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EAN : 9782070401925
1056 pages
Gallimard (18/05/2006)
4.02/5   276 notes
Résumé :
Si, de nouveau, la mode est aux conteurs, le moment est venu de redécouvrir le premier d'entre eux, Giovanni Boccace, qui doit peut être au millésime de sa naissance en 1313 l'une des plus éclatantes fortunes littéraires de tous les temps. Composé vers 1350, traduit dans l'Europe entière, imité voire pillé pendant des siècles, son Décaméron eut une postérité aussi prestigieuse qu'innombrable de Chaucer à La Fontaine, de Molière à Potocki. Fuyant la peste qui décime... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
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Florence, 1348, la grande peste qui frappe l'Italie, éclate dans la cité toscane. Dix jeunes gens, sept jeunes filles et trois jeunes hommes, décident de s'éloigner de la ville pour se protéger de l'épidémie pendant une dizaine de jours …

Imaginez un tel « confinement » (certes sans Babelio et sans podcast): promenade matinale dans les jardins attenant aux palais toscans d'une merveilleuse beauté, traversés de spacieuses allées fleuries alors où se répand « une telle senteur, que mêlée à celle des diverses essences qui embaumaient par leur jardin, il leur semblait être parmi tous les aromates qui naquirent jamais en Orient.», où l'on boit de tout son soul aux claires fontaines. Ensuite, bonne bouffe (on est en Italie, quand même) et … histoires.

Des histoires, tantôt coquines (près de la moitié à en croire la très belle préface de Pierre Laurens), tantôt teintées de sagesse, où l'on se moque des maris jaloux ou avares ou mous de la courgette, où les religieux sont ridicules et le simple palefrenier amoureux de la reine peut en espérer les faveurs … Des histoires qui nous viennent de l'Antiquité, de l'Inde ou de Chine, ou encore de la culture juive (liste non exhaustive), et qui ont inspiré La Fontaine, Marguerite de Navarre et Christine de Pisan entre autres.

Boccace est résolument moderne et écrit l'une des premières oeuvres de la Renaissance, en parlant des hommes et des femmes de toutes les couches sociales, avec au premier plan la bourgeoisie active. Tour à tour, un roi ou une reine, est désigné et sera le maitre de la journée, en toute égalité, ébauche de démocratie participative ….

Il s'émancipe aussi de l'Eglise et se moque joyeusement des religieux, « archisots pour la plupart, [qui] ont d'étranges manières et de curieuses coutumes : ils croient l'emporter sur quiconque en tout point par leur valeur et leur savoir, alors qu'ils sont fort au-dessous des autres, vu qu'ils ont l'âme assez veule pour ne pas avoir, à la différence du reste des gens, la possibilité d'assurer leur subsistance, et qu'ils cherchent asile là où ils trouvent de quoi manger, tels des pourceaux. »

En outre, bien loin de considérer la peste comme une punition divine, Boccace y voit l'occasion de restaurer un ordre humain, avant tout ordre du discours, qui sera celui de la Renaissance. J'ai noté le blasphématoire « C'est dans la joie qu'il nous faut vivre, aussi bien c'est la seule raison qui nous ait fait fuir les tristesses de la ville. »

Et puis et surtout il reconnait aux femmes, comme aux hommes, le droit au plaisir (même si dans certains passages il reste quand même assez macho..). Ainsi que faire d'un désir un peu trop obsédant quand monsieur s'est servi, « qu'il a toujours eu jouissance de moi au gré de son désir et à sa guise, que devais-je faire, que dois-je faire du surplus ? Dois-je le jeter aux chiens ? Ne vaut-il pas mieux de beaucoup l'offrir à un gentilhomme qui m'aime plus que sa vie, au lieu de le laisser perdre ou se gâter ? ». Et comment refuser à sa fille de profiter de la vie quand « ses sens brûlent d'un feu merveilleusement alimenté par la connaissance, qu'elle doit à son premier mariage, et du plaisir qu'engendre la satisfaction du désir. Brûlant de ce feu qu'elle ne peut éteindre, elle a décidé, car elle est jeune et femme, de se laisser entraîner jusqu'où la menait cette ardeur … »

