Un livre fantastique original puisqu'il nous emmène dans la mythologie marocaine avec ce qui ressemble à un djinn, appelé dans le livre "maridin", sorte de génie de la lampe, mais foncièrement malin et égocentrique.
Bon, je n'ai mis que 4 étoiles parce que je trouve la fin un peu tirée par les cheveux. Néanmoins, le reste de l'histoire est plutôt bonne et devrait plaire à nos collégiens. Les personnages sont attachants et j'ai vraiment apprécié cette incursion dans les histoires marocaines.
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Acheter un jour par hasard car la couverture avait directement attiré mon oeil, je n'ai jamais regretté ce choix.
J'ai lu ce livre une dizaine de fois au moins et si le style est très simple avec des chapitres très court et une intrigue douce et enfantine, il est très agréable à lire. Les personnages sont très réalistes et on peut vivre avec eux en se croyant être à leur place, qu'on ait douze ou vingt-deux ans. L'histoire est intemporelle et dénonce même avec délicatesse certaines injustices et autres leçons de vie.
Soit : une histoire jeunesse simple mais efficace. Aisée mais complexe.
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- C'est un coup de Tharoua, dit-elle. Si elle savait lire, ça n'arriverait pas. J'ai essayé de lui apprendre, mais rien à faire. Un vrai bourricot ! Elle dit que les petites lettres noires sont comme des fourmis qui vous rentrent dans la tête et qui y creusent des galeries. D'après elle, ça explique pourquoi les gens qui lisent des livres sont un peu fous.
- Je lis sans arrêt, moi ! s'indigna Farouk. Et je ne suis pas fou pour autant, tu peux me croire.
- Cette phrase suffit à te condamner. Tous les fous se croient saint d'esprit. C'est même à ça qu'on les reconnaît.
- Laisse tomber tu vas t'abîmer les yeux. C'est très mauvais, de tirer sur sa vue. Tu peux te péter une veine dans la tête et tomber raide mort. C'est arrivé à un de mes oncles, au pays.
- Sans blague ? Il regardait quoi ?
- Des femmes nues, par le trou de serrure du hammam.
Éric Boisset - Le mauvais exemple