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EAN : 9782353060498
224 pages
La Branche (01/10/2011)
3.42/5   30 notes
Résumé :
Sahil, jeune déserteur de l’armée afghane, réfugié à Paris, est recruté pour exécuter une jeune femme, un vendredi 13. Se rendant compte qu’il est victime d’une machination, Sahil va peu à peu se retrouver embarqué dans une folle équipée, en compagnie d’une adoratrice de Satan et d’une fillette Rom mystérieuse, pourchassé par des Russes qui ont vendu leurs âmes au Diable.
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Pierre Bordage signe cette fois un polar noir sur fond de clandestinité.

Sahil un militaire Afghan qui a déserté l'armée et son pays, rêve de passer en angleterre. mais il n'en a pas les moyens. On lui propose un job de tueur contre des papiers et de beaucoup d'argent. mais bien sur les choses ne se passent pas comme prévu.

Entre les états d'âme du jeune Afghan et le politique d'immigration et les problèmes des sans papiers, Bordage nous fait une critique de la société.
Il reste toujours égal à lui même par son écriture agréable et la maîtrise de son sujet.
Néanmoins si beaucoup de ses romans m'ont parlé celui-ci ne m'a pas convaincue... je préfère nettement Bordage dans ses thèmes de prédilection la SFFF .
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« L'Arcane sans nom » est typiquement le genre de roman qui avait tout, ou presque, pour me déplaire.

Déjà, l'auteur : Pierre Bordage. Non que ce soit un mauvais auteur (je ne le connaissais pas), mais c'est un auteur réputé pour ses romans de science-fiction un genre dont je ne suis pas du tout friand.

Ensuite, les personnages : le héros, Sahil, un réfugié afghan, auquel il aurait pu être difficile de s'attacher puisqu'ayant du sang sur les mains quand il était dans l'armée afghane. Les personnages secondaires comme Ten, une jeune sataniste ou Didjo, une jeune Rom (la plus attachante, mais également la plus improbable).

Le titre, trop énigmatique...

Alors, pourquoi m'être plongé dans ce roman ? Un peu par dépit. Je l'avais dans ma PAL depuis longtemps, car il faisait partie des 13 romans de la collection Vendredi 13 aux éditions Blanche, collection dirigée par Patrick Raynal et excellemment inaugurée (comme toujours) par l'incontournable Jean-Bernard Pouy (un génie) avec le très bon « Samedi 14 » (samedi 14 qui, comme tout le monde le sait, suit le vendredi 13).

Mais voilà. le second roman de la collection était resté au fond de ma PAL pour les raisons précitées.

Alors, pourquoi l'en ressortir, me demanderez-vous ? Tout simplement parce que je n'avais pas le temps de chercher ma nouvelle lecture après avoir abandonné en cours de route un roman décevant et que je cherchais un roman court pour le cas où, justement, celui-ci me décevrait également. Arcane sans nom (L') trônant dans les premiers titres de ma liste alphabétique, n'étant pas très long (le livre papier fait 222 pages, mais avec une mise en page un peu aérée). Je l'ouvrais donc sans même m'attarder sur le sujet et l'auteur.

Bien m'en fit.

Sahil est un jeune réfugié, déserteur de l'armée afghane, expérience durant laquelle il a vu et commis nombre d'horreurs.

Désireux de passer en Angleterre, mais sans argent et sans papier, il trouve refuge dans les caves d'un immeuble désaffecté en compagnie d'un groupe de jeunes satanistes qui préparent un spectacle au Père-Lachaise pour le soir du Vendredi 13.

Dans ce groupe, le chef, Méphisto et la jeune et pulpeuse Ten qui ne laisse pas Sahil insensible malgré qu'elle soit aux antipodes de l'image de la femme dans sa culture.

Un jour, Méphisto met en contact Sahil avec une personne qui lui propose, en échange de vrais papiers et de 5000 euros, d'assassiner une jeune femme.

