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EAN : 9782867468131
140 pages
Liana Lévi (03/03/2016)
3.34/5   69 notes
Résumé :
Au printemps 1986, le monde découvre Tchernobyl. Sous le nuage radioactif qui traverse l’Europe, trois femmes se racontent. Lucie, dans le sud de la France, se demande s’il va passer la frontière et bouleverser sa vie d’adolescente. Ludmila, dans la ville ultramoderne qui jouxte la centrale, veut croire que tout est sous contrôle dans l’invincible URSS. Ioulia, à Kiev, rêve d’indépendance et de son jeune amant français. Un moment crucial pour chacune d’entre elles, ... >Voir plus
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86, l'année des désastres.
Un réacteur explose à Tchernobyl, la cueillette des champignons est interdite à l'ouest, les chantiers navals de la Seyne sur mer et de la Ciotat ferment en laissant des centaines d'emplois sur le carreau..

Des voix de femmes par chapitres entremêlés pour raconter la déflagration que chaque événement impacte sur leur vie. Une adolescente attendant dans l'angoisse le nuage mortel annoncé, quand son père déprime sévèrement de son licenciement programmé, des jeunes femmes russe et ukrainienne à la croisée des chemins, perdant leur vie, leurs projets et leurs conjoints.

Sur le fond, on ne va pas refaire l'histoire de la plus grande catastrophe nucléaire. L'événement a une telle charge émotionnelle que tout récit, si tant est qu'il soit bien fait, accroche l'intérêt.

Sur la forme, on plonge dans la narration immédiatement, particulièrement quand les voix des femmes slaves s'expriment. La tension est palpable dès les premiers chapitres quand tout est encore inconnu et à venir, comme ces innombrables bus d'évacuation, garés de nuit comme en attente de l'assaut. Car l'ensemble du livre est un combat latent contre la peur, la mort, le mensonge et l'incertitude du lendemain.

Un récit introspectif très attachant, replaçant le lecteur dans un passé pas si lointain, faisant resurgir ses propres ressentis de l'événement et magnifiant le sens du sacrifice et de la solidarité.
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La Feuille Volante n° 1114
86, année blanche – Lucie Bordes – Liana Levy.

En ce printemps 1986, nombre d'entre nous ont appris où était la ville de Tchernobyl et ont réalisé ce qu'est réellement le danger nucléaire après l'explosion de la centrale. Certes il y a eu les déclarations lénifiantes et trompeuses du pouvoir en place, tant en URSS qu'en France, avec cette volonté à la fois de masquer la réalité et de ne pas affoler les populations et il y a eu la triste réalité des troupeaux abattus parce que contaminés et des cancers de la thyroïde en France, les villes vidées de leurs habitants en Ukraine et la désolation pour de nombreuses années.
L'auteur s'approprie cet événement et nous le restitue à travers les yeux de trois femmes, Lucie qui habite le sud de la France, Ludmina qui habite Prypiat, la ville ultramoderne qui jouxte la centrale et Loulia qui demeure à Kiev, à une centaine de kilomètres de Tchernobyl. Les préoccupations de ces trois femmes sont différentes, Lucie, une adolescente, se demande si, comme les autorités françaises l'ont affirmé, le nuage radioactif s'est réellement arrêté à la frontière et en quoi sa vie peut en être affectée alors que son père craint pour son emploi menacé aux chantiers navals qui vont fermer ; elle se trouve donc confrontée à un double cataclysme. Ludmina a 25 ans et veut croire elle aussi au discours officiel de ce communisme triomphant qui proclame qu'il ne faut pas s'inquiéter et que tout est sous le contrôle. Son mari Vassyl, l'amour de sa vie, qui travaille à la centrale a été réquisitionné pour dégager les décombres. Loulia est mariée à Petro et leur ménage tangue sérieusement surtout depuis qu'elle a rencontré Christian, un étudiant français qui rentre en France dès que l'explosion est connue. Son mari, qui est conscient de la situation et qui voit ses rêves de bonheur s'effondrer, s'engage volontairement comme « liquidateur ». Ces deux hommes ne reviendront pas.
C'est aussi un monde ouvrier qui disparaît dans le sud de la France, malgré l'impuissance des syndicats et même leur abandon, là même où on avait encouragé les hommes à venir travailler ici et à qui on dit maintenant que c'est fini. Ce sont des décisions des « politiques » à la fois irresponsables et corrompus, qui font bon ménage de la vie des autres malgré leurs discours enflammés qui assurent leur carrière ou leur enrichissement personnel. D'autre part, l'énergie nucléaire fait partie de notre vie, nous apporte le confort au point qu'elle nous fait oublier le danger qu'elle représente et qui plane sur nous, nous fait admettre tous les discours officiels faussement rassurants. N' a-t-on pas oser nous affirmer, avec l'aval d'un universitaire éminent, que le nuage mortel s'était, comme par miracle, arrêté à nos frontières ! le danger reste valable chez nous, dans nos centrales vieillissantes et qui seraient des cibles faciles pour des terroristes fanatiques désireux de tout anéantir.
J'ai aussi songé à Petro dont le bonheur part en quenouille et qui choisit cette mort héroïque au service de son pays parce que son épouse a préféré un autre homme plus jeune, plus séduisant… Drame familial et humain tant de fois recommencé pour une nouvelle vie pas forcément heureuse, avec, autour de soi le malheur, la solitude, la mort parfois, cette manière, très personnelle de jouer avec la vie des autres, de se croire autorisé à peser sur elle qui me paraît être une constante de cette triste espèce humaine à laquelle nous appartenons tous. Face à cette réalité, Lucie s'ouvre à la vie, à l'amour, à l'espoir, mais on se demande combien de temps cela tiendra. Il y beaucoup de pages qui se tournent dans ce roman.