La langue est magnifique, bien sûr, non dénouée elle aussi de grivoiserie et légèreté comme cette réplique « Quant à ceux qui ne cessent de m'imputer mon âge, ils semblent ignorer que le poireau, quoiqu'il ait la tête blanche, n'en a pas moins la queue verte. »

Un tel confinement, dans cet endroit paradisiaque qu'est la campagne florentine, et en si belle compagnie, moi, je signe tout de suite.
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Difficile de résumer cette oeuvre monumentale...
Le Décameron réunit un ensemble de cent nouvelles, le titre dérive du grec et signifie "dix journées". La structure est élaborée : durant une épidémie de peste, dix jeunes (sept jeunes femmes et trois jeunes hommes) se rendent dans une villa en dehors de Florence, et pour passer le temps de manière agréable, chacun à son tour raconte une histoire, et cela durant dix jours. Chaque jour est consacré à un thème différent. Chaque jour un roi ou une reine, élu, organise la journée et choisit l'argument du jour.
Boccace met en scène ses centres d'intérêt fondamentaux : la chance, la nature, l'amour, l'érotisme, l'ingéniosité humaine. Deux grandes classes sociales y sont représentées : d'un côté la nouvelle classe des marchands, de l'autre le monde de l'aristocratie.
Le génie de la classe des marchands se manifeste par sa capacité à profiter de l'occasion pour retourner à son avantage une situation qui paraissait désespérée.
Les nouvelles sont divertissantes et très agréables à lire.
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Oeuvre extrêmement célèbre, une des oeuvres fondatrices de la littérature italienne et européenne, le Décaméron a été écrit entre 1349 et 1353. Il s'agit d'un recueil de nouvelles, dix groupes de dix nouvelles, donc cent nouvelles en tout, ce qui donne son titre à l'ensemble.

Nous sommes à Florence en 1348, pendant la période terrible de la grande peste, qui s'abat sur l'Italie, et sur Florence. Dans un premier temps, nous avons la description de cette période d'horreur dans la ville ; la peste provoque la mort, le désordre social, la décomposition morale. Une sorte d'enfer sur terre, où l'homme est confronté à toutes les misères et terreurs, et où les plus mauvais penchants de la nature humaine s'expriment ; où la vanité de l'existence humaine, des aspirations et désirs sont mis en évidence. Sept jeunes femmes décident de fuir, de se donner une chance d ‘échapper à tous les risques et conséquences de la situation ; elles proposent à trois jeunes gens de les accompagner. le groupe se réfugie à la campagne, une campagne idyllique, une sorte de paradis terrestre, par opposition au terrible tableau de la ville. Là, dans ce cadre enchanteur, nos jeunes gens vont s'adonner à des activités nobles, raffinées, et pour faire passer le temps d'une manière encore plus agréable, vont raconter des histoires. Une histoire par jour pour chaque membre du groupe, ce qui en dix jours nous donnera les cent récits du recueil.

Boccace a puisé dans de très nombreuses sources pour ces histoires : dans des recueils d'anecdotes historiques, dans des contes, dans La légende dorée, dans des comédies de Plaute et de Térence, des vidas de troubadours, des fabliaux français etc. Mais il ne s'agit que rarement de reprendre fidèlement une trame originelle : Boccace reprend une situation, un motif, qu'il réécrit à sa manière, s'emparant complètement de son matériel d'origine pour en faire une création originale. Il sera à son tour source d'inspiration, ses histoires seront reprises et réécrites par d'autres : La Fontaine, Chaucer, Shakespeare, Perrault, Musset, Lope de Vega, Pasolini, et beaucoup d'autres vont trouver l'inspiration dans ses récits.

