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Bernard Hoepffner (Traducteur)
EAN : 9782070787197
544 pages
Joëlle Losfeld (17/04/2008)
4.01/5   73 notes
Résumé :
Irlande, 1915. La famille Goold Verschoyle vit au rythme de l'aristocratie protestante irlandaise : le manoir familial qu'elle possède dans le comté de Donegal est le théâtre de jours heureux et paisibles. Mais l'Europe gronde et ne tardera pas à disperser les uns et les autres sur les routes du chaos. Montée des conflits sociaux et guerre fratricide en Irlande pour certains, idéologie communiste ou Espagne franquiste pour d'autres : tous devront affronter l'enfer d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Illustration de couverture:photographie de Friedrich Adolf Paneth ( détail) 1925 National Media Museum.

Ce n'est en fait pas un roman, mais le récit-romancé, mais tout récit n'est-il pas romancé- d'une histoire familiale, celle de Sheila Fitzgerald, née Goold Verschoyle. Dans la post-face, Dermot Bolger explique qu'il a rencontré pour la première fois Sheila Fitzgerald en 1977, elle vivait dans une petite caravane, près de son ancienne maison transformée en refuge pour animaux. C'est en 1992 , alors qu'elle avait presque 90 ans, qu'elle lui a raconté l'histoire de cette famille irlandaise . Et que c'est à partir de ce récit , que ce livre a été écrit.

"La fiction ne peut jamais dire toute la vérité, cependant elle peut sans doute dire des vérités altérées et tout aussi importantes. Les biographies et même les autobiographies ne peuvent pas non plus révéler toute la vérité. Nous voyons invariablement notre vie à travers le prisme de la version de la réalité que nous avons construite à partir d'un choix de souvenirs, de sorte que notre passé finit par être composé non pas à partir de ce qui est arrivé mais à partir de ce que nous nous souvenons nous être arrivé..."

Issus de fantassins hollandais qui bâtirent leur fortune en louant des taudis à Dublin, détail que la légende familiale a pris soin d'effacer, les Goold Verschoyle coulent, en cette année 1915, des jours paisibles dans le Donegal, loin des révoltes qui commencent à naître à Dublin. Comme chaque été, c'est dans le cadre enchanteur de Manor House qu'amis, cousins et voisins se retrouvent autour de cette famille respectée, aimante, décrite dans cette scène idyllique de pique nique au bord de mer, scène à laquelle se raccrocheront tous les enfants dans les drames de leurs vies individuelles. le paradis définitivement perdu...

En effet, tout va se gâter. Ce monde s'apprête à disparaître dans le fracas du premier conflit mondial et les déchirements d'une guerre civile sanglante. Passionnante est d'ailleurs la peinture que Bolger fait de cette classe aristocratique protestante dépossédée du pouvoir après l'établissement de l'Etat libre (1921) et qui, chaque jour davantage, se sent étrangère dans son propre pays.
Les Goold Verschoyle finiront, comme tant d'autres, par s'exiler en Angleterre. Ils laisseront derrière eux, à l'orée de l'âge adulte, des enfants avides d'aventures et d'idéaux. Staline et les goulags, la guerre d'Espagne , ces enfants irlandais se lanceront dans de grandes utopies , et deux n'en reviendront pas.

Grande fresque familiale et historique que Dermot Bolger s'est décidé à écrire après avoir lu que Sheila Fitzgerald admirait les artistes qui avaient le courage de s'emparer de la réalité et de la transformer en quelque chose de nouveau.

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Un roman envoûtant, un roman fascinant : ce sont les premiers mots qui me viennent après l'avoir refermé. Je découvre ici Dermot Bolger, écrivain irlandais protestant, par ce gros pavé de plus de 650 pages écrit serré. Quel régal !

Eva, Brendan, Maud, Art et Thomas sont les cinq enfants de la famille Goold Verschoyle qui vit à Manor House, grande propriété ancestrale. Les Goold Verschoyle sont protestants et cette maison représente la fortune amassée par leurs aïeux, qui ont spolié les terres aux Irlandais de "souche", les catholiques. Seulement, cette famille, à commencer par "Père" et "Mère" ne sont pas comme tous les autres protestants d'Irlande : ils ont un complexe par rapport au passé. Ils cherchent donc à réhabiliter leur nom par la générosité et l'ouverture d'esprit. Tout de suite, on les aime, mais on les trouve aussi un peu naïfs...

