter la voix de Nina Simone nous chanter combien elle se sent bien. Ecouter cette chanson en boucle. Immobile, hypnotisée devant un tableau, être touchée sans trop savoir pourquoi. Miser uniquement sur le 9 à la roulette comme ça, juste pour le fun, juste pour l'insolence de se sentir vivre et sentir battre le sang contre ses tempes et éclater de rire, d'un rire peut-être fou. La douceur de l'instant, une chaleur qui se répand, un sourire qui s'élargit, presque aussi grand que l'horizon, la tête dans les étoiles… Feeling good…
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critiques presse (7)
Telerama
22 avril 2015
Court livre, sobre et envoûtant.
Lire la critique sur le site : Telerama
Lexpress
12 février 2013
L'Homme-Joie et est incroyablement lumineux. Peut-être faut-il le situer comme le point le plus lumineux, d'ailleurs, dans une bibliographie superbe mais torturée, où la mélancolie, l'absence et la mort tiennent une place déterminante.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LaPresse
11 février 2013
Dans la prose fragmentée qu'on lui connaît, Christian Bobin aborde aussi le deuil d'un ami qui ne parvient plus à lire après la mort de sa femme.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Liberation
02 janvier 2013
Depuis son maquis bourguignon, l’écrivain résiste aux temps et aux modes, auxquels il oppose l’enchantement du quotidien.
Lire la critique sur le site : Liberation
NonFiction
04 décembre 2012
[Ce livre] peut à certains égards, au premier abord, décevoir. Les redites, les oxymores systématiques et, il faut le dire, des vérités un brin banales, sont en effet légion.
Lire la critique sur le site : NonFiction
LeFigaro
26 novembre 2012
[L'auteur] nous fait voir ce que nous ne voyons pas ou plus, trop accaparés que nous sommes par la mécanique du quotidien. En cela, c'est un vrai poète.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Lexpress
08 novembre 2012
Voici un livre superbe, qui pourrait servir d'antidote à la morosité ambiante.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (286) Voir plus Ajouter une citation
Mon père a séjourné un an dans une de ces maisons digne de figurer au patrimoine de l'inhumanité. Jamais son visage ne s'est éteint. Je ne crois pas à ce qu'on dit : Ils ne nous reconnaissent plus. Reconnaître c'est aimer, et aimer c'est sauvage, indicible. Quand mon père ne savait plus rien de moi, il savait encore qui j'étais, je le sentais, je l'éprouvais et ce qu'on éprouve est plus grand que tout ce que nous dit la science. Ne trouvant plus les prénoms, il rusait. Interrogé sur moi il répondait : c'est celui qu'on oublie pas, et sur ma mère : c'est la meilleure. Ces oublieux n'oublient rien d'essentiel. C'est ce qui les distingue de nous.
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Nos pensées montent au ciel comme des fumées. Elles l'obscurcissent. Je n'ai rien fait aujourd'hui et je n'ai rien pensé. Maintenant c'est le soir mais je ne veux pas laisser filer ce jour sans vous en donner le plus beau. Vous voyez le monde. Vous le voyez comme moi. Ce n'est qu'un champ de bataille. Des cavaliers noirs partout. Un bruit d'épées au fond des âmes. Eh bien, ça n'a aucune importance. Je suis passé devant un étang. Il était couvert de lentilles d'eau - ça oui, c'était important Nous massacrons toute la douceur de la vie et elle revient encore plus abondante. La guerre n'a rien d'énigmatique - mais l'oiseau que j'ai vu s'enfuir dans le sous-bois, volant entre les troncs serrés m'a ébloui. J'essaie de vous dire une chose si petite que je crains de la blesser en le disant. Il y a des papillons dont on ne peut effleurer les ailes sans qu'elles cassent comme du verre. L'oiseau allait entre les arbres comme un serviteur glissant entre les colonnes d'un palais. Il ne faisait aucun bruit. Il était aussi simplement vêtu d'or qu'un poème...
Il y a une vie qui ne s'arrête jamais. Elle est impossible à saisir. Elle fuit devant nous comme l'oiseau entre les piliers qui sont dans notre coeur.
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Partons de ce bleu, si vous voulez bien. Partons de ce bleu dans le matin fraîchi d’avril. Il avait la douceur du velours et l’éclat d’une larme. J’aimerais vous écrire une lettre où il n’y aurait que ce bleu. Elle serait semblable à ce papier plié en quatre qui enveloppe les diamants dans le quartier des joailliers à Anvers, ou Rotterdam, un papier blanc comme une chemise de mariage, avec à l’intérieur des graines de sel angéliques, une fortune de Petit Poucet, des diamants comme des larmes de nouveau-né.

Carnet bleu envoyé à "La plus que vive" :
L'âme. Un linge frais de soleil, amoureusement plié
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Il faut que le noir s’accentue pour que la première étoile apparaisse.
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Mon idéal de vie c'est un livre et mon idéal de livre c'est une eau glacée comme celle qui sortait de la gueule du lion d'une fontaine sur une route du Jura, un été.Je me trouvais dans un de ces bagnes joyeux qu'on appelle" colonie de vacances". J'y étais abandonné depuis des siècles,incorporé à une petite troupe d'assassins chanteurs, mes semblables,quand au milieu d'une marche forcée sous le soleil apparut la fontaine crachant l'écume de sa lumière. Je me précipitai sous la gueule du lion,ouvris la bouche et avalai un océan d'eau froide. L'eau fila dans mon corps jusqu'au coeur où elle éteignit le feu de l'abandon qui le ravageait. Des dizaines d'années après je me souviens du mystique réconfort donné par l'eau glacée. La gueule du lion, je la cherche chaque fois que j'ouvre un livre.
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Vidéo de Christian Bobin
Avec Catherine Cusset, Lydie Salvayre, Grégory le Floch & Jakuta Alikavazovic Animé par Olivia Gesbert, rédactrice en chef de la NRF
Quatre critiques de la Nouvelle Revue Française, la prestigieuse revue littéraire de Gallimard, discutent ensemble de livres récemment parus. Libres de les avoir aimés ou pas aimés, ces écrivains, que vous connaissez à travers leurs livres, se retrouvent sur la scène de la Maison de la Poésie pour partager avec vous une expérience de lecteurs, leurs enthousiasmes ou leurs réserves, mais aussi un point de vue sur la littérature d'aujourd'hui. Comment un livre rencontre-t-il son époque ? Dans quelle histoire littéraire s'inscrit-il ? Cette lecture les a-t-elle transformés ? Ont-ils été touchés, convaincus par le style et les partis pris esthétiques de l'auteur ? Et vous ?
Au cours de cette soirée il devrait être question de Triste tigre de Neige Sinno (P.O.L.) ; American Mother de Colum McCann (Belfond), le murmure de Christian Bobin (Gallimard) ; le banquet des Empouses de Olga Tokarczuk (Noir sur Blanc).
À lire – Catherine Cusset, La définition du bonheur, Gallimard, 2021. Lydie Salvayre, Depuis toujours nous aimons les dimanches, le Seuil, 2024. Grégory le Floch, Éloge de la plage, Payot et Rivages, 2023. Jakuta Alikavazovic, Comme un ciel en nous, Coll. « Ma nuit au musée », Stock 2021.
Lumière par Valérie Allouche Son par Adrien Vicherat Direction technique par Guillaume Parra Captation par Claire Jarlan
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