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EAN : 9791092016277
328 pages
Jigal (01/09/2014)
4/5   43 notes
Résumé :
Cinq enfants kidnappés… Un truand impitoyable, Vigo, dit le Noir, condamné à perpét’ pour le meurtre de gamins qu’il nie farouchement avoir commis… Un avion en provenance de Russie qui par malheur s’écrase sur une prison… Un procès truqué, une vengeance… Un préfet assoiffé de pouvoir qui brouille les cartes, un flic déboussolé au fond du trou, un malfrat corse en rupture de ban, un cheminot alcoolo, un juge en fin de parcours, une avocate opiniâtre, des parents boul... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Avec les romans de Jacques-Olivier Bosco, nous n'avons pas vraiment l'occasion de nous dire: "tiens, je vais juste lire deux ou trois pages avant de démarrer sérieusement". Avec celui-ci, c'est ce que je comptais faire, soit parcourir quelques pages avant de me lancer dans le récit. C'est raté!

L'auteur nous lance tel un sac à patates dans son polar, sans vraiment se soucier où nous pourrions bien atterrir. Visiblement cela n'a pas une grande importance pour lui, du moment qu'on en prend plein la gueule. Et bien oui, l'introduction est une belle claque aller-retour, histoire de nous mettre en alerte maximale pour la suite.

Et lorsque je parle d'atterrissage, celui qui nous concerne dans cette histoire est quelque peu précipité et brutal! La mort pour certains, peut-être la liberté pour d'autres...

Jacques-Olivier Bosco nous donne souvent l'occasion, - voir à chaque fois! -, de nous placer face à des personnages forts et charismatiques. Celles et ceux qui le connaissent déjà savent pertinemment - et sans même réfléchir! - de quoi je veux parler. L'auteur a cette capacité de nous mettre sérieusement et intensément en condition face aux protagonistes de ses histoires, que ce soit des personnages que l'on aime, que l'on déteste, voir même des personnes qui sont sensées nous laisser totalement indifférents! Une sorte d'écriture très intuitive qui, en quelques mots, nous dresse le curriculum vitae d'un individu avec une pertinence qui me bluffe encore aujourd'hui.

Dans ce récit, nous sommes rapidement mis, - du moins indirectement -, en présence d'un personnage fort, qui dégage dès le départ de la crainte; un homme dangereux et probablement très pervers. Un tueur d'enfants?

L'auteur nous fait comprendre sans détour que nous sommes face à un monstre en puissance. Ce qui est troublant, justement, c'est qu'il nous envoie le topo en quelques mots seulement qui, à eux seuls, nous conditionnent émotionnellement. Bon vous vous en doutez, les personnages sont mon grand péché mignon et là, franchement, il y a de quoi être pleinement satisfait!

Concernant cet homme, cette menace, le doute nous gagne, et c'est là que l'auteur est fort. Toute l'intrigue, pour moi, repose même la dessus dès le départ. Nous avons un monstre en puissance, c'est sans doute vrai, ou alors c'est lui qui est face à "des monstres" en puissance qui l'ont mis dans cet état. Tout est relatif. Un homme fou furieux, oui, mais... C'est peut-être même encore un peu plus compliqué que ça. Bref...

Je ne vais évidemment pas parler que de cet homme, car il y a tellement de personnages dans ce roman. Personnages principaux ou secondaires? Franchement, impossible à dire. Ils ont tous un rôle clé et cela deviendrait totalement dérisoire et terriblement réducteur de les classer dans une catégorie.

Cinq enfants se font kidnapper dans Paris, quasi simultanément. Cinq parents inquiets, cinq pères et mère qui vont recevoir le même message qui stipule, dans les grandes lignes: vous avez merdé, vous allez payer, et vous allez réparer.

Qui sont ces inquiets? Nous avons un préfet carriériste, respectivement une sale merde, un juge en fin de carrière, un flic marchant en équilibre au bord d'un gouffre qui tente de l'engloutir au moindre faux pas, un cheminot qui carbure à l'alcool et une avocate perspicace, belle et sexy. Il y a aussi son ami avec qui elle a un petit garçon, un truand, un mec respecté dans le milieu.

Qu'ont-ils en commun? On peut déjà se faire une petite idée, vu les fonctions. Les mots procès, jugement, tribunal ou condamnation nous viennent vite à l'esprit. de toute manière, l'auteur ne nous fera pas languir longtemps sur les motivations. La subtilité ne sera pas là.