Leurs meilleurs amis s'appellent les Ffrench (avec 2 F) et ils sont communistes. Mr French décide un jour d'aller faire un séjour en Union soviétique, vivre dans un kolkhose. Seulement voilà, il est perçu là-bas comme un capitaliste pété de fric (ce qu'il est, pour le fric). Victime de préjugés de la part des communistes russes, la vie qui lui sera faite sera tout sauf idyllique. Il rentrera dans le Donegal sans toutefois révéler la vérité. Ce qui est bien dommage, car son idéal communiste va déteindre sur l'aîné des garçons Goold Verschoyle, Art, mais aussi sur le petit dernier de la famille, Brendan, qui n'a d'yeux que pour son frère. Eva, quant à elle, paraît bien plus conventionnelle, même si elle est artiste dans l'âme et surtout grande rêveuse. Quant à Maud et Thomas, si le lecteur sait qu'ils existent, ils sont quasiment absents du roman, retenus en Afrique du Sud à cause de leur nom.

Les Goold Verschoyle ont tout pour être heureux : leur magnifique demeure mais surtout un environnement digne du Paradis avec la jetée sur la mer qui se trouve à Dunkineely, où il fait bon plonger dans les vagues. La forêt, qui entoure la proriété, qui est le meilleur des refuges pour artiste en herbe. Seulement, cette famille a un souci d'identité : en Irlande, parce que protestant et donc non irlandais de "souche" de par l'histoire du pays, ils sont considérés comme des étrangers et surtout des intrus par les catholiques qui sont pauvres. C'est donc, en quelque sorte pour se faire une place respectable dans la société irlandaise que Art et Brendan vont se convertir au communisme, suite aux éloges faites par Mr Ffrench. La redistribution des richesses et la solidarité envers les plus pauvres sera leur cheval de bataille. Un programme ambitieux et utopique ! Mais nos héros sont des romantiques jusqu'au bout des ongles et c'est ce qui va les détruire, surtout lorsqu'en plus L Histoire s'en mêle pour les transformer en pantins...

Le lecteur suit la vie de cette famille de 1915 à 1946 et va traverser avec eux l'Enfer de l'Histoire, en espérant retrouver le Paradis du début du livre !
Les personnages sont à la fois attachants et agaçants, surtout Art ! Il veut tellement arriver à son idéal sociétal qu'il oublie de penser par lui-même, bien trop endoctriné par le stalinisme qu'il a appris par son séjour en Union soviétique. On a même envie de lui coller des claques, parce que nous, lecteur, nous savons ce qui est arrivé à son petit frère Brendan (je ne peux le révèler sous peine de "spoiler" mais c'est vraiment terrible !). Il va se retrouver pieds et poings liés.
J'ai beaucoup plus apprécié le personnage d'Eva : aussi romantique que ses frères, mais dans un autre genre: c'est l'éternelle jeune fille, qui, même mariée et mère de famille, se retourne sans arrêt sur son enfance et son premier amour qu'elle a laissé filer... Mariée à Freddie Fitzerald (nom d'origine anglo-normande), un protestant caricatural, elle parviendra tout de même à se concocter un petit paradis, fragile comme une bulle de savon.

Ensuite, Eva est celle qui délivre les fantômes. Parce que oui, ce roman a un côté gothique ! Et ça ce fut une vraie bonne grosse surprise littéraire ! Les grandes demeures de Manor House et Glanmire House se transforment en ruines, au fur et à mesure que l'on avance dans l'intrigue. Mais surtout, l'ancienne cave à vins transformé en chambre de Manor House est habité par un fantôme qui demande qu'on le délivre ! Dermot Bolger m'a soufflée par cette touche d'originalité !

Reste un style magistral, à la fois simple et poétique, qui vous fait voyager loin ! On ne s'ennuie pas un seul instant, les rebondissements vont bon train. Dermot Bolger règle son compte à toutes les doctrines et comportements extrêmistes, que ce soient ceux de l'IRA, des fascistes ou des soviets - même si je l'ai trouvé dur avec l'IRA !!

Ce roman est tiré d'une histoire vraie...
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Les critiques lues sur Babélio sont intéressantes et elles donnent souvent l'envie de découvrir le livre chroniqué. Malheureusement comme on ne peut pas tout lire il faut faire des choix 😥. C'est ainsi que j'ai choisi "toute la famille sur la jetée du Paradis"...Une très belle découverte !

L'histoire qui nous est racontée est inspirée d'une histoire réelle. L'auteur Dermot Bolger a rencontré Sheila Fitzgeral ( le personnage d'Eva dans le roman). Elle avait près de quatre-vingt dix ans lorsqu'elle lui a raconté l'histoire de sa famille.

le roman se déroule d'août 1915 à septembre 1946.
- Irlande : Les Goold Verschoyle sont des aristocrates protestants. le couple a cinq enfants, trois garçons et deux filles. L'auteur choisit trois d'entre eux pour nous raconter leur histoire.
- Eva, rêveuse aimant la nature et le dessin, épousera Freddie Fitzgerald. Mariage pas très heureux. deux enfants et des problèmes financiers.
- Art, fasciné par la révolution russe, embrassera le communisme. Parti en Russie il y travaillera, se mariera. de retour en Irlande sur ordre du NKVD il n'aura de cesse de vouloir convaincre les ouvriers irlandais de choisir le communisme s'attirant plus de difficultés (fasciste, IRA, gouvernement) que de résultats. Fidèle à son engagement il ne remettra jamais en cause les choix de Staline.
- Brendam, admirateur de son frère, opte aussi pour le communisme. Après un séjour à Moscou, retour à Londres comme agent de liaison au NKVD, guerre d'Espagne, puis trahi direction le goulag.