Le style quelconque ne m'a pas emballé et même si je peux adhérer aux différents thèmes développés dans ce texte, j'ai eu du ma à habiter ces trois histoires.

© Hervé GAUTIER – Février 2017. [http://hervegautier.e-monsite.comll
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29 avril 1986, un incendie se déclare à la centrale nucléaire de Tchernobyl en Ukraine. Trois femmes prennent la parole dans ce roman :

Lucie, une adolescente de quinze ans, toulonnaise, qui craint l'arrivée du nuage radioactif, et pense à la fin du monde.

Ludmila, mariée à Vassyl, mère d'un petite fille, accueillait des amis le soir où à Prypiat, l'accident s'est produit. Vassyl travaille à la centrale, comme tous les habitants de cette ville sortie de terre, moderne, propre – le symbole de la réussite soviétique. Les amis, accompagné d'un Français, regardent le ciel noyé par les flammes. Inquiet, Vassyl décide d'aller à la centrale dès le lendemain. Ludmila n'est pas inquiète, elle a une confiance aveugle envers le gouvernement soviétique. Les médias n'en parlent que très peu d'ailleurs.

Enfin, Ioulia – en couple avec Petro, ils ont assisté à l'incendie chez Ludmila et Vassyl, leurs amis, et ont repris la route vers Kiev. Ioulia rêve d'indépendance, elle s'est amourachée du Français avec qui elle a entamé une liaison mais celui-ci disparait brusquement après que les autorités françaises ont demandé à tous leurs ressortissants de fuir l'Ukraine. Ioulia ne comprend pas son comportement

C'était treize heures quand j'ai allumé la télé . Un panneau « Stop » vaguement bricolé retenait le nuage radioactif au dessus de Monaco. Il ne passerait pas la frontière.

Les Soviétiques disent que tout est sous contrôle, d'ailleurs la fête du 1er Mai est organisée comme à l'habitude. Les habitants descendent dans les rues assister au défilé. L'école est finie et les camps de vacances (les Pionniers, à la gloire de la patrie) sont maintenus dans les forêts ukrainiennes proches de la centrale. Seule Lucie, la jeune adolescente française entend parler du danger que représente le nuage radioactif. Les discours alarmants la touchent particulièrement, malgré le ton rassurant des autorités français qui jurent que le nuage s'est arrêté à nos frontières.

Lucie, c'est en fait Lucile Bordes, l'auteur, qui se souvient de la peur, de l'attente et du silence. Mais elle a aussi choisi de laisser la parole à deux autres femmes, témoins impuissantes du drame, en leur rendant hommage, à elles mais aussi à Vassyl, qui va se sacrifier pour sa famille.

Le mariage de Ioulia et de Petro s'effondre comme la centrale, tandis que Vassyl est hospitalisé. Petro, sans nouvelles de son ami Vassyl, détruit après l'aveu de Ioulia, décide de partir également aider à refermer le coeur nucléaire. Ils seront presque 500 000 ces « liquidateurs » qui ont accepté de prendre des risques énormes. Ludmila, de son côté, a choisi de s'installer chez sa mère à Moscou. Elle refuse d'envoyer sa fille Marina dans un camps de vacances. Elle rejoint son époux à l'hôpital, les médecins sont unanimes : Vassyl sera mort d'ici à quinze jours, son corps brûle de l'intérieur et ses organes le lâchent les uns après les autres. Ludmila veut croire au miracle.

J'ai lu ce roman d'une traite, touchée par ces trois femmes, et particulièrement les deux femmes russes – baignées encore dans l'idéal communiste, elles refusent de mettre en doute leur gouvernement – exceptée pour Ludmila qui aura accès à la presse américaine et entendra parler pour la première d'un accident nucléaire majeur. C'est Vassyl qui va résumer à lui seul, les effets de cette catastrophe : ils ne pourront plus aller ramasser les champignons, dans leur datcha, comme chaque année à la même époque.

