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EAN : 9782845636705
431 pages
XO Editions (29/01/2015)
3.86/5   25 notes
Résumé :
Une grande aventure entre la France et l’Amérique, alors que pointe la Révolution…

1789. tandis que les rues de Paris grondent des premiers élans révolutionnaires, Augustin Moncellier brûle de douleur et de rage. Son père a été arrêté pour un crime qu’il n’a pas commis et condamné au bagne.

Poussé par la volonté de le libérer, par son désir d’aventure et par l’ envie d’oublier un amour impossible, Augustin part vers l’océan. Il tr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Merci à Babelio et aux éditions XO pour l'envoi de l'ouvrage Les vents de la liberté de Gilbert Bordes dans le cadre de l'opération Masse Critique de janvier 2015. Ce fut ici l'occasion de découvrir un roman discret, bien écrit, bien composé, mais pourtant absent des têtes de gondoles des libraires. Une agréable découverte qui mérite un petit coup de plume (et quelques heures de lecture).

Tous les ingrédients sont réunis pour constituer un best-seller. Les aventures d'Augustin Moncellier appartiennent véritablement au genre de l'épopée, malgré un nombre de pages relativement faible (environ quatre-centre trente pages). Parti de Paris, le jeune-homme va découvrir l'Océan (en passant par un intermède sur les routes du Royaume de France) afin de s'embarquer pour le Nouveau Monde. Avec un rythme enlevé, le protagoniste va devenir tour à tour apprenti navigateur, esclave, homme de confiance, marin, avant de revenir dans la France de la Terreur... Tout cela est dense, bien construit et passionnant à lire.

La navigation tient une place non négligeable dans le récit : autant prévenir les lecteurs réfractaires. Pourtant cette importance est surtout valable pour la fin de l'ouvrage et moins pour le début. Les premiers temps (malgré un passage obligé) seront davantage caractérisés par les différents théâtres et les rencontres faites par Augustin. A plusieurs reprises, il va être question d'amour... mais il s'agit là de simples épisodes qui ne prennent pas une importance démesurée. Quelques séquences servent d'autant de diversions à une grande histoire d'amour qui demeure difficile à avaler, tant les ficelles sont convenues. Un prétexte pour insérer quelques personnages féminins bien vite oubliés, dites-vous ?

Les personnages sont nombreux et sympathiques, détestables, agréables, mystérieux ou haïssables... Tous les profils sont réunis pour fournir un lot de personnalités bien campées. L'approche non manichéenne surprend alors qu'il est question d'esclavage, de guerre, d'exécutions, de trahisons. Tous les odieux personnages ont une part de sympathie, plus au moins touchante.

Toutefois, l'ouvrage n'est pas un chef d'oeuvre. de nombreuses déceptions pointent le bout de leur nez. Un nombre important de coquilles étonne. L'auteur se permet de trop fréquents raccourcis : des personnages disparaissent comme par enchantement, la quête d'Augustin est - au mieux - un prétexte, l'art de la navigation s'acquiert visiblement très rapidement, certains personnages secondaires sont trop formatés en tant que tels. L'intrigue suit un fil conducteur prévisible dans sa finalité. Certains épisodes sont comiques et frisent le ridicule (la découverte d'un trésor, la scène de retrouvailles (sur mer) entre plusieurs personnages, la confrontation finale). La quatrième de couverture en dit long… bien trop long. le dénouement est tout à la fois original et bâclé. Il n'y a que dans un roman que l'on peut écrire et concevoir ça ! Il est bien difficile de pardonner autant de maladresse, ce qui est bien dommage car les bonnes intentions ne manquent pas.