L'architecture d'ensemble du recueil est complexe : huit des dix journées ont chacune un thème imposé, sur lequel doivent porter les récits, la Fortune, les ressources de l'intelligence, l'amour, une fois malheureux, une fois heureux, les mots d'esprit, deux fois les mauvais tours, enfin la dernière journée portant sur la libéralité. Les récits se complètent et se répondent, plus qu'ils n'empilent des situations semblables. Des variations subtiles, des contrepoints.

Les récits présentent des personnages, d'origines diverses (mêmes si les personnages florentins sont les plus nombreux), de toutes conditions sociales ; rois et sultans, pauvres paysans et ouvriers, mais les personnages les plus présents sont les membres de la nouvelles bourgeoisie montante, les marchands, qui sont la nouvelle classe dirigeante des cités. le Décaméron est une sorte de Comédie humaine de son temps avant la lettre, présentant un panorama sociologique élargi, embrasant l'ensemble d'une société, même si Boccace donne la place centrale à la caste bourgeoise dont il est issu.

Même si la religion est forcément présente, avec par exemple, les personnages de prêtres, de moines, de religieuses, il ne s'agit au final que d'hommes et de femmes comme les autres, avec les mêmes désirs, aspirations, vertus et vices. La crainte du péché, le soucis de salut, ne sont pas vraiment une grande préoccupation pour les personnages. Il s'agirait presque d'une vision laïque du monde, dans laquelle la religion est plus une tradition, un discours un peu convenu, qu'une inspiration, un guide pour la conduite. Ce qui guide l'homme et la femme de Boccace, c'est beaucoup plus la nature, et en premier lieu l'élan des sens. le méconnaître est une sorte de perversion, d'où naissent au final les vices et la bestialité. D'où le plus grand défaut des dames est d'être cruelles à leurs soupirants, et celui des hommes d'être jaloux.

Différents récits mettent en valeur des qualités essentielles pour Boccace. La première est l'intelligence, l'esprit. Il faut avoir la repartie vive, et trouver le stratagème, la solution, aux situations parfois difficiles dans lesquelles on se retrouve. Mais il y aussi la libéralité, une forme de générosité, la capacité à donner. le tout avec élégance et urbanité. Il s'agit d'une sorte de modèle, d'un art de vivre idéal. D'une philosophie de l'existence.

Les différentes nouvelles sont dans des registres très différents, du récit comique, grivois, élégiaque, drôlatique, tragique… Avec des niveaux de langage, des techniques narratives très diverses.