Sahil, qui n'est plus à un crime près, accepte le deal. Mais, alors qu'il est dans le parking en train d'attendre la victime, il constate que ses gardes du corps, au lieu de la protéger, semblent attendre quelque chose et son instinct lui dit alors que c'est lui, qu'ils attendent, pour le buter une fois qu'il aura fait le boulot.

Sahil décide de fuir sans se douter des moyens que va mettre en place le commanditaire de l'assassinat pour le faire taire.

Comme je le disais, donc, difficile, à la base, de s'attacher au personnage de Sahil, ancien militaire afghan, qui a tué hommes femmes et enfants à l'époque. Certes, il a déserté, il est hanté par le visage d'une gamine qu'il a abattu froidement, pourtant, il accepte d'assassiner une inconnue pour des papiers et de l'argent. Et c'est seulement le fait qu'il sent qu'il a été piégé et que quand il aura rempli son contrat, il sera à son tour abattu, qui le fait rebrousser chemin, même si, au fond, cela le soulage de ne plus faire couler le sang.

À ses côtés, Ten, une jeune sataniste pulpeuse un peu paumée. Loin de l'idéal de la femme afghane, Sahil ne peut s'empêcher d'être attiré par elle. D'autant qu'elle devient rapidement sa seule planche de salut.

Pourchassé par les hommes du commanditaire, il doit récupérer son argent pour fuir, mais l'argent, il l'a planqué au fond des caves, et des tueurs l'y attendent.

Les choses ne pourraient être pires et, pourtant, il va bientôt être accusé à tort du meurtre d'une policière et son visage va s'afficher sur tous les écrans.

Aurait-il pensé, alors, que son salut viendrait d'une gamine rom à qui il a donné une pièce et qui va alors décider de le conduire à une guérisseuse (Sahil s'est violemment tordu la cheville) qui va alors charger la gamine de protéger Sahil...

C'est donc cette gamine, Djidjo, qui est à la fois le personnage le plus attachant du récit, le plus fort, mais aussi le moins crédible. Mais qu'importe, car l'auteur parvient tout de même à faire passer la pilule grâce à un récit rythmé, sous forme de chasse ou de course poursuite, durant laquelle Sahil, Ten et Djidjo vont devoir échapper à une horde de tueurs sans pitié.

Si Pierre Bordage est à l'aise avec la Science Fiction, force est de reconnaître qu'il l'est tout autant dans un récit noir d'aventures. Son style est plaisant, sa plume alerte et il n'hésite pas à aborder certains sujets de société et à donner une part d'ombre à son héros (part d'ombre qui peut également empêcher l'attachement).

Certes, pas grand-chose de réellement crédible dans ce récit, depuis l'identité du commanditaire, jusqu'aux moyens mis en oeuvre par celui-ci, en passant par le personnage de Djidjo et d'autres péripéties, mais combien d'excellents récits (au cinéma, à la télévision ou en littérature) s'appuient sur des faits et des rebondissements peu crédibles ?

Il faut d'autant plus de talent pour parvenir à faire passer ces extravagances et, aussi, ne pas laisser trop le temps au lecteur de réfléchir.

C'est ce que parvient parfaitement l'auteur imposant un tempo sans faille à son récit et parvenant à faire passer certaines choses parce qu'il réussit à donner envie d'y croire.

Djidjo en est un parfait exemple. Totalement improbable sur le papier, si l'on expose froidement les faits, le lecteur a pourtant envie de croire à ce personnage mixe entre Léon de Luc Besson et une extra lucide.

On pourra reprocher une fin un peu abrupte et qui ne clôt pas parfaitement le dossier, mais, en même temps, n'est-ce pas ce qu'il arrive souvent dans la vie ?