L'histoire de cette famille s'insère dans la grande Histoire :
- celle de l'Irlande. Les évènements 1916 insurrection de Pâques, 1921 le traité de Londres, la guerre civile (1922/1923), la très grande pauvreté des Irlandais catholiques, l'emprise de certains prêtres catholiques sur leurs ouailles.
- Celle de l'Europe les deux guerres mondiales (mort de jeunes irlandais partis se battre en France (1915) le Blitz..),
- la Révolutions russe et ses conséquences (Lénine, Staline, propagande, goulag),
- la guerre d'Espagne.

Malgré leurs choix de vie différents les Goold Verschoyle resteront liés par le souvenir de leur enfance heureuse "sur la jetée du Paradis", auprès de leurs parents, cousins et amis.
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Maud, Eva, Art, Thomas et Brendan sont les cinq enfants du couple Goold Verschoyle, habitant Manor House, dans le petit village de Dunkineely en Irlande. Dans cette famille protestante, l'auteur a choisi de suivre plus particulièrement le devenir de trois des enfants, Eva artiste et rêveuse, Art l'aîné des garçons et donc l'héritier de Manor House et Brendan le petit dernier qui adore et admire son frère aîné au delà de tout. L'histoire débute en 1915 et on se rend vite compte qu'une très belle enfance et des parents attentifs et aimants n'ont pas empêché la survenue de problèmes : les garçons, Art en tête, sont devenus de fervents communistes. A une époque où la misère était très profonde en Irlande, un certain nombre de gens ont cru que le marxisme était "amour et bienveillance" et Art pensera toute sa vie que le communisme pourrait venir en aide aux enfants affamés et sans chaussures ... Les filles de la famille Goold Verschoyle se marient et Art part vivre en Russie ; Eva a sans doute laissé partir le grand amour de sa vie et épouse Freddie dont elle essaiera d'être une bonne compagne. La force de l'auteur est de suivre la famille durant toute cette période très troublée allant de 1915 à 1946 ( la grande guerre et ses terribles conséquences, la guerre civile irlandaise (1922 /1923) qui opposa les indépendantistes irlandais entre eux, la guerre d'Espagne où se rendra Brendan, la deuxième guerre mondiale), de lier en quelque sorte la petite et la grande histoire; il y a en particulier une dénonciation terrible du communisme et de toute tentation extrémiste, à travers les mésaventures de Art et de Brendan.

Malgré leur destin plutôt tragique, les enfants Goold Verschoyle gardent tout au fond de leur coeur le souvenir de leurs étés d'enfance, des pique-nique et des baignades à la jetée du Paradis ; et c'est ce qui les aidera à traverser l'enfer de la première moitié du XXème siècle.