Malgré tout, Les vents de la liberté demeure une bonne pioche. Cette référence est plaisante et agréable à lire, notamment pour un voyage. Il y a là de quoi s'évader, d'avoir envie de découvrir de nouveaux horizons, de rompre avec son quotidien. Idéal pour les vacances donc, mais à condition de ne pas trop réfléchir ou pire... à ne pas prendre trop au pied de la lettre.
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Paris, 1789. Alors que le peuple a faim et vit dans des conditions difficiles, la colère gronde envers la noblesse et les privilégiés. le jeune Augustin Moncellier est, lui, en colère contre un homme qui a fait accuser son père d'un crime qu'il n'a pas commis. Paul Moncellier, tisserand, a donc été jugé et envoyé au bagne de Rochefort-sur-Mer. Laissant sa soeur et son jeune frère, Augustin décide de tenter de libérer son père et s'élance en direction de la côte Atlantique, pressé de voir cet océan qui le fascine tant et dont il rêve de chevaucher les flots. Sa quête va d'ailleurs le pousser à s'engager comme marin en direction de l'Amérique mais la traversée va s'avérer dangereuse : Augustin va d'abord être prisonnier des Anglais avant d'être capturé par les Espagnols qui le vont le vendre comme esclave à une plantation dans le Sud de cette jeune nation que sont les Etats-Unis …
Je ne connaissais cet auteur que de nom alors qu'il a pourtant publié un grand nombre de romans. Mais c'est surtout le sujet qui m'intéressait : un jeune garçon part pour les Etats-Unis, se retrouve esclave (être esclave et blanc, ce ne devait pas être courant du tout!) dans une plantation et devient ami avec un esclave noir. En fait, si ce sujet est effectivement abordé et que l'amitié entre Augustin et M'nongo est bien omniprésente dans pratiquement tout le roman, la partie qui se déroule dans les plantations n'est pas si importante que ça. J'aurais du m'en douter quand j'ai commencé à trouver le début un peu long, avec la vie d'Augustin à Paris, puis son voyage jusqu'à Rochefort mais je pensais que cela servait à mettre en place les personnages, à développer leur histoire passée de façon à mieux comprendre leurs actions présentes. Mais apparemment, l'auteur est plus intéressé par la mer, les bateaux et L Histoire française. Après ses aventures nord-américaines, Augustin va se balader jusqu'en Guyane pour ensuite retourner en France au moment où la Révolution bat son plein et la guillotine tourne à plein régime. Si c'est une période historique qui me passionne au niveau des Etats-Unis naissants, j'avoue que je ne connais pas grand-chose à L Histoire française de ces années troublées et qu'en plus, elle m'intéresse peu. Quant aux nombreux moments qui se déroulent sur l'océan, avec attaques entre Français et Anglais, tempêtes et navigation, cela ne m'a pas passionnée du tout. J'étais même à deux doigts de m'endormir ! Pourtant, il y a de l'aventure et c'est plutôt bien écrit mais je n'arrivais pas vraiment à m'intéresser au destin d'Augustin. Dans l'ensemble, j'ai trouvé que c'était un roman très masculin, avec des thèmes et des scènes qui sont plus susceptibles de plaire à des lecteurs hommes et des personnages féminins peu présents et très clichés, avec lesquels les lectrices auront probablement du mal à s'identifier. D'ailleurs, puisque je parle de clichés, j'ai trouvé que les quelques moments de suspense étaient prévisibles et qu'on devinait sans problème ce qu'il allait se passer car rien ne sortait de l'ordinaire pour ce genre de roman d'aventures, laissant une impression de déjà vu. Je n'ai pas pour autant détesté cette lecture car il y a de bons moments, hélas trop brefs à mon goût, mais j'ai été assez contente de voir arriver les dernières pages de façon à passer à autre chose.
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En 1789, Paul Moncellier, protestant et dirigeant d'une petite filature, est arrêté puis expédié au bagne pour un forfait dont il n'est pas l'auteur. L'affaire familiale est récupérée par ceux qui l'ont fait condamner à tort, des catholiques. Les trois enfants Moncellier devront désormais survivre seuls. L'aînée, Léa, est déjà courtisée par un ami de son père. le plus jeune, Jules, choisit de vivre de larcins. Augustin, encore adolescent, jure de libérer son père et de le venger. Pour ce faire, il le suit vers la côte, puis embarque comme mousse sur un navire. Pour lui, les aventures - amoureuses, maritimes, guerrières - commencent, plus ou moins heureuses…

Le cadre historique de ce roman est particulièrement intéressant : période post-révolutionnaire et conflits entre grandes puissances coloniales. L'ouvrage est bien documenté, notamment sur les techniques maritimes de l'époque. Les récits de combats navals, très détaillés, deviennent cependant un peu trop répétitifs à mon goût (même si leurs issues sont diverses). J'ai aussi trouvé les ficelles du roman parfois un peu grosses, et le dénouement excessif.
Un agréable moment de lecture, qui m'a cependant davantage donné envie de me documenter sur la révolution française et les années qui l'ont suivie que de me replonger dans un autre roman du même auteur.
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Augustin Moncelier part seul délivrer son père, condamné pour un meurtre qu'il n'a pas commis. Il laisse à Paris, sa soeur et son frère, la révolution gronde. Avant de partir il avait rencontré Isabelle de Ruffec, pour laquelle il éprouve un amour inconditionnel. Augustin découvre la mer, et va être pris et vendus comme esclave. Cela ne l'empêchera pas de faire des rencontres inoubliables. Il va se lier d'une amitié indéfectible pour un esclave noir M'nongo. La mer devenue sa véritable compagne fait de lui un corsaire que l'on redoute. Mais il n'a toujours pas retrouvé son père, et pense qu'il est mort. Revenu à Paris il sera encensé par les Républicains, et aussi trahis par eux. Une histoire riche en rebondissements du début à la fin avec des personnages qui nous retracent la révolution, la vie sur la mer, les plantations de tabac et de coton. Pas un moment d'ennui.
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Un roman sans vraiment de prétention, mais enfin de quoi passer un bon moment sans trop se casser la tête.
Ce qui gène un peu, c'est tout ce qui se passe en un très court laps de temps. Car si effectivement, on peut passer rapidement de la condition d'artisan à celle de miséreux, la remontée est elle bien moins assurée. Or le héro de l'histoire, touche le fond en devenant esclave mais va connaître une destinée hors du commun.
L'auteur parcourt à grand trait une période d'intenses changements en France avec la Révolution. On ne voit pas grand chose de ses espoirs, mais surtout ses excès.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
- Tu pars ? fit-elle sur un ton étonnée. Mais où vas-tu ?
- Je vais à Rochefort, puis je m'embarquerai sur un bateau.
- Comme c'est curieux. As-tu déjà vu la mer ?
- Non, madame, mais je l'ai tant de fois imaginée que je crois la connaître aussi bien que cette place.
- La mer est une horrible maîtresse. Elle séduit beaucoup de jeunes inconscients comme toi et les dévore. Mais avant, peux-tu à venir à ma gloriette, j'aimerais t'entendre une dernière fois ?
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Nos vies d'adultes commencent ou se terminent toujours par un rêve d'enfant !
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Tu es habité par le démon de la mer. C'est comme ça et tu ne peux pas rester ici à rêver la nuit de ce que tu refuses le jour!
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La dernière nuit de Pompéi - Gilbert Bordes
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