Au final, un petit roman exaltant qui, une fois entré dans le récit, ne laisse plus de répit à ses personnages et au lecteur. Une vraie réussite en la matière.
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Court roman dans le cadre d'une collection à thème, c'est donc un peu un roman sur commande que nous propose Bordage.
L'histoire, égrainée sur les 220 pages (format court par rapport au reste de l'oeuvre de l'auteur) est simple, mais comme souvent avec Bordage c'est la profondeur des personnages qui est mise en valeur.
Une brochette de laissés-pour-compte de notre société : un sans papier afghan, une enfant Rom et une sataniste (en fait une jeune désoeuvrée occidentale). Sacré mélange !
L'auteur profite d'une histoire, où l'action ne fait pas défaut et ne faiblit pas, pour nous plonger également dans l'âme d'un jeune afghan clandestin, ayant participé à des atrocités perpétrées dans son pays par l'armée avant de déserter. 
Cette histoire est avant tout une histoire de rédemption, les réminiscences du passé du personnage dans son pays venant le hanter tout au long du récit.
Ledit récit devient presque anecdotique. Il aurait mérité plus de développement, mais le personnage principal est magnifique et la description des évènements de son pays sont poignants.
Une oeuvre qui, bien sûr, ne restera pas dans le must de l'auteur, mais qui vaut le déplacement pour son humanité, même si on retrouve certaines "ficelles" un peu faciles car déjà utilisées dans ces romans de la même période.
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L'oeuvre :

L'Arcane Sans Nom – Pierre Bordage – Editions Elb – 222 pages – 15 €


Résumé :

Provisoirement réfugié à Paris, un jeune déserteur de l'armée régulière afghane tente de passer en Grande-Bretagne. Pour ce faire, il accepte d'assassiner une parfaite inconnue mais renonce au dernier moment à sa « mission. » S'ensuit une traque haletante dans Paris, parmi une faune étrange où se mêlent squatters satanistes, mendiants roms et hommes de pouvoir flanqués de gardes du corps haineux … Notre héros verra-t-il un jour les blanches falaises de Douvres ? …


Nous tenons à remercier non seulement les Editions Elb mais aussi le site "Les Agents-Littéraires" qui, dans le but hautement louable de faire connaître des auteurs et/ou des maisons d'édition peu médiatisés, nous ont gracieusement procuré cet exemplaire de "L'Arcane Sans Nom." N'hésitez pas vous-même, vous qui nous lisez, à les rejoindre et à participer à l'aventure dans laquelle ils se sont lancés.

L'impression d'ensemble est mitigée pour ce court roman qu'on peut définir à cheval entre le roman d'aventures et le roman noir à la française.

Du côté de l'intrigue, aucun problème : elle ne laisse aucun instant de répit au lecteur. le schéma est simple et le chemin suivi par l'auteur, direct. On compatit vite aux malheurs qui n'arrêtent pas de coller aux trousses du héros à compter du moment où l'engrenage se referme sur lui. On sait que la fin ne sera pas rose mais on espère aussi qu'il en sortira vivant.

Les personnages ensuite. L'intrigue, musclée mais sans prétention, requiert des personnages simples, répondant à certains types toujours présents dans ce genre de livres. le point de vue adopté, celui du héros, évite de plonger dans les sentiments des personnages, amis et ennemis, qui gravitent autour de lui. Là encore, la simplicité, la clarté originelles sont respectées. Dommage que la méthode conduise facilement à une forme de manichéisme naïf que certains trouveront exaspérant. En effet, si l'on excepte Ten la sataniste et l'inspectrice de police qui, pour son malheur, partage un temps l'appartement de Sahil l'Afghan, tous les « bons » sont systématiquement typés minorités ethniques et/ou sociales tandis que tous les « méchants » sont des Occidentaux à l'aise dont on est prêt à parier qu'ils ont les yeux bleus et les cheveux blonds. On en sourit ou on se met en colère, au choix. Ayant l'habitude de la chose, j'ai souri. D'autres ne seront pas aussi bienveillants.

Le style enfin est impeccable et convient à merveille à ce type de livre : rythmé, sec, direct.

A lire donc, sans trop se casser la tête, pour le plaisir.

