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EAN : 9782505016250
112 pages
Dargaud (04/01/2013)
3.03/5   15 notes
Résumé :
Après le thriller Metropolitan, Laurent Bonneau se lance dans le récit intimiste avec Douce pincée de lèvres en ce matin d'été.

Max est un jeune entraîneur de tennis de table de haut niveau. Quelques jours avant une compétition importante en Chine, et au lendemain de sa rupture amoureuse, le jeune coach va se perdre dans ses réflexions sur le sport, la réussite, et les relations humaines. Au plus près de sa perception, nous voyageons au sein de cette ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Max se réveille péniblement. Il jette un oeil sur son portable, déçu de ne pas avoir de message. Une fois debout, il prend son petit déjeuner, donne à manger à son chat puis fait sa toilette. Toujours pas de message sur son portable. Il enfourche son vélo, son sac sur le dos. Arrivé à la salle de sport, malgré l'heure matinale, trois jeunes s'entrainent déjà. Entraineur de tennis de table, il sait mieux que quiconque le duel que se livrent deux joueurs, l'intensité d'un match, la maîtrise du mental. Aujourd'hui, il est très exigent envers ses joueurs de haut niveau qui doivent être prêts pour les JO de Pékin. Avant de commencer l'entrainement, il regarde à nouveau son portable.. Toujours pas de message...

Une couverture épurée et un titre poétique qui invitent à la douceur... L'on suit, le temps d'une journée, le jeune Max, entraineur de tennis de table, qui, suite à une rupture amoureuse, va remettre en question sa propre vie, ses choix et son orientation professionnelle. L'on entre à pas feutrés dans cet album tant l'atmosphère est silencieuse, paisible et suave. Un album intimiste qui s'apprivoise pour finalement être ému par Max. Graphiquement, Laurent Bonneau nous en met plein les mirettes en utilisant différentes techniques, multipliant ainsi les ambiances : un trait griffonné, des superpositions psychédéliques, des aplats de couleurs vives, des "tâches" d'eau... Un graphisme parfaitement maîtrisé pour un scénario sensible...
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Amour, tennis de table et rock'n roll.
Entre les trois, détrompez-vous, il n'y a pas d'intru, en tous cas, pas dans cette histoire.
Une journée dans la vie de Max, son amie l'a quitté récemment, il est seul chez lui, il se rend au club de tennis de table où il est entraîneur. Son équipe joue sans doute à un assez haut niveau, les exigences de ce sport sont très particulières, entre vivacité, automatisme et mental très solide. C'est tout un jeu de tensions, toujours sur le fil, toujours d'un équilibre qu'il faut tenir en un temps infime. le graphisme est maîtrisé de la même manière qu'un match de tennis de table. Il mêle les techniques opposées : aquarelles presque abstraites, très liquides, bavant parfois, mais toujours là où il faut pour coller juste à l'image souhaitée, le trait est brut, en prise de note rapide, expressif en contraste avec le ton posé, en retenue de l'histoire, et ces techniques sont additionnées de dessin numérique en effets de transparence et formes nettes, il en résulte des sortes de palimpsestes, par effets de superpositions, couleurs intenses et acides de l'apport numérique et nuances en matières, foisonnantes, vibrantes des aquarelles, par un trait libre et désordre relié par des aplats stricts et nets. le graphisme raconte à lui seul la vie de Max, ses états d'âme : le rythme est calme, mais tout est extrêmement tendu.
Fin de la journée, il retrouve son frère, musicien rock, le moment de faire le point sur sa journée, et de mettre en parallèle les différents aspects de sa vie, amour, tennis de table et rock'n roll.
J'ai été touché par cette bande dessinée, très fine, très subtile, sans doute que les références me parlent particulièrement, Les réflexions sur le rock donnent un peu les clés du récit, il est question de son crade et paradoxalement totalement maîtrisé, comme l'aquarelle qu'on laisse s'étaler toute seule, librement, sur la feuille est dont on obtient exactement le résultat voulu, ou l'effet de la raquette sur la balle, coup automatisé mais qui pourtant doit arriver à déstabiliser l'adversaire. Dans cette triangulation improbable, il évoque le rapport du sport à l'art en évitant soigneusement le spectaculaire. au contraire, c'est tout en pudeur. La vie sentimentale vient se greffer là dessus, comme si l'un des éléments était l'allégorie de l'autre, alors que c'est une seule et même chose.
Ce n'est pas facile de parler d'une bande dessinée qui raconte finalement assez peu de choses, et est-ce que je m'y suis pas si bien immergé parce que ce sont des domaines qui me parlent personnellement, est-ce qu'un lecteur qui n'a jamais étalé de l'aquarelle sur une feuille et en même temps pratiqué un sport de ce genre peut saisir la force de cette bande dessinée (et je ne parle pas des désordres amoureux, c'est sans doute plus universel), je n'en suis pas certain, c'est assez private joke, il faut le reconnaitre, mais moi, j'ai été totalement bluffé.
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Dans la flopée grandissante des bandes dessinées dites "intimistes", il faut savoir séparer le bon grain de l'ivraie ; et ne pas se tromper quant à l'objet que nous tenons entre les mains.
Cette première bande dessinée, sur le plan graphique, est intéressante. Rappelant le graphisme de Bastien Vivés dans le Goût du Chlore, un mélange de couleurs fades et de couleurs criardes, des personnages-silhouettes semi expressifs, et quelques planches abstraites du plus bel effet. L'intérêt de ce livre s'arrête ici.
Malheureusement, Laurent Bonneau n'a rien à raconter. Enfin si, un homme qui se fait quitter et qui essaie de surmonter. Mais il n'y a aucun sentiment, c'est froid, pas forcément bien écrit, bref, ça tombe à plat. C'est dommage, ce garçon a un talent graphique, mais en bande dessinée ça ne suffit pas.
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Max, entraineur de ping-pong en club, vient de se faire quitter. Il marche dans la forêt avec son meilleur ami. Et voilà, c'est tout.
Il n'y a pas d'histoire, de profondeur, de remise en question. Il n 'y a même pas de personnages. Les plus belles planches, à l'encre de Chine, sont celles de la nature et du ciel. Juste elles.
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Max est réveillé par son portable. On observe son quotidien matinal. Très rapidement, il se rend sur son lieu de travail en vélo, direction la salle de sport des pongistes. Une petite voix le hante, celle de son ex-relation. Elle lui manque, il en est encore imprégné. Mais la vie continue (peut aller), et le match va commencer (doit aller).

