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EAN : 9782342054651
168 pages
Mon Petit Editeur (10/08/2016)
4.08/5   30 notes
Résumé :
Février 1135. Alzey, petit bourg du palatinat du Rhin, se réveille tranquillement. Frénégonde, la dame apothicaire, ouvre son échoppe comme tous les matins. Mais celui-ci n'est pas comme les autres. Tout commence par une visite impromptue, puis un vol, une agression... pour finir par un assassinat. Impliquée dans toute cette affaire contre son gré, Frénégonde va devoir mener l'enquête auprès de Thibald, l'officier. Mais le caractère bien trempé de cette dernière n'e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Disons d'abord notre admiration devant une auteure qui révèle petit à petit différentes facettes de ses multiples dons et talents : qu'une historienne ayant écrit sur la La maladie et la foi au Moyen Âge soit capable de produire un vrai roman, et qui plus est un roman historique et policier, deux en un, voilà qui m'émerveille. Saluons ce qui est plus qu'une performance : c'est une réussite.
On se glisse avec plaisir dans l'histoire que d'autres avant moi, en de très bonnes critiques, ont décrite. Même si le sujet est dramatique - il s'agit d'élucider une affaire criminelle -, on retient avant tout de ce roman qu'il est beau et que sa lecture est savoureuse. D'abord parce que Lydia Bonnaventure nous brosse le portrait de personnages hauts en couleur, que ceux-ci aient réellement existé ou qu'ils soient sortis tout droit de son imagination. Avouons que, d'emblée, on ne fait plus trop la différence, tant les uns et les autres nous semblent plus vrais que nature, comme si tous avaient vraiment vécu ensemble.
L'apohicairesse Frénégonde, soeur jusque-là inconnue d'Hildegarde de Bingen, s'impose ainsi à nous, avec son caractère où l'auteure a dû mettre, comme en reflet, un peu - ou beaucoup - du sien, ou de ce qu'elle aimerait être : généreuse, "pétant la vie", n'ayant pas la langue dans sa poche et jurant plus souvent qu'à son tour, mais compétente et efficace en son art, celui de guérir maux et blessures avec les plantes médicinales les mieux adaptées au cas et à la personne.
Quelle femme et quelle trempe !
Tous les noms de saints et de saintes pourraient être employés "exclamativement" dans ses jurons. Ne la voit-on pas, dès le début, pousser un cri qui résonne comme un blasphème, en constatant qu'un vol a été commis dans son échoppe tandis qu'elle s'en était allée couper des herbes aromatiques dans son potager ? Et d'incriminer de suite les saltimbanques qui ne cessent de rôder autour de sa boutique et qui ne craignent même pas d'importuner les plus riches de ses clientes en leur faisant l'aumône.
Cette femme pas comme les autres a sans doute en horreur les gens qui ne savent rien faire de bien. C'est qu'elle a, avant tout, un grand coeur, et qu'elle est capable de soulager les maux des paysans qui travaillent aux champs ou à la vigne. Les épouses de ces besogneux viennent souvent la trouver et la solliciter tôt matin, leurs compagnons ayant passé une longue nuit à gémir de douleur.
Née à Bermesheim, dans le Palatinat, elle a migré à Alzey, ville protégée par un château fort dont la construction s'est achevée en 1118, l'année même où fut créé l'ordre des Templiers. Très tôt, elle a appris à connaître les vertus des plantes, soignant les maux de gorge de son père avec la menthe, le thym et le romarin. S'éprenant du fils du commerçant qui les lui vendait, Frénégonde avait surtout goûté le gentillesse de ce garçon, prénommé Eberhard, timide à souhait et visiblement troublé par elle, mais connaissant sur le bout des doigts l'art de soigner avec les herbes et recommandé par le médecin des lieux, Auderic. Un rendez-vous pour parler des propriétés de ces produits bienfaisants issus de la nature fut l'occasion pour nos deux tourtereaux de se rapprocher de très près et de se dire, sans mots inutiles, un amour fou et partagé, et heureusement approuvé par leurs parents respectifs. Court bonheur interrompu par la passion d'Eberhard pour les plaisirs équestres. Son cheval avait chuté dans une fosse creusée par des chasseurs, et, dans la culbute, le crâne du cavalier s'était fracassé sur une pierre. Toute la science connu de l'époque fut impuissante à empêcher la triste conclusion de cette chevauchée. Frénégonde venait déjà de perdre en peu de temps son beau-père et ses parents. Et voilà que c'était maintenant son époux chéri qui s'en allait. La foi chrétienne de la jeune femme en fut ébranlée et amoindrie. Seule consolation, Ebehard lui laissait un fils, Gottfried. Elle le destina à la profession d'apothicaire pour qu'il marchât sur les traces du défunt. Till, envoyé par Auderic, pour remplir dans l'intervalle l'office vacant, s'entendit avec Frénégonde pour la laisser tenir la boutique, décision reconnue par la confrérie des médecins. Plus tard, Till quitta Alzey pour Mannheim et Gottfried prit la relève.
Voilà pour l'entrée en matière de ce roman. Et l'intrigue ? Tout commence avec l'enquête de moralité entreprise auprès des membres de la famille d'Hildegarde de Bingen, qui est appelée à devenir la responsable de la communauté de soeurs dans laquelle est entrée, un choix qui est contesté par une rivale qui envoie une connaissance à elle interroger Frénégonde.
Nous ne dirons pas la suite, qui est forte, avec l'entremêlement de situations, à Alzey tout comme dans le couvent, où l'on fait d'un côté la découverte d'un blessé et de l'autre où l'on se met à supposer qu'une religieuse a été mystérieusement inhumée. Tout se noue là, et nous ne dévoilerons pas la suite, car l'on se prend au jeu et l'on suivra avec plaisir cette enquête jusqu'à son dénouement.