La seule question que je continue à me poser, c'est : « Pourquoi ce titre ? » L'Arcane sans nom, c'est la lame treize du Tarot de Marseille, traditionnellement associée aux Gitans et aux Roms. Seulement elle n'apparaît nulle part dans ce livre. Alors ? …

Ma note :

Oh ! que je n'aime pas ça, noter ! … 3/5.
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Deuxième roman de la collection Vendredi 13, après Close-up dont je vous ai déjà parlé. Même jaquette, même mise en page et police d'écriture très agréables. Des livres qu'on a plaisir à avoir dans les mains. L'idée du directeur de collection, Patrick Raynal : un jour particulier, le vendredi 13, 13 romanciers s'en emparent et rendent leur copie. Close-up m'a emballé, L'arcane sans nom, tout pareil, dans un genre très différent.

Là, ce n'est point l'écriture de Pierre Bordage qui m'a séduit –encore qu'elle n'ait rien à envier à bien d'autres-, elle est simple, directe, efficace, au service de l'histoire, de ses rebondissements et des personnages. La majeure partie du roman se passe à Paris, mais on revient de temps en temps, dans la tête de Sahil, en Afghanistan, dans les combats terribles entre les talibans et l'armée dite régulière, dans les actes abominables proférés par les deux parties qui bouleversent et hantent encore le jeune homme.

Le voilà bien mal embarqué Sahil : empêtré dans une histoire qui le dépasse, lui qui veut juste aller dans le nord du pays pour émigrer en Angleterre, pays nettement plus accueillant que le nôtre, en ce moment pour les réfugiés, ce qui n'est pas à notre honneur (parenthèse personnelle) ! Mal embarqué, certes, mais bien entouré, entre Ten, la jolie sataniste dont il est amoureux, mais qu'il n'ose pas toucher tellement elle est loin de la représentation de la femme qu'on lui a inculquée
C'est donc à un audacieux et réjouissant mélange des genres, des cultures, un melting-pot comme on disait dans le temps que nous invite l'auteur. le choc des cultures pour Sahil, l'opposition entre son éducation et la vie occidentale. Ce roman ne laisse aucun temps mort, ni à Sahil ni aux lecteurs : c'est rapide, efficace, sans chichi.

Néanmoins, Pierre Bordage ne dédaigne pas faire des remarques sur la guerre en Afghanistan, sur notre manière de recevoir les réfugiés : ce ne sont pas des parenthèses personnelles de l'auteur intervenant en tant que tel dans son roman, il met plutôt ses réflexions dans les voix de ses héros. Il est vrai que le monde qu'il décrit, celui des laissés pour compte, des marginaux n'est pas vraiment engageant, ni leur présent ni leur avenir et que la France n'a pas à s'enorgueillir actuellement ni de ses conditions d'accueil ni de ses conditions de reconduite aux frontières.

Action, rebondissements, personnages attachants et bien décrits avec leurs bons côtés mais aussi leurs travers, lieux glauques et situations qui ne le sont pas beaucoup moins, plus le talent et l'efficacité de Pierre Bordage (dont j'avais beaucoup aimé le Porteurs d'âmes) font que je viens de finir un excellent polar et que décidément, cette collection Vendredi 13 m'a l'air bien prometteuse.
Lien : http://lyvres.over-blog.com/
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critiques presse (1)
Actualitte
13 février 2012
A première vue, comme cela, il aurait peut être pu y avoir là de quoi faire quelque chose de sympathique. Sauf que Pierre Bordage a gâché la marchandise en nous jetant à la figure un roman alimentaire où les ficelles sont tellement grosses qu'il n'y a plus matière à rêver.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
[...] ... Ten se tenait seule devant un autel surélevé éclairé par des lanternes, immobile, plus pâle que jamais, enveloppée de la tête aux pieds dans une cape blanche.