L'entraînement est intense, professionnel. C'est sérieux. A la clé, un voyage en chine pour un tournoi contre les meilleurs joueurs du monde... Max est confiant. Pourtant un de ses joueurs l'inquiète et surtout, il va faire une rencontre qui risque fort de chambouler son coeur, même s'il ne le sait pas encore ! Fort heureusement, Max est bien entouré. Un ami musicien lui propose de s'évader un peu avant le départ annoncé. S'ensuit une discussion riche d'enseignement sur le sport, la musique, la vie quoi !

Laurent Bonneau, dans ce récit touche ses réflexions sur le sport, la réussite, et les relations humaines. La narration est dans la perception c'est à dire propre à l'esprit, ou à l'un des 5 sens. Autrement dit, Laurent Bonneau nous oriente à ne pas oublier que la perception commence au changement de sensation. Douce pincée de lèvres en ce matin d'été, est un voyage dans le temps, celui d'aujourd'hui avec quelques nuages, mais aussi des rayons de soleils. Emportés par des couleurs vives et séduisantes, parfois surprenantes, l'auteur affirme son trait dans un mouvement habile et maîtrisé. Quasi jouissif pour le corps et l'esprit !

Pas besoin d'être connaisseur en tennis de table, cette histoire tout en retenue est pour les amateurs de cordes sensibles. C'est une lecture rapide qui vous attends bien que certaines planches invitent à se poser et à rêver, à ressentir. Gouache, palette graphique, trait des personnages précis ou flouté, ce sont autant de choix audacieux de mises en page et de traitement du dessin dans cet album virtuose et doux. Vivement l'été !!
Lien : http://alamagie-des-yeux-dol..
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critiques presse (3)
BDSelection
17 mai 2013
Si cet album n'est pas parfait, il est porteur de belles tentatives et s'avère hypnotique, enthousiasmant et touchant, ce même si sa fin paraît quelque peu prévisible.
Lire la critique sur le site : BDSelection
Bedeo
11 mars 2013
Nous avons donc ici un album qui fait sans aucun doute preuve d’une réelle singularité mais sur lequel nous laisserons cependant le soin à chacun de se forger son propre avis...
Lire la critique sur le site : Bedeo
BoDoi
25 janvier 2013
Malgré un parti-pris graphique original et plutôt bien maîtrisé, le lecteur reste donc beaucoup trop externe à ce périple tour à tour intime, sportif, naturaliste. Et l’ennui s’infiltre, page après page, sans vraiment jamais disparaître
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Le tennis de table est un duel... au même titre que la boxe mais sans contact physique. Ça va vite. C'est très intense. Il faut apprendre à se contrôler. À maîtriser son mental. Intégrer le réflexe afin qu'il devienne automatique. Instinctif. Ça ne s'apprend qu'à travers des répétitions intensives. Et dans ces moments-là... une partie animale de nous-même nous affleure.
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- T'es punk !
- Ha ha ! C'est une manière élégante, Max, de dire que je suis un tocard.
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il y a un côté honorable à vouloir atteindre ses objectifs, c'est vrai. Seulement, une fois champion, il faut se rendre à l'évidence, cela n'est toujours qu'un instant dans une vie.
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Et dans ces moments là, une partie animale de nous-même nous affleure.
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Vidéo de Laurent Bonneau
Dans la nuit du 2 au 3 octobre 2020, la tempête Alex dévastait la vallée de la Roya, dans les Alpes-Maritimes. Ce livre donne la parole à celles et ceux qui l'ont subie, fait le bilan et suit la reconstruction.
Un récit sensible et poétique : au plus près de la parole des femmes et des hommes, il est aussi à l'écoute de ce que la nature a à nous dire. Une bande dessinée écologique par deux lauréats du prix Tournesol (Laurent Bonneau en 2017 et Alain Bujak en 2021).
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