Martial Peyrignac tient d'une main de fer son usine et ses ouvriers. Les temps changent, et il refuse toute modification, l'emprise est au bord de la faillite sociale et financière. Deux meutres se produisent au Moulin des Louves,déjà marqué par un drame. Tout semble accuser Martial Peyrignac, et tous veulent le voir condammer . Il sera jugé coupable. Mais est-ce vraiment lui ? L'histoire basée sur des faits réels est passionnante à suivre, et la description des individus et de leur caractère est très bien menée
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Lorsque Louis Peyrignac est assassiné près du moulin des louves, c'est tout naturellement vers Martial Peyrignac, le frère de celui-ci que se portent les soupçons. Ces deux-là sont brouillés depuis plus de 20 ans, et la fabrique de meubles de Martial est au bord de la faillite. Quelques heures plus tard c'est au tour du Dr Betoule d'être assassiné, près du même moulin, là encore près de l'usine de Martial, et ce dernier était son rival pour les élections du village. Cette fois-ci, notable ou pas, Martial Peyrignac ira en prison à Tours, puis sera jugé coupable et déporté à Cayenne. Pourtant, pour le jeune commissaire fraîchement sorti des écoles qui est saisi de l'enquête, tout ne parait pas aussi simple et il n'est pas vraiment sur que le vrai coupable a été arrêté, sa vie, tout comme celle des Peyrignac, en sera changée.
Je me suis un peu perdue dans ce roman, mi roman. J'ai eu du mal à m'intéresser aux protagonistes de cette histoire. Une impression d'avoir juste survolé leur personnalité m'a empêché de rentrer vraiment dans l'histoire, même si, je dois bien l'avouer, le suspens reste total jusqu'à la dernière page.
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Basé sur un fait divers réel, cet intéressant roman, qui se déroule entre 1969 et 1972 en Tourraine, est un mélange de roman du terroir et roman policier avec comme ingrédients : de la jalousie, des actions syndicales, des rappels de faits de Résistance, d'abus de hiérarchie et de romance. Un bon moment de lecture. C.K.
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Non, l'homme seul ne cède jamais ; ses ordres tombent, nets, précis, incontournables. Il reste sourd aux exigences du syndicat nouvellement formé qui réclame l'application de la convention collective signée l'automne dernier, de substancielles augmentations de la salaire et la quatrième semaine de congés payés.
Vous ne comprenez pas ce qui se passe dans la tête d’un homme comme Peyrignac que je connais bien. Ce crime est si odieux, si impensable et il se croit tellement au-dessus de la mêlée qu’il s’est dit que personne n’oserait le soupçonner. Alors, je vous demande de faire votre devoir. Les deux balles manquantes dans son revolver l’accusent.
Les chiffres donnent raison aux rumeurs : la Fabrique est au bord de la faillite. Beaucoup plus que les dépenses de Virginie, le tassement du marché et l’obstination du patron à ne rien changer à sa production ont eu raison de l’usine la plus saine du département.
Sa solitude lui pèse. L’univers des femmes le fascine tout autant qu’il le redoute. Ses tentatives de séduction se sont toujours soldées par des échecs et il en a conclu qu’il était maladroit, peu intéressant et incapable de plaire.
Son besoin d’afficher sa réussite, la distance qu’il met entre lui et les autres déplaisent, mais personne ne lui fait la moindre remarque tant sa prestance en impose à tous. Le curé a renoncé à infléchir ce caractère intraitable
La dernière nuit de Pompéi - Gilbert Bordes