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Florence Fehrenbach (Collaborateur)Jérôme Fehrenbach (Collaborateur)
EAN : 9782262029760
224 pages
Perrin (15/01/2009)
4.25/5   18 notes
Résumé :
Par le seul survivant du complot, le récit de l'opération " Walkyrie " organisée par des officiers allemands en juillet 1944 et destinée à prendre le pouvoir après l'élimination de Hitler.18 juillet 1944 : Philipp von Boeselager, jeune officier de cavalerie de 27 ans sur le front de l'Est, prend la tête de 1 200 cavaliers de la Wehrmacht. Leur objectif opérationnel, connu du seul Philipp : rejoindre la capitale et occuper les lieux de pouvoir du Reich après l'attent... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Le 20 juillet 1944, une bombe explose dans le bunker du Fuhrer, hélas il en ressort avec juste un bras en écharpe. La répression sera sanglante : exécution des traites réels et supposés ainsi que de leur famille. le film « Opération Walkyrie » et de nombreux livres nous racontent se qui aurait pu être un tournant dans la guerre. Quand à lui, « Nous voulions tuer Hitler » raconte le parcours dans la vie d'un officier venant de l'aristocratie. Son éducation, ses campagnes et sont entré dans le pire crime du monde nazie : la résistance. Philipp Boeselager est cette personne et par le plus grand des miracles le seul des conjurés à être resteé en vie. Son histoire est un témoignage unique et essentiel.
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Intéressant pour le volet personnel de l'auteur. Pour le volet historique, on n'y apprend pas grand chose0
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Peu de "contenu" mais pour une fois on sent une (relative, forcement, très relative) sincérité.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
L'armée allemande n'avait jamais cessé d'utiliser des chevaux, à l'appui de l'artillerie, sur le front russe pour suppléer la mécanique défaillante, à l'aide des colonnes de ravitaillement embourbées... Mobiles et résistants, les chevaux étaient souvent plus fiables que la mécanique. Malgré l'épuisement des marches accomplies depuis l'été, les chevaux continuaient de rendre de nombreux services. Les bêtes destinées à la cavalerie montée pouvaient, au trot, atteindre seize kilomètres à l'heure, les chevaux de trait treize kilomètres à l'heure. Le froid ne les prit pas par surprise. Alors que les hommes, tant bien que mal, fourraient leurs mauvais uniformes, la toison des bêtes avait d'elle-même épaissi, presque comme une fourrure, à notre grand étonnement. Quand le foin et l'avoine vinrent à manquer dans l'immense désert de neige, les chevaux réagirent en arrachant, ici ou là, les branches les plus tendres des sapins. Ils grignotaient même la bordure des toits de chaume des isbas quand ils parvenaient à l'atteindre. On leur donnait nos restes, ce qui en fit presque des omnivores. Ils prirent enfin l'habitude de sucer les stalactites de glace pour s'hydrater. Leur adaptabilité était exceptionnelle.
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Désormais, j'avais devant les yeux la preuve de l'abominable. Il ne s'agissait donc pas de faits isolés commis par des individus dévoyés. C'était un plan rigoureux avalisé par les plus hautes instances. Il fallait se rendre à l'évidence : L'État, dans son ensemble, était vermoulu de vice et de crime. Et l'armée, par son silence, par son obéissance, se rendait complice du système. Cet état de chose nous paraît aujourd'hui aveuglant de clarté. Il ne l'était nullement pour les contemporains, persuadés que l'Allemagne était un modèle de civilisation, qu'elle ne pouvait être tombée non seulement sous une dictature, mais dans un totalitarisme meurtrier.
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Au dessert, certains de ces messieurs se plaignirent qu'il n'y eût plus de fraises au quartier général du Führer, et que l'on dût se rabattre sur des cerises — ce qui était désagréable à cause du noyau. Pour finir, quelques-uns, échauffés par la boisson, demandèrent tout haut qui irait le soir venu s'occuper galamment des demoiselles du groupe Kraft Durch Freude en séjour à Winniza.
C'en était trop pour moi. A la gravité du sort de la IXe armée répondait un univers d'une pauvreté, d'une futilité déconcertantes. Sans un mot, bouillonnant, je quittai la table et sortis fumer une cigarette pour reprendre mon calme.
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J'étais obsédé par une question : était-il encore bien nécessaire d'exécuter cet attentat ? Cette question, Stauffenberg l'avait posée à Tresckow quelques jours avant l'attentat. A quoi bon risquer sa vie, et surtout celle de dizaines d'autres individus, alors que la situation militaire ne laissait plus présager que quelques mois de dictature ? Tresckow avait apporté une réponse sans détour, comme à son habitude : « L'attentat doit avoir lieu, coûte que coûte. Quand bien même il ne devrait pas réussir, il faut y aller. Car ce n'est même plus l'objet de l'attentat dont il s'agit, mais plutôt le fait de montrer au monde entier et à L'Histoire que le mouvement de résistance allemande a osé jouer le tout pour le tout, au péril de sa vie. Tout le reste, finalement, n'est que très secondaire. »
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« Au revoir, nous nous reverrons dans un monde meilleur. » Tresckow monta à bord de la voiture, qui démarra, emmenant vers la mort l'âme de cette vaste conjuration dont Oster avait été le cerveau, Beck la moelle épinière et Stauffenberg le bras armé. Tresckow avait posté, le matin du 21 juillet, une lettre d'adieux pour sa femme, maquillée en banale missive. Quelques jours auparavant, il avait glissé dans un courrier à sa chère Erika une coupure de journal reprenant ce poème :

Celui qui parvient à garder ses rèves d'enfant dans leur pureté,
A les conserver sous sa poitrine nue et sans défense,
Celui qui, malgré les ris de ce monde, ose vivre comme il l'a rêvé dans son enfance,
Jusqu'au dernier jour : oui, celui-là est un homme, un homme dans son entier.
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