Un livre univers, ancré dans la culture de son époque, mais aussi en dehors du temps, et presque de l'espace, créant dans un lieu idéal, par le langage, le verbe, l'image d'une société libre, dans laquelle l'homme pourrait s'épanouir. Même si la mort rôde à la porte.
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Le Décaméron, recueil de 100 nouvelles, racontées en 10 jours est le chef d'oeuvre de Boccace.
Je suis en partie en désaccord avec la quatrième de couverture où il est mentionné : "La variété des thèmes, du style et des idées fait du Décaméron une oeuvre unique dans l'histoire de la littérature.", car je trouve qu'il y a souvent répétitions (maris cocufiés, moines ou prêtres s'adonnant à la luxure, femmes copieusement rossées, qu'elles soient épouses ou domestiques, mauvais tours...). de ce fait si j'ai pris plaisir à découvrir cette oeuvre du Moyen-Age, devant la densité du livre j'ai vite trouvé le temps assez long. Plus de 450 pages de farces moyenâgeuses, c'est beaucoup, trop pour moi. Je me serais contentée d'un nombre plus restreint de nouvelles. Petite déception.
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Le nom de ce livre et susceptible de rebuter de nombreux novices, croyant se retrouver devant un ouvrage hyper classique. En fait, c'est un recueil de cent nouvelles, racontées lors de la réunion de dix amis, sept femmes et trois hommes, réfugiés dans une villa près de Florence, afin d'échapper à une épidémie de peste.
Afin de passer le temps, chacun d'entre eux devra raconter une histoire chaque jour. La retraite, qui dure dix jours, donne naissance à cent nouvelles pleines d'esprit et de raffinement.
L'auteur s'inspire de textes de l'Antiquité grecque et romaine et du folklore, des légendes. Cette oeuvre majeure de Boccace est souvent considérée comme fondatrice de la littérature italienne. On est surpris de trouver un recueil de nouvelles paru en 1353. Pourtant le style existait bel et bien, et correspondait bien à cette tradition de l'oral, où chacun à la veillée racontait à son tour une histoire, une légende...
Le décaméron se lit facilement, d'autant que l'on en trouve de nombreuses versions un peu expurgées, qui ne contiennent pas toutes les nouvelles de la version complète.
Cependant, les histoires étant indépendantes on peut en lire quelques-unes, passer à autre chose et y revenir sans problème.
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Citations et extraits (100) Voir plus Ajouter une citation
... Près de l'église Saint-Pancrace vivait un homme riche, tout confit de dévotion, appelé Puccio Ranieri, mais qu'on désignait plutôt sous le titre de frère Puccio, à cause de sa particulière dévotion à Saint-François. Il marmonnait continuellement ses patenôtres, allait aux sermons et aux messes, chantait des cantiques en même temps que les laïcs, jeûnait, se soumettait à toutes sortes de macérations et disciplines. Sa femme, Isabetta, qui n'avait pas encore dépassé les trente ans, était belle, fraîche et ronde comme une pomme fenouillette; la sainteté et sans doute l'âge de son mari lui imposaient des abstinences dont elle se serait bien passé : quand elle avait envie de folâtrer avec lui, il lui racontait la vie du Christ, les sermons de frère Anastase, les lamentations de Madeleine et autres gaudrioles. Vers cette époque, revint de Paris un moine appelé don Felice, du couvent de saint Pancrace, jeune, bien fait de sa personne, aussi spirituel et savant que frère Puccio était stupide et ignare. Celui-ci, néanmoins, se prit pour lui d'amitié et l'amena à fréquenter sa maison. Dame Isabetta lui fit aussi bonne figure. L'ayant bien examinée par devant et par derrière, le moine se dit que certaines choses devaient manquer à son bonheur; et l'idée lui vint de vouloir suppléer frère Puccio, afin de le soulager dans ses fatigues. Ses regards furent assez éloquents; si bien que la dame s'enflamma bientôt du même désir que lui, et ils s'entretinrent ensemble de la meilleure façon de parvenir à leurs fins.
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Quand je songe, sexe aimable, que vous avez naturellement le cœur sensible et compatissant, je ne doute point que cette introduction ne vous cause de l’ennui et du dégoût, par le souvenir affreux qu’elle va vous retracer de cette terrible peste qui fit de si cruels ravages dans les lieux où elle pénétra. Mon dessein n’est cependant pas de vous détourner, par ce tableau, de la lecture de cet ouvrage, mais de vous rendre plus agréables les choses qui suivront ce triste préliminaire. Un voyageur, qui gravit avec peine au haut d’une montagne escarpée, goûte un plus doux plaisir lorsque, parvenu au sommet, il découvre devant lui une plaine vaste et délicieuse. De même, sexe charmant, j’ose vous promettre que la suite vous dédommagera amplement de l’ennui que pourra vous causer ce commencement.
(Incipit)
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(Le sultan) voulut ensuite achever ce qu'il avait commencé quatre ans plus tôt : les noces de sa fille avec le roi d'Algarve. Il lui écrivit pour lui narrer les faits, disant qu'il était prêt à la lui réexpédier si tel était son désir. Le roi d'Algarve de son côté en eut très grand plaisir : il envoya un navire à sa rencontre et la reçu en grande pompe. Et elle, qui dans le lit de huit hommes avait couché peut-être dix mille fois, fut reçue comme pucelle dans le sien. Et elle vécut longtemps à son côté en excellente reine.
De cette histoire est né le proverbe : Bouche baisée ne perd point sa fortune, elle se renouvelle comme fait la lune.
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Tel est le sujet du livre, mais il a une portée autrement grande que celle de simples récits destinés à distraire ou à émouvoir les belles lectrices auxquelles Boccace l’a spécialement dédié. C’est la peinture vivante de toute une époque, de la société telle qu’elle était au quatorzième siècle ; depuis le serf courbé sur la glèbe, jusqu’au très haut et très puissant baron qui n’a qu’un mot à dire, un signe à faire, pour envoyer impunément à la mort femme, enfants, vassaux ; depuis la courtisane qui se vend, jusqu’à la grande dame qui se donne, en passant par l’humble fille qui gagne sa vie en travaillant, et chez laquelle la passion souveraine, l’amour, n’agit pas avec moins d’empire que chez les princesses de sang royal ; depuis le pauvre palefrenier épris de la reine et parvenant, à force d’intelligence et de volonté, à satisfaire sa passion, jusqu’au roi bon enfant et paterne, qui se laisse cocufier comme un simple bourgeois de Florence ; depuis le moine fainéant et goinfre, coureur de femmes et montreur de reliques fantastiques, telles que les charbons du gril de saint Laurent ou les plumes de l’ange Gabriel, jusqu’au sinistre inquisiteur, « investigateur de quiconque avait la bourse pleine » ; jusqu’à l’abbé mîtré et crossé, détenteur de biens immenses et tenant nuit et jour table ouverte à tous venants. Et tous ces personnages ont une allure si naturelle, ils se meuvent dans un cadre si vrai, si bien ajusté à leur taille, que nous les voyons aller et venir comme si nous avions vécu au milieu d’eux en plein quatorzième siècle.
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Nous demeurons ici, à mon avis, comme si nous voulions ou devions attester que tant de cadavres ont bien été portés en sépulture, ou comme s'il nous fallait écouter si les frères de l'endroit, dont le nombre s'est presque réduit à néant, chantent l'office aux heures requises, ou bien montrer encore par nos habits, à quiconque paraît devant nous, la qualité pour ne pas dire la quantité de nos malheurs.

