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EAN : 9782844203779
139 pages
Editions Thierry Magnier (28/10/2005)
3.71/5   46 notes
Résumé :
Neuf nouvelles pour prendre conscience de la fragilité de la Terre. L'écologie c'est pour aujourd'hui, la planète est en danger. Surexploitation des forêts tropicales, réchauffement de la planète, disparition d'espèces animales et végétales, usage massif de sacs plastiques... Les conséquences seront peut-être désastreuses à très court terme, et cela nous concerne tous. Il est urgent de réagir. Afin que personne ne dise un jour "Je ne savais pas", chacun des auteurs ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
C'est sceptique que j'ai commencé la lecture imposée de ce recueil. Mais, comme j'ai pu le découvrir par moi même, on est souvent surpris de ce que l'on ne connait pas et aller au devant des préjugés. Mais préjugés étant ce jour là qu'un recueil de nouvelles donné par un professeur de français devait forcement être nul d'autant plus que le sujet était l'écologie. C'était donc sur ces pensées enthousiastes que j'ai commencé la lecture de ces nouvelles. Je me suis donc rendue compte que ce recueil n'était pas si mal que ça, même très bien en y repensant plus tard. Pour faire bref : j'ai adoré.
Cet ouvrage nous emmène dans neuf nouvelles toutes très différentes, touchant des sujets très variés autour de l'importance de la préservation de notre planète et de sa biodiversité. du scénario catastrophe à une simple histoire du "passé" racontée à un enfant ce recueil recouvre la plupart des sujets touchants l'écologie (la déforestation, le risque nucléaire, le dérèglement climatique, la pollution, la biodiversité…).
A lire pour voir les choses autrement.
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C'est un recueil de nouvelles édité en 2005, et à sa lecture, on n'a pas vraiment l'impression que les projections cauchemardesques imaginées alors, ne puissent plus faire partie d'un futur de plus en plus proche.

Il n'y a qu'une nouvelle qui finit sur une note positive. Toutes les autres sont désespérantes, tristes, démoralisantes... pessimistes ? ou réalistes ?

Tous les sujets écologiques brûlants (si je puis dire) sont tour à tour évoqués : danger nucléaire, pollution de l'air, disparition des grands mammifères, surexploitation forestière, préservation de la biodiversité, guerre pour l'eau, surconsommation de plastique, réchauffement climatique, exploitation du pétrole... Tout y passe !

Moi qui suis convaincue, depuis que je suis en âge de raisonner, que le principe de précaution devrait s'appliquer à notre "gestion" environnementale, cette lecture ne m'a pas déprimée, mais je peux comprendre qu'elle puisse avoir cet effet sur d'autres.
Soyez prévenus. Ce sont des nouvelles qui se lisent très bien, qui ne sont pas là pour nous rassurer, mais plutôt pour nous faire bouger.

Le poème d'Hubert Reeves vaut également le détour. C'est une très belle introduction, dans laquelle la Terre, la planète bleue, est décrite dans sa réalité.
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Plus que Nouvelles vertes, j'aurais titré ce recueil Nouvelles noires.
Lu dans le cadre de mon club de lecture, j'avoue ne pas courir après les recueils de nouvelles, je préfère me plonger dans un gros roman où une histoire prend le temps de se développer. J'ai néanmoins pris du plaisir à éplucher ce recueil où différentes voix se font entendre au sujet de l'avenir sombre qui nous attend. Déforestation, dégradation de la qualité de l'air, pollution chimique, explosion nucléaire, disparition des grands mammifères, autant de sujets sombres et lugubres sur le devenir de notre monde. J'aurais aimé quelques histoires plus heureuses et combattives au milieu de ce marasme évoquant le militantisme, la protection et célébrant la beauté du monde qu'il reste à sauver. Bref, un peu de lumière dans ce monde de brutes. Cela m'a manqué.
Bonne lecture.
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Ce recueil propose des nouvelles à destination des adolescents sur le thème de l'écologie. Chaque auteur a choisi son thème de prédilection: le nucléaire, le réchauffement climatique, l'industrie pétrochimique.
Elles sont toutes très bien écrites et se lisent très rapidement, avec plaisir, alors que le sujet est grave.

Je trouve que c'est une excellente initiative pour sensibiliser les jeunes sur un sujet très grave qui les concerne: la destruction de notre planète à plus ou moins long terme.