La romancière Lydia Bonnaventure, en écrivant Frénégonde, aura su nous faire partager son bonheur d'une écriture plus libre que celle de l'historienne qu'elle est et reste par ailleurs. J'en suis d'autant plus ému et admiratif que je rêve moi aussi, secrètement, de venir un jour au roman. Mais que je n'ai pas encore trouvé, comme Lydia, la recette ou la plante miraculeuse dont il me faudrait retirer tout le bénéfice, pour me muer, comme par magie, en auteur de fiction.

François Sarindar
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Nom d'une pipe quelle sacrée bonne femme Frénégonde. Quel caractère !
On se prend tout de suite d'amitié pour une telle femme. Une féministe avant l'heure puisqu'elle est apothicaire au moyen âge.

Mais à côté de cette femme il y a également des personnages haut en couleur , même si aucun n'arrive a la cheville de Frenégonde.

Et puis il y a l'intrigue, assez intéressante. J'avoue avoir pensé a soeur Thérèse.com en lisant... parce que je m'imaginais bien Dominique Lavanant avec quelques kilos de plus dans le rôle de la dynamique Frénégonde. Et quand on imagine un acteur dans le rôle d'un personnage c'est que ça pourrait faire un bon film (enfin pour moi).

Il ne faut pas oublier l'écriture de Lydia qui est très agréable et qui nous emporte dans une autre époque et dans un autre lieu.
J'ai beaucoup apprécié les liens mis en fin d'ouvrage. C'est un bonus qui est important à mon sens, même si je n'ai fait que les survoler je pense que je vais m'y plonger avec beaucoup plus d'attention dès que le temps me le permettra.

Je regrette juste d'avoir attendu si longtemps pour ouvrir ce roman.
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Ah ! Ces familles nombreuses, que de surprises elles peuvent réserver ! Déjà pour retenir tous les prénoms, il y a de quoi s'emmêler les pinceaux, surtout ceux donnés au Moyen Age et en Allemagne.

Car cette histoire menée tambour battant se passe à Alzey (Rhénanie) au milieu du XIIe siècle. Hildegarde de Bingen, connue dans le monde entier pour ses visions, ses dons de musicienne et de guérisseuse par les plantes, est le dixième enfant des époux von Bermersheim. Ce que l'on sait moins, c'est la destinée de deux membres de cette fratrie. Sept sur dix sont entrés dans les ordres. Un est resté laïc. Alors que peut-on espérer des deux autres ?

C'est là que Lydia Bonnaventure se déchaîne. Elle crée une soeur, Frénégonde, tonitruante, passionnée par les plantes et par la vie, par son apothicairerie et ses patients, au point de passer le virus à son fils, Gottfried, né de feu son mari, Eberhard. Je vous disais, les prénoms, c'est déjà toute une histoire !

Coeur du récit : un vol a été commis dans sa boutique, crime que Frénégonde ne peut laisser impuni. En même temps qu'elle soupçonne une troupe de baladins qui s'exhibent à sa devanture et auxquels elle n'hésite pas à montrer qui est le chef, elle subit un interrogatoire serré sur sa soeur Hildegarde, offerte au couvent de Disibodenberg à l'âge de huit ans. Déjà là, il fallait trouver le lien. La suite montrera qu'il est tout à fait cohérent.

Puisqu'il s'agit d'un roman policier, il faut une intrigue (au moins), un mort (au moins), un suspect (au moins) et un enquêteur (au moins). Car, n'allez pas croire que la frénétique Frénégonde va se laisser amadouer par le policier, Thibald, ou qu'elle va le laisser seul mener sa petite enquête ! Non mais !