Dermot Bolger a réussi un livre superbe, fascinant, extrêmement prenant et formidablement intéressant sur le plan historique; loin d'être un nième livre sur l'Irlande, il s'agit ici d'une histoire "presque" vraie, construite à partir de ce que lui a raconté de sa vie et de celle de sa famille, une certaine Sheila Fitzgerald devenue Eva dans le livre. Les personnages, les lieux sont attachants et la belle écriture sublime une histoire magnifique.
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Après l'éblouissement de Une arche de lumière impossible de ne pas avoir envie de lire le premier volet de la vie d'Eva. Il y a 13 ans d'écart entre la publication de chacun des volets qui forment un superbe diptyque, à la fois riches en éclairage sur le 20ème siècle et tendus d'une subtile émotion. Une arche de lumière débutait en 1949 au mitan de la vie d'Eva qui, à l'aube de la cinquantaine décidait de conquérir sa liberté et de vivre enfin selon ses aspirations. Toute la famille sur la jetée du Paradis raconte les jeunes années et le parcours d'Eva ainsi que celui de sa famille, les Goold Verschoyle depuis leur manoir du Donegal et partout où les événements les portent. Deux guerres mondiales, les guerres civiles sur fond d'affrontements idéologiques entre fascisme et communisme. Ce qui ressemble beaucoup au bonheur, ces années d'enfance, d'adolescence et d'insouciance, chacun des cinq membres de la fratrie s'en souviendra à chaque étape cruciale de sa vie. Les rires et les pique-niques sur la jetée, la force de l'océan, l'intensité des moments partagés. Maud et Eva, les deux aînées se marient à quelques mois d'intervalle et c'est le coup d'envoi de l'éloignement. Art, le cadet d'Eva, l'héritier de la famille est depuis l'adolescence captivé par les doctrines communistes prônées par leur voisin, ancien militaire sur le front de l'Est en 1917 et le benjamin, Brendan suivra ses traces. Pendant de longues années, sans nouvelles de lui après qu'il ait rejoint l'Espagne pour se battre contre les fascistes, chaque membre de la famille n'aura de cesse d'élucider le mystère de sa disparition. Dans sa nouvelle maison du comté de Mayo transformée en relais de chasse, Eva devenue Fitzgerald et mère de deux enfants espère aussi voir apparaître son frère au détour d'une allée. En attendant elle gère un mari pas très capable, une propriété qui tombe en ruine, la précarité. Ses rêves artistiques se sont fracassés sur le mur de la réalité conjugale... Mais elle trouve du réconfort dans la lecture, la proximité avec la nature, la compagnie de ses enfants, l'amitié de la jeune Maureen et de certains hôtes payants. Elle apprend, Eva. Chaque rencontre l'enrichit, on voit déjà se développer l'attention qu'elle portera aux autres tout le reste de sa vie, la femme protectrice et attentive que l'on verra évoluer dans Une arche de lumière.

Dans ce roman, Dermot Bolger travaille une matière foisonnante et parfois complexe lorsqu'il s'agit d'explorer les méandres des idéologies politiques sur un terrain explosif. C'est extrêmement instructif, les idéaux d'Art et Brendan ne sont pas ménagés. Mais ce qui emporte définitivement le morceau c'est ce fil qui relie chaque membre de cette famille à ces instants sur la jetée du Paradis, le nom qu'ils ont donné à ce lieu qui demeure à jamais dans leurs mémoires. Malgré l'éloignement. Malgré les affrontements. L'auteur tisse son roman autour de ce fil avec une émouvante justesse et conclut dans un dernier chapitre époustouflant de beauté, un feu d'artifice d'émotions.

Avec ce diptyque, Dermot Bolger nous offre une formidable traversée du 20ème siècle avec pour guide une héroïne exceptionnelle et inspirante. Que la littérature peut être belle !
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Mrs Ffrench traversa la pelouse devant Bruckless House et arriva sur l'allée de gravier qui menait à la petite jetée. Des années plus tôt, au cours d'un pique-nique où la famille Goold Verschoyle s'était demandé s'il fallait l'appeler la jetée de Bruckless ou la jetée de Mrs French, Eva avait insisté pour qu'en fait on lui donne le nom de jetée du Paradis parce que c'était vraiment un paradis.
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Mère paraissait être dans le coma ou dans un profond sommeil, l'injection du médecin avait éloigné la douleur. Maud leva les yeux lorsqu'ils entrèrent dans la chambre, surprise par la présence d'Art. Mais les circonstances de cette rencontre empêchaient toute dispute ou récrimination, tout ce qui pourrait ramener Mère sous l'emprise de la douleur. Dans son sommeil, elle régnait sur ses enfants turbulents, les obligeant à chuchoter quant Art se fut assis sur une chaise entre ses deux sœurs..... Maud paraissait épuisée après son voyage depuis l'Irlande, mais Eva savait qu'ils l'étaient tous les trois, comme s'il leur avait fallu des décennies de voyage avant d'aboutir à ce moment où ils étaient réunis.

p.527
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Eva fut prise d'un tel vertige qu'elle dut serrer le chêne très fort pour ne pas tomber. En pressant son corps contre le tronc, elle sentit, sous l'écorce noueuse, la chaleur d'un cœur qui battait. Des voix l'appelaient de l'intérieur du tronc mais elle ne savait pas les écouter, les voix de personnes qui étaient mortes et celles d'autres personnes, qui n'étaient pas encore nées. Son peuple. Ses âmes sœurs lors de voyages passés et à venir.
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Cinq enfants couchés dans une meule de foin et imaginant leur avenir, cinq enfants pique-niquant sous la pluie, cinq dauphins dans les eaux de ce qu'ils appelaient alors la jetée du paradis, cinq aiglons prêts à s'envoler vers le soleil, éblouis et charmés.
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Ma maîtresse, à l'école, elle se moque toujours que je sais pas dessiner une ligne droite.
- Tu n'es pas obligée de dessiner seulement ce qui est dehors. Dessine ce que tu as dans la tête, dessine tes émotions. Elles ne sont pas faites de lignes droites, pas vrai ?
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