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Critique de Hamisoitil


Le parfum de l'Hellébore est comme une boite de chocolats à déguster.

Je découvre le synopsis et sais d'avance que je vais passer un merveilleux moment avec tous les personnages qui attendent à l'intérieur. Une plume magnifique, tellement sincère, profonde et émouvante, qu'il m'était presque impossible de m'arrêter, ne serait-ce que pour me prendre un petit en-cas. Tout au long de ma lecture, j'ai ressenti énormément d'émotions. Je me suis sentie si petite, si timide et proche en même temps de tous ces pensionnaires, avec cette sensation d'entrer, malgré moi, dans leur intimité ; mais, ce besoin d'en découvrir plus était là. Faut dire que le sujet principal qui n'est pas anodin du tout était traité et vu différemment dans une époque, les années 60, où les méthodes et pratiques étaient quelques peu différentes d'aujourd'hui. Et c'est donc avec un regard extérieur que je découvre la psychiatrie infantile ; sous l'oeil avisé et d'une volonté exceptionnelle de nos deux héroïnes du roman, Anna et Béatrice, que nous allons suivre à travers un journal intime et sous forme d'échange épistolaire, Gilles, un jeune garçon, autiste, âgé de onze ans, impossible à gérer et Serge, un taciturne jardinier qui préfère rester dans son coin à prendre soin de ses plantes.

Cathy Bonidan a divisé le roman en deux parties. Dans la première partie, nous sommes dans les années 60. On fait la connaissance d'Anne, 18 ans, fille de bonne famille, qui vient de se faire hospitaliser dans le centre psychiatrique où travaille son oncle, directeur. Grosso modo, elle n'est pas malade mais la relation avec ses parents devenait trop conflictuelle, il était donc nécessaire, pour elle, de s'éloigner d'eux. C'est ainsi que la jeune femme, décide de perdre du poids, faisant croire par là, que son problème était anorexique. le subterfuge fonctionne puisqu'elle se fait interner. Sur place, elle fait la connaissance de Béatrice,13 ans, réellement anorexique mais qui n'a pas trop l'air de s'en soucier plus que ça. Toutes les deux vont se lier d'amitié et chacune dans son côté sera dans la phase observation et écriture.
Pis dans l'autre moitié du livre, nous nous retrouvons 60 ans après où nous faisons connaissance de Sophie, une étudiante qui doit terminer sa thèse sur ce centre psychiatrique, avec l'espoir de retrouver des archives, ou peut-être mieux encore.

Pour ma part, je suis réellement admirative de la manière dont l'auteure apporte tout cela : finesse et intelligence. Sophie fera connaissance d'un passé où les destins vont se croiser et faire impact sur sa vie actuelle avec une pointe d'espoir qui viendra, peut-être, sublimer son présent. Pour moi, en tant que lectrice, c'est une véritable claque que je vous recommande !
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