Et si nous sortons d'ici, nous ne voyons que morts ou que mourants transportés en tous lieux; ou bien nous ne voyons que des gens qui, autrefois condamnés à l'exil pour leurs méfaits par l'autorité des lois publiques, les bafouent aujourd'hui, parce qu'ils savent que les exécuteurs de celles-ci sont soit morts soit malades, et qui se répandent par la ville en livrant des assauts déplaisants; ou bien c'est la lie de notre cité, que notre sang échauffe, et qui vient, jouant les croque-morts, nous infliger des avanies en cavalcadant et en se répandant partout, et nous reprocher nos épreuves par des chants déshonnêtes. Enfin nous n'entendons rien d'autre que ces mots: "Les Untel sont morts", et "Tels autres vont mourir" ; et s'il était encore des pleureuses, on n'entendrait que douloureuses plaintes.
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Vidéo de  Boccace
BOCCACE – Les Contes du Décaméron et l’Italie du XIVe siècle (BNF, 2002) Une conférence d’Isabelle Heullant-Donat, agrémentée des lectures de Macha Méril, donnée le 9 décembre 2002 dans le cadre des Lundis de l’Arsenal de la Bibiothèque nationale de France. L’intervention fut diffusée, dans une version réalisée par Malika Mezghach, sur France Culture, en février 2003.
>Littérature (Belles-lettres)>Littérature italienne, roumaine et rhéto-romane>Romans, contes, nouvelles (653)
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