Pas de misérabilisme, ou de pathos ici – mais un seul évènement et trois regards et la seule qui aura vraiment peur sera l'adolescente toulonnaise. A l'époque, sa vie familiale est bouleversée par la fermeture des chantiers navals où son père, syndiqué, à fait toute sa vie. Ses meilleurs amis se fichent de ce foutu nuage. Souvenir de cet auteur – pour ma part, si je me souviens des images télévisées, et du nuage qui s'arrête par miracle à la frontière alsacienne – je n'ai pas souvenir d'avoir été effrayée. Quant au peuple soviétique, excepté pour ceux qui vivaient près de la centrale, ils ont été totalement floués par le gouvernement qui leur a caché longtemps la vérité. Il faudra que des voix s'élèvent, comme celle du Prix Nobel, Svetlana Aleksandrovna Aleksievitch dont j'ai très envie de lire son oeuvre, pour que le peuple soviétique prenne enfin conscience des ravages de cette explosion nucléaire et du nombre réel de victimes.

Mon seul bémol, vient sans doute du personnage de Lucie, si je comprends le besoin de l'auteur de se remémorer, trente ans après les faits, de son adolescence, j'avoue que ses émois amoureux ou l'histoire de son père, m'ont paru d'une certaine manière, déplacés. Je comprends l'objectif, de montrer à quel point, les Français ont, à l'époque, sous-estimé la catastrophe nucléaire, je n'ai pas accroché à ce personnage et ses angoisses sur le nuage semblent avoir été ajoutés pour justifier sa présence dans le roman. Ce n'est sans doute pas le cas mais c'est mon sentiment. Une lecture au sujet grave mais à l'écriture maitrisée.

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Voilà encore une lecture de la selection Cezam 2017.
Donc c'est encore un livre que j'ai ouvert sans rien savoir, ni de l'auteur, ni du sujet abordé.
Pourtant en 1986, il y a eu un évenement majeur que nous connaissons tous, et qui nous touche tous à des niveaux variés. Mais je suis persuadée que personne n'est neutre sur ce sujet. Il s'agit de la castastrophe de Tchernobyl.
Ce roman est un voyage de le temps, vers le printemps 1986, au travers du récit de 3 femmes : 2 Ukrainiennes (enfin soviétiques à l'époque) et une adolescente Française.
J'ai trouvé le point de vue des ukrainiennes très interessants, c'était quelque chose de nouveau pour moi. J'ai souvent vu des documentaires ou lu des articles sur les conséquences locales de la radioactivité, mais je n'avais pas encore envisagé ce qu'il s'était passé dans la tête de ces gens qui étaient en première ligne.
Je ne m'étais jamais posé la question de l'engagement des liquidateurs : pourquoi, comment avaient ils pu donner leur vie de cette façon.
Aussi, ces chapitres m'ont beaucoup interessés.
Par contre je n'ai pas compris ce que le témoignage d'une ado du sud de la France avait à faire dans ce récit ? Est ce pour mettre en opposition les réactions de personnes ignorantes de ce qu'il se passe réellement, et qui en plus on bien d'autres préoccupations ?
Et donc ces chapitres m'ont pas un gâché la lecture, trop en décallage à mon goût.
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Tout le monde se souvient du dimanche 27 avril 1986, un incendie éclate dans le réacteur numéro quatre à Tchernobyl. Un nuage radioactif traverse l'Europe.

A travers la plume de Lucile Bordes, ce sont trois femmes qui vont nous faire le récit d'un morceau de leur vie de ce printemps 86.

Lucie a quinze ans, elle vit près de Marseille. Elle entend parler de l'incident pour la première fois le mardi 29/04/86 soit ironie du sort le lendemain de l'essai atomique des Français à Mururoa. Elle est paniquée, elle a vraiment peur que ce ne soit la fin du monde. Et ce nuage qui s'arrête comme par magie dans le Sud de la France ! Elle est inquiète, voit la mort qui s'approche. C'est le chaos dans sa famille mais pour d'autres raisons : son père sent approcher le spectre du chômage et la fermeture des chantiers navals, un autre cataclysme.

Ludmila a 25 ans, elle est mariée à Vassyl. Ils ont une petite fille Marina. Ils vivent à Prypiat, une sorte de ville moderne, la vitrine de la Russie, ultra moderne, fleurie. Une caractéristique : tous travaillent à la centrale de Tchernobyl. Ce dimanche 27, Vassyl a été appelé pour donner un coup de main pour circonscrire l'incendie. Ludmila pense au baiser qu'ils n'ont pas échangé. On vient les chercher pour évacuer les lieux par précaution. Il ne faut prendre des affaires que pour deux jours., mesures provisoires, ils ne rentreront jamais...

