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Critique de tynn


tynn
16 décembre 2013
Solide comme un chêne, il n'a jamais plié, mais a fini par tomber...

David Bosc ressuscite pour quelques pages le peintre Gustave Courbet (1819-1877), bon vivant bedonnant, travailleur frénétique mais éreinté, jouisseur excessif, buveur invétéré, dans son exil suisse des bords du lac Leman.

On est en 1873. Pour éviter de retourner en prison pour son engagement dans la Commune de Paris, Courbet a du quitter la France, tenu pour responsable de la destruction de la colonne Vendôme. Face à une dette financière monstrueuse pour la reconstruction, il attendra en vain, avec d'autres, l'armistice pour les communards.

David Bosc a une palette littéraire poétique et minutieuse, une écriture très travaillée et recherchée dans les images et la formulation, un style qui oblige à la concentration, conduisant à une lecture qui parfois se mérite. Mais la récompense se déguste au fil du récit.

L'auteur nous propose une compréhension, un décryptage pictural. L'artiste est monumental, attachant, glorieusement vivant dans son auto-destruction et dans le plaisir que j'ai eu à découvrir ou redécouvrir les oeuvres évoquées. Un homme au tempérament d'exception, généreux et exubérant. Un homme libre, par l'esprit et le corps.

Un écrivain pour un peintre. Belle rencontre.

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