Les jongleries rebondissent, les chuchotis de couvents se font en tapinois comme il sied dans ces lieux, les complots entre religieuses pour la succession de l'abbesse créent le suspense, la fin est surprenante, le tout emmailloté dans la vie villageoise et couventine de cette période si religieuse. Là encore, les noms de saints sont invoqués à satiété par la vociférante Frénégonde qui, à n'en pas douter, doit être fort bien protégée.

Tous ces personnages s'animent de concert, ont une biographie fouillée, s'entretiennent avec ruse et détermination et de beaux duels verbaux donnent une gaieté pleine de fraîcheur à ce roman bien construit quoique parfois longuet. Ce que c'est quand même d'être la soeur inconnue d'une sainte ! Et ce n'est pas la seule surprise.

De temps à autre, je découvre les talents d'écrivains de Babéliotes et je suis rarement déçue. Je sais Lydia Bonnaventure historienne mais cela ne fait pas d'elle une romancière. Il me semble, cependant, que c'est un excellent début. En plus du quotidien au XIIe siècle, nous avons droit à des leçons de choses, à des conseils d'herboriste, à un vocabulaire devenu désuet, à des comiques de situations.

Bravo Lydia et remettez-nous ça quand vous voulez.
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Un polar dont l'action se situe au Moyen-âge, quelle belle idée !!!

le personnage central, Frénégonde, est une féministe avant l'heure, au caractère bien trempé, tonitruante, qui règne en maître sur son échoppe. Apothicairesse ! Ou Dame apothicaire, comme on veut, un métier sympathique ! elle est tellement bien décrite qu'on l'imagine manipulant ses plantes et ses fioles. Elle a son franc-parler, une gouaille qui fait qu'on l'aime tout de suite.

Hildegarde a bien existé et Lydia Bonnaventure utilise le fait que certains de ses frères et soeurs ne sont pas clairement identifiés pour créer une soeur virtuelle, notre héroïne pour conter cette histoire. Les deux soeurs sont l'antithèse l'une de l'autre pour notre plus grand plaisir.

Tous les personnages sont fouillés, creusés, qu'il s'agisse de Thibald l'officier qui mène l'enquête, dont l'histoire familiale est riche de secrets, de souffrances, Hildegarde ou de Gottfried, le fils de Frénégonde, amoureux transi, la mère supérieure et le mystérieux jongleur, entre autres…

J'ai aimé cette atmosphère, la façon dont l'auteur emploie les mots, le vocabulaire, les tournures de phrases de l'époque, et la société du Moyen-âge, l'importance de l'Eglise, la vie quotidienne du monastère. On est loin de la parodie « des Visiteurs »… Qui parle de nos jours d'apothicairesse, truandaille, oblate, enfançon… Un retour vers le passé à ce rythme-là, et sans caricaturen j'en redemande, c'est vraiment un beau voyage et je me serais volontiers invitée à leur table.

Il faut quelques pages pour s'imprégner de la langue, et ensuite c'est une lecture savoureuse qui nous attend, dans tous les sens du terme car les ripailles sont fort sympathiques, et une fois qu'on est transposé en 1135, la magie opère…

J'ai lu lentement pour faire durer le plaisir, sans me demander qui était le coupable et pourquoi, en allant de temps en temps faire un tour sur le site de Lydia Bonnaventure qui a donné sur son site des photos de Alzey et de la région, car elle a visité les lieux ; par contre j'ai lu les cinquante dernières pages d'une traite ; en immersion totale.

Je retiens une scène hilarante : l'enivrement au vin de messe !

Un bon polar, une belle écriture, des dialogues assez truculents (certains échanges entre Frénégonde et Thibald en particulier) un sacré travail de recherche car tout est vraisemblable … j'espère que l'auteure va continuer sur sa lancée…

Note : 8,5/10
Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
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" Un petit roman sans prétention "
C'est l'auteure qui présente ainsi son oeuvre .
Sa modestie l'honore .

Lydia Bonnaventure nous offre ici une immersion au 12ème siècle en nous contant les aventures de Frénégonde ,dame apothicaire d'un petit bourg du Rhin jusque là bien tranquille .

— "Par Sainte Gauburge " !

Frénégonde entre en scène .
Et, c'est parti pour suivre au pas de charge les aventures de la gente dame .

Elle hurle , elle vocifère , elle grogne mais qu'on ne s'y trompe pas , son giron avantageux abrite un coeur gros-comme-ça !
Ses chagrins , ses malheurs lui ont construit une carapace et la truculente Frénégonde, portée par l'amour maternel n'a plus peur de rien .
Mais, derrière notre héroïne , touchante et charismatique , ce sont des bribes de l'histoire du palatinat de Rhin qui apparaissent ; vie sociale , politique et religion alimentent une fiction qui se veut d'abord et surtout divertissante .