Ioulia vit à Kiev, une centaine de kilomètres de la centrale, avec son mari Petro et leur fille. le ménage bat de l'aile depuis qu'elle a rencontré un français. Au lendemain de l'incident, lâcheté ou sécurité, il est rappelé en France. Petro va partir, il s'engage comme liquidateur.

Trois voix, trois femmes s'expriment. Elles nous content leur amour, le sens du devoir, le sens du sacrifice, leur peur, leur désespoir.

Un récit poignant, dur, émouvant, réaliste ou comment par sens du devoir, du sacrifice, tant d'hommes ont fait abandon d'eux-mêmes pour les autres, par amour, par choix, par obligation.

Ce récit m'a remuée, retournée comme aucun livre auparavant. Quel claque.

Cela fait peur, pousse à la réflexion lorsque aujourd'hui nos dirigeants prolongent le nucléaire sans tenir compte de certains signaux minimisant les risques. Comment une région est anéantie, les familles déchirées, à tout jamais.

Lucile Bordes nous démontre également la manipulation ou rétention d'informations des autorités. Mesdames, Messieurs les politiques réveillez-vous car ceci n'est pas une fiction et Fukushima n'est pas si loin.

Un livre fort qui remue les consciences. Une écriture directe, prenante, puissante chargée en émotions.

Encore un joli coup de coeur ♥♥♥♥
Lien : https://nathavh49.blogspot.b..
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Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
On a souvent dit, après coup, que l'Union soviétique finissait là, à Tchernobyl. mais seule l'URSS, l'utopie qu'elle représentait encore, pouvait demander à cinq cent mille hommes de donner leur vie (il fallait le faire diraient les survivants, sans esquisser un geste pour essuyer les larmes sur leur menton).
Donner sa vie, on meurt pour moins que cela.
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Quand je lui ai demandé pourquoi il avait fait du zèle, il m'a répondu que ce n'était pas du zèle, mais le sentiment du devoir à accomplir, la conviction d'être à sa place, l'évidence - qui fait l'homme - d'être plus que soi, la main et le coeur de millions d'autres. Dans son délire, il n'était pas loin de se considérer comme un privilégié : qui a dit que c'est au moment de donner sa vie que l'homme fait la preuve de ce qu'il est ?
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Je me rends compte, en y repensant, que j'étais morte de trouille. Je ne savais pas que la radioactivité tuait à petit feu. Je m'attendais à une mort foudroyante, une asphyxie, quelque chose comme un empoisonnement au monoxyde de carbone.
p. 55
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J'ai lu dans un guide de voyage qu'en Ukraine la cueillette des champignons est un "sport national", qui se pratique au mois de septembre, tôt le matin. Il existe d'ailleurs un mot spécifique pour dire cueillette des champignons et ce mot signifie littéralement " chasse calme". Avec Tchernobyl, finie la chasse calme. Tchernobyl gâche les dimanches à la datcha et au cabanon. On ne sait pas encore pour combien de temps, mais c'est déjà trop, et injuste. Le dimanche à la campagne, ici comme ailleurs, c'est la seule chose vraiment à soi, le seul temps qu'on se donne.
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L'absence de Petro était à ce point libératrice que je ne pouvais pas m'empêcher de souhaiter sa disparition pure et simple, définitive. Qu'il ne revienne pas. Sur le plan pratique même, il était avantageux qu'il ne revienne pas. Plus de problème de divorce.
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Vidéo de Lucile Bordes
Ravi de vous retrouver pour ce 2e épisode de la Voix des libraires, consacré aux derniers coups de coeur de nos équipes !    Les livres chroniqués, disponibles en librairie, sur decitre.fr (https://www.decitre.fr/) et furet.com (https://www.furet.com/) :  
L'étoile absinthe - Jacques-Stephen Alexis - Ed. Zulma Final Fantaisie - François Cusset - Ed. POL Etats d'urgence - François Szabowski - Ed. le Tripode Que faire de la beauté - Lucile Bordes - Ed. Les Avrils Le chemin de la liberté - Jennifer Richard - Ed. Albin Michel Les pantoufles - Luc-Michel Fouassier - Ed. Folio Tu as vu le visage de Dieu - Gabriela Cabezon Camara - Ed. de l'Ogre Les abeilles grises - Andrei Kourkov - Ed. Liana Lievi Un long si long après-midi - Inga Vesper - Ed. La Martinière Le rat, la mésange et le jardinier - Fanny Ducassé - Ed. Thierry Magnier La passeuse de mots - Alric et Jennifer Twice - Ed. Hachette Romans Lore Olympus - Rachel Smythe - Ed. Hugo BD
Musique : Joakim Karud - Longing
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