A leur faire lire de toute urgence!
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Des nouvelles très intéressantes pour montrer à tous le futur de notre planète si nous continuons à la traiter comme nous le faisons. de plus, les nouvelles sont courtes et vont donc directement dans l'action. Bref, un bon recueil de nouvelles.
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
– Gamin, ce pétrole qui pue, c’est lui qui paye ton pain !
Le père avait relevé la tête du journal et considérait durement son benjamin. La mère soupira. C’était reparti pour une dispute entre le gosse, fou d’oiseaux, qui passait ses dimanches à courir les plages de la mer du Nord avec son club de nature, et le père, ouvrier à la plate-forme pétrochimique de Dunkerque, dont le travail était l’orgueil de toute sa vie.
– Mais mon petit monsieur l’Ecologiste, qui est plus malin que tout le monde, il croit que ses bottes, elles sont en papier recyclé peut-être ?
Loïc ne put s’empêcher de lorgner ses bottes de pluie d’un air coupable. BANG ! Le coup de poing du père fit vibrer la table et sursauter la mère.
– Et tes stylos ? Et ta brosse à dents ? Et tes jumelles pour bayer aux corneilles toute la vingt dieux de journée ? Tu crois que ça pousse sur les arbres ? Eh non ! C’est du pétrole !
– Je sais, mais…
Pas de “mais” qui tienne, le père était lancé.
– Nous aut’, au vapocraqueur, le pétrole, on le distille et on en tire nos cent quatre-vingt-dix mille tonnes de propylène et nos trois cent mille tonnes de polyéthylène, chaque année ! Et tous ces produits, c’est chauffé, moulé, étiré, expansé. Et ça en fait du travail pour les gars ! Et des camions de matière plastique qui s’en vont dans le monde entier ! Le plastique, c’est not’ boulot. Et le boulot, c’est not’ vie !
– C’est surtout ta mort ! lâcha Loïc exaspéré.
Il regretta sa phrase aussitôt.
Un silence de plomb s’abattit sur la cuisine. Un silence gris et lourd comme les radios des poumons qui s’empilaient dans le tiroir du buffet et qu’il avait regardées en cachette. Gris et lourd comme les fumées chargées de monoxyde carbone, de dioxyde de souffre, d’oxyde d’azote, de cadmium, de mercure, de benzène que crachent les vingt-cinq kilomètres d’usines qui s’alignent du port minéralier de Dunkerque à la centrale nucléaire de Gravelines.
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Mélodie fronça un sourcil à la vue des sachets de chips émergeant du sachet en plastique.
– T’as plutôt un sac de sacs…
– Faut bien que je les porte, bafouilla-t-il, pris au dépourvu.
– Tu les portes déjà dans ton sac à dos, observa mélodie froidement. En plus, t’en as pris un autre pour la bouteille !
– Ben… oui ! Mais ils les donnent gratos, ajouta-t-il en se méprenant sur l’intention de la remarque.
– Tu rêves ta vie toi ! cingla Mélodie. Tu t’imagines que les gentils hypermarchés font des cadeaux aux braves hyperconsommateurs qui replissent leurs hypercaddies ? Les sacs sont gratuits… et tout le reste est plus cher !
Jérémy ouvrit la bouteille de Pepsbulles et la tendit à Mélodie en guise de calumet de la paix.
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" (...) Si nous avions pris les mesures nécessaires, nous n'en serions peut-être pas là. Il aurait fallu agir avant, de toute façon. De nombreux signes auraient dû nous alerter. Mais c'était chaque fois la même chose. Appliquer le principe de précaution demandait trop d'efforts. Et les scientifiques tardaient à trouver des preuves. C'était possible que la forte émission de gaz à effet de serre soit responsable de la modification du climat mais difficile de le démontrer. La température a augmenté régulièrement et l'ozone a fait les ravages qu'on sait dans les grandes villes. Nous sommes parvenus à une telle concentration qu'il est devenu impensable de respirer sans masque.
Combien de visages connaissez-vous aujourd'hui ? Une dizaine, peut-être un peu plus. Disons une vingtaine. C'est dramatique de devoir s'isoler ainsi pour vivre, d'avoir vu finalement si peu de ses semblables. Pas de visage, pas de corps. Rien ne doit dépasser sous peine de mort ! C'est insoutenable ! Et on pourrait multiplier les exemples. Avez-vous posé votre nez, ne serait-ce qu'une fois, sur une fleur pour respirer son parfum ?"
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(...) la Catharanthus roseus (...). Une plante que les Malgaches utilisaient depuis longtemps pour lutter contre le diabète., qui, du haut de ses trente centimètres maximum, renfermait plus de soixante-dix alcaloïdes, dont les racines rejetaient l'ajmalicine, un formidable hypotenseur, et dont les parties aériennes comportaient de puissants agents bloquants de la division cellulaire utilisés contre la leucémie. Un miracle de la nature que les Américains avaient tenté de cultiver en masse pour finalement se rendre compte que ses caractéristiques médicinales étaient radicalement diminuées loin de la terre natale. C'était une évidence pour Sophie, comme le foie gras breton ou la truffe chinoise qui n'égaleraient jamais ceux du Périgord ! C'était une question de terroir, cette cuisine intime de la nature dont le savoir des hommes ne percerait jamais complètement les secrets.
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Juin 2005

(...)
Mélodie fronça un sourcil à la vue des sachets de chips émergeant du sachet en plastique.
– T’as plutôt un sac de sacs…
– Faut bien que je les porte, bafouilla-t-il, pris au dépourvu.
– Tu les portes déjà dans ton sac à dos, observa Mélodie froidement. En plus, t’en as pris un autre pour la bouteille !
– Ben… oui ! Mais ils les donnent gratos, ajouta-t-il en se méprenant sur l’intention de la remarque.
– Tu rêves ta vie toi ! cingla Mélodie. Tu t’imagines que les gentils hypermarchés font des cadeaux aux braves hyperconsommateurs qui replissent leurs hypercaddies ? Les sacs sont gratuits… et tout le reste est plus cher !
(...) Ces trucs en polypropylène, c'est l'horreur ! Du pétrole en forme de sac, avec des tas de cochonneries chimiques dedans ! Et rien qu'en France, on en distribue dix-huit milliards par an, cinq cent soixante-dix sacs par seconde, soixante-douze mille tonnes de déchet à la sortie !
(...)
- Il paraît qu'en les brûlant on peut chauffer des quartiers entiers.
- Super, persifla Mélodie, en même temps on envoie dans l'air un bon coup de gaz à effet de serre et de dioxines cancérigènes.
- Ouais, bon, grommela Jérémy, j'suis pas responsable des malheurs du monde !
- C'est ça, je pollue tranquillement dans mon petit coin et après moi le déluge !
(...)
Mélodie lui jeta un regard capable d'incinérer un déchet ménager et lui tourna un dos définitif.
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