Un personnage principal à forte personnalité donc mais qui laisse aussi la part belle aux autres intervenants .
Un récit que j'ai trouvé bien articulé et surtout étayé par de solides connaissances sur la grande et petite histoire médiévale .
Ensuite, l'intrigue par elle-même reste à mon humble avis une trame comme une autre .
Pourtant , Frénégonde , quel personnage ! Je la quitte à regret .
Une lecture "sans prétention" peut-être " mais qui n'en demeure pas moins très agréable .



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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Elles se rendirent dans la salle commune. La table avait été dressée. Les couverts étaient disposés sur le grand plan central. Les écuelles et les cuillères étaient taillées dans du bois de la région, lourd et noueux, donnant ainsi un certain relief aux objets. Les miches de pain noir trônaient autour de la soupière. L'odeur douceâtre envahissait la salle et mettait du baume au cœur de chacune. La cuisine d'Hersende et d'Adéla était reconnue et réputée. Une simple soupe de poireaux devenait un pur moment de bonheur lorsqu'elle coulait lentement dans le gosier. Onctueuse et veloutée. Y jeter quelques morceaux de pain, les regarder flotter pour s'imbiber du précieux liquide pour enfin se répartir au fond de l'écuelle en faisait un régal de tous les instants. Cette entrée en matière comblait toutes les faims.

Lorsque Hersende amena les carpes farcies, ce fut un grand moment de réjouissance. Sœur Andréa, qui lisait les passages de la Sainte Bible, louchait sur ces mets de choix. Elle en sautait quelques lignes - ce qui faisait sourire Hildegarde, attentive à ce genre de détail - pour passer plus vite à table.

(page 42)
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Un petit soleil réconfortant dardait ses rayons, en ce matin de février 1135. La bourgade d’Alzey, située dans le palatinat du Rhin, se réveillait tout dou…
— PAR SAINTE GAUBURGE !
Ce rugissement intempestif provenait de la boutique de Frénégonde, dame apothicaire. C’était une femme gaillarde, solide, quelque peu rougeaude et, aux dires de certaines mauvaises langues, légèrement mal embouchée à ses heures perdues.
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Un matin, Frénégonde fut servie par le fils. Elle le rencontrait bien de temps en temps dans les rues de la ville mais jamais elle n'avait eu l'occasion de le le voir de si près.Elle fut immédiatement sensible à la gentillesse de ce garçon qui n'était pas un Apollon avec son petit ventre proéminent et ses cheveux qui commençaient déjà à se clairsemer. Cette voix douce, ce calme, cette prestance lui plaisaient à tel point qu'elle en oubliait presque ce qu'elle venait chercher.
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La justice n'était pas tendre et les erreurs étaient légion. On avait tôt fait de se retrouver avec une main ou une oreille en moins pour une poignée de cerises volée, alors un meurtre ! Lothaire avait durci les punitions lorsque la guerre entre les Guelfes et les Gibelins avait fait rage. Les premiers étaient partisans du Pape ; les seconds, de l'empereur. Il n'était pas rare qu'ils s'entre-tuent ou qu'ils tentent un coup d'état. Lothaire ne vivait plus depuis que ces deux partis, puissants, avaient divisé l'Empire.
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[...] ... Un petit soleil réconfortant dardait ses rayons, en ce matin de février 1135. La bourgade d'Alzey, située dans le Palatinat du Rhin, se réveillait tout dou ...


- PAR SAINTE GAUBURGE !

Ce rugissement intempestif provenait de la boutique de Frénégonde, dame apothicaire. C'était une femme gaillarde, solide, quelque peu rougeaude et, aux dires de certaines mauvaises langues, légèrement mal embouchée à ses heures perdues. Les jurons étaient, certes, courants dans son vocabulaire mais celui-ci démontrait une certaine irritation. Ecarlate, elle était prête à exploser, entre ses fioles et ses onguents, la coiffe totalement en désordre. Un événement venait de se produire, sans aucun doute. Au milieu de ses hululements, on distinguait un net agacement. La cause en était un vol et elle n'hésitait pas, par des cris de goret, à en faire profiter toute la population. Le temps d'aller dans le potager attenant à son échoppe, de ramasser quelques herbes aromatiques qui lui permettaient de préparer tisanes ou onguents, et le larcin était commis. Ce ne pouvait être que quelqu'un qui connaissait ses habitudes, se dit-elle. Et qui d'autres que ces jongleurs, qui étaient toujours là, à traîner autour de sa chère boutique, située près de la fontaine principale ?

Elle s'accommodait très mal de ces voisins bruyants qui lui cassaient les oreilles toute la sainte journée, faisant des tours, lançant des objets, se tenant en équilibre, ou pire, déclamant des inepties de leurs voix de faussets. ... [...]
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