L'Initiation

Dans un monde imaginaire et indéfini, le jeune Alkabe, sylve blond aux yeux bleus et guerrier redoutable se restaure dans une auberge. Une femme kobolin noiraude, laide et sale le regarde amoureusement et accède servilement à ses moindres désirs. Il ne s'intéresse pas du tout à elle. Mais lorsqu'elle s'enhardit et lui adresse la parole, il la frappe si violemment qu'il la tue et jette son cadavre dans les latrines. Il pourrait s'enfuir, mais il a mieux à faire : gagner la cité magique d'Alkabyr, y récupérer des pouvoirs extraordinaires et venger son père assassiné.
Cette nouvelle ou novella assez courte (60 pages) qui relève du registre particulier de la « dark fantasy » est très imprégnée d'étrange, d'onirisme et même d'une certaine forme de folie. le lecteur doit partager les cauchemars plutôt horribles d'un personnage assez peu sympathique au demeurant. L'écriture est de qualité, l'imagination est au rendez-vous mais étrangement, on n'accroche pas vraiment car il manque le brin d'humour, le ton décalé, le rebondissement imprévu ou le personnage hors norme qui charmeraient. Ce texte censé servir d'introduction ou de mise en bouche à l'oeuvre principale de l'auteur, « La source d'éternité », ne semble pas vraiment réaliser l'objectif commercial poursuivi. Dommage.
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Je ne vais pas y aller par quatre chemins, je n'ai tout simplement pas compris ce que voulait raconter cette nouvelle.

On est donc en compagnie d'Alkabe, qui ne se prend pas pour un moins que rien et qui part complètement en vrille parce qu'une servante a osé lui parler.
Partant de là, il décide de quitter le bled paumé où il se trouvait pour gambader dans la forêt.
Ce début était prometteur et je trouvais plutôt original de suivre un personnage mauvais, du moins en apparence puisqu'on ignore absolument tout de ses motivations.

Mais je me suis complètement perdu en cours de route, en même temps qu'Akalbe trouvait lui une source magique pour … ses pouvoirs je suppose. Parce que pour tout dire, il me manquait tellement de contexte que j'ai fini par ne plus rien comprendre.

En revanche, c'est bien écrit, rien à redire de ce côté là. Alexandre Bordzakian a du style, du vocabulaire et en prime il sait proposer un héros original, qu'on a juste envie de détester et ça, ça change vraiment.

Le problème c'est que cette nouvelle sert d'introduction, ou du moins doit donner envie de lire l'oeuvre principale de l'auteur. Et là, pour le coup, c'est un peu raté.
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Je ne fus pas déçue par la qualité de l'écriture, les descriptions et le monde mis en place. Je dois avouer que ça change de suivre un personnage principal ayant un côté mauvais, la haine emplissant son coeur. Alkabe est imbu de lui-même, n'a pour objectif que la vengeance et méprise ceux qu'il considère comme étant ses inférieurs. L'histoire débutait très bien... mais j'ai perdu le fil au moment où il trouve cette magie qu'il recherchait à acquérir. Je n'ai pas compris la suite et la fin du récit. Je suppose que j'ai loupé un passage. Aussi mon avis s'arrête là. Je pense relire cette nouvelle un peu plus tard pour tenter de comprendre ce que j'ai râté. Par contre, aucun regrêt d'avoir pu lire la plume d'Alexandre Bordzakian et j'espère qu'une de ces oeuvres croise mon chemin de lectrice pour mieux approfondir son univers.
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