Sahil avait exploré une bonne partie du cimetière avant de trouver la scène où elle se produisait. Il avait discrètement faussé compagnie aux deux Norvégiennes, fendu les rangs serrés et parcouru les allées au hasard. Il ne distinguait pas vraiment de différences entre les spectacles qui se donnaient dans les recoins du cimetière : des litres de sang déversés sur des corps de femmes, si blancs qu'ils paraissaient irréels, des incantations à la gravité affectée, des sacrifices simulés, des strip-teases plus ou moins langoureux, des danses macabres ... Les tableaux semblaient d'autant plus étranges qu'ils étaient présentés en silence, ou seulement accompagnés des psalmodies des acteurs. Les concepteurs de la nuit du Vendredi 13 estimaient, selon Ten, qu'une musique trop forte alerterait les riverains et entraînerait presque aussitôt l'intervention des flics. De même, les seules lumières autorisées étaient les bougies qui résistaient au vent à l'intérieur de leur bulle transparente et les lanternes suspendues aux branches d'arbres ou aux façades des tombes, dispensant des lumières douces et mouvantes qui accentuaient le côté onirique des scènes.

Difficile de croire qu'on était en plein coeur de Paris. Combien étaient-ils dans le cimetière ? Plusieurs centaines ? Plusieurs milliers ? Sahil eut un pincement douloureux aux entrailles lorsque Méphisto [il pense que Méphisto, lui aussi, l'a trahi] se présenta sur la scène, déguisé en prince des ténèbres, teint blafard, cheveux sculptés en forme de cornes, ample cape au col relevé, brandissant un couteau dont la large et longue lame reflétait la lumière vive des éclairs et la clarté laiteuse de la lune. Il espéra un instant qu'un évènement imprévu empêcherait Ten de s'exhiber. ... [...]
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[...] ... Un chantonnement le tira de ses réflexions. La voix cristalline d'une fillette fredonnant une comptine enfantine s'engouffrait par le soupirail. La langue, qu'il ne comprenait pas, sonnait comme un avertissement. Il se concentra sur le silence battu par le crépitement de la pluie. Des éclats de voix l'informèrent que deux hommes, ou plus, venaient de pénétrer dans le squat. Il vérifia machinalement que le cran de sûreté du pistolet était toujours déverrouillé et se plaqua contre le mur. Ils progressaient dans sa direction. Leurs voix résonnaient de plus en plus fort. Ils ne parlaient pas français, un détail qui ne le rassura pas - même si quelques satanistes [Sahil partageait depuis quelques jours le squat des satanistes et avait eu le temps de les observer] venaient d'autres pays d'Europe.

Ils se rapprochaient. Les muscles noués par la tension, il ouvrit la bouche pour respirer le plus lentement, le plus silencieusement possible. Ils s'étaient maintenant introduits dans la pièce voisine. Une odeur de tabac blond flottait parmi les effluves de moisissures. Ils conversaient dans une langue qui lui sembla être du slave, du russe peut-être ou du serbe. Aucun des satanistes n'étant originaire des pays de l'Est, il en conclut que ces hommes appartenaient à l'organisation qui lui avait proposé le contrat sur la femme blonde. Son index se crispa sur la détente. Russes ou Serbes, il n'avait aucune clémence à attendre d'eux. Les mafias de l'Est étaient réputées pour leur férocité. Ils pensaient la dernière cave vide puisque l'idée ne les effleurait pas de l'inspecter. Ils ne croyaient probablement pas à son retour non plus, ou ils ne se seraient pas éloignés en laissant un temps le squat sans surveillance. Leurs rires lui vrillèrent les nerfs. L'effet de surprise était sa seule chance. ... [...]
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-Toi, tu me protèges ? […]

- Jofranka [la guérisseuse] dit que je suis la porte d’O Del.

- O Del ?

- Le bien. Elle dit que, si je reste près de toi, j’empêcherai O Beng, le mal, de t’emporter. (p.86)
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Il se demanda pourquoi il éprouvait ce violent sentiment de jalousie vis-à-vis d’une fille totalement dépourvue des vertus exigées d’une femme, pudeur, fidélité, honnêteté, loyauté… (p.114)
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Les noms n'ont pas d'importance, ce qui compte, c'est l'être.
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