Ces parents, l'auteur va nous les présenter un à un, afin que nous puissions nous forger notre propre opinion sur cette épée de Damoclès qui s'abat brutalement sur leurs têtes. Bien entendu, en essayant de ne pas tomber dans un piège probablement tendu par l'auteur.

Oui car avec Jacques-Olivier Bosco, je préfère me méfier; ce n'est pas au début de son histoire qu'il va nous donner les bons outils qu'il faut utiliser ou les bonnes ficelles qu'il faut tirer pour nous permettre de mettre à jour son intrigue! Il faut plutôt imaginer des outils de toutes sortes complètement enchevêtrés dans de la ficelle emmêlée et pleine de noeuds! C'est de toute façon à prendre ou à laisser...

Ces personnages, comme je le mentionnais déjà plus haut, sont un atout majeur dans ce roman. Ils sont fouillés, de grandes qualités, l'auteur leur a donné une épaisseur surprenante. Ils dégagent tous une force particulière, propre à chacun. Certains dégagent même une grosse odeur de merde, une fiente bien liquide, flasque, à l'image du préfet de Paris dans ce roman. Détestable, tout ce qui me répugne dans ce bas-monde.

La sphère politique représente un bel amas de déchets en tout genre. L'auteur nous démontre clairement ce qui peut se produire lorsque des hommes influents se tiennent par les couilles - dans le sens figuré! -, lorsque l'égoïsme et surtout le besoin de pouvoir mènent la danse. Cela donne un tango sur un fond de fausses notes bien désagréables, avec des pieds qui tournent et qui tournent encore dans la boue, sans s'arrêter. En fait ce n'est pas de la boue, c'est à nouveau de la merde qui, par capillarité, réussie à monter jusqu'au cerveau de ces hommes imbus de leur personne pour s'accrocher à leurs synapses.

Nous verrons que toutes ces personnes ont des vies bien différentes l'une de l'autre, toutes cependant avec le même point commun: elles ont indirectement provoqué l'enlèvement de leurs enfants suite à des agissements du passé. Elles ne tarderont pas à en connaitre les motivations. Tout ce petit monde connaît le responsable, d'où leur profonde inquiétude.

Jacques-Olivier Bosco, par cette situation insoutenable, fera surgir des émotions relativement fortes pour un père ou une mère. Je ne vais pas développer cet aspect du roman, mais retenez tout de même une chose importante, voir capitale; il faut profiter de ses enfants. Il sont là, ils ont besoin de nous, pas uniquement de notre présence, mais de toute notre attention et de notre amour. On ne sait jamais ce que la vie nous réserve. Si un beau jour vous avez le malheur de vous dire que vous auriez peut-être dû, ce jour-là sera déjà trop tard pour agir.

Trop tard pour quoi? Pour réaliser des choses finalement très simple, mais au combien importantes. L'amour que l'on donne à son enfant, on le reçoit en retour, d'une manière ou d'une autre. Mais ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que l'inverse est également applicable! C'est presque mathématique... Les protagonistes de ce roman en seront l'exemple parfait.

Cinq enfants kidnappés, une revendication précise, des parents qui devront agir au mieux. Mais encore faut-il qu'ils s'accordent les uns par rapport aux autres. Avec un sale type comme le préfet, quelques non-dits, quelques secrets inavouables, de longs silences et des explications biaisées, cela ne sera pas gagné d'avance. La détermination sera de mise, elle viendra même toute seule. Des manières de faire bien différentes, propre à chaque personne, qui devront les amener à ce seul but, les retrouver, jusqu'à en crever.

Des alliances improbables vont évidemment se former - mais avec Jacques-Olivier Bosco le mot improbable n'existe parfois même plus!, et la course contre la montre va enfin débuter. On dit parfois que les opposés s'attirent, cela sera sans doute le cas ici, pour le meilleure et surtout pour le pire. Parfois des intérêts communs nous condamnent à détruire les barrières qui nous séparent des autres, ici ce sera même des murs en béton!

Tous ces personnages nous accompagneront jusqu'à ce dénouement qui est digne d'une grosse production hollywoodienne. Tourner les dernières pages devient une obsession. de la violence, de la pure violence, mais pas seulement. Cette brutalité sera mélangé à bien des aspects, notamment à son antonyme; l'amour viscéral. L'enfant est bien mis à mal dans ce roman, c'est dur, l'auteur ne nous épargne pas grand chose, voir rien du tout.

Des enfants âgés de quatre à douze ans vont nous en mettre plein la vue. Je ne les présenterai pas ici car l'auteur se débrouille très bien pour le faire. Il faudra simplement ouvrir ce roman pour les rencontrer! le courage d'un enfant, c'est fascinant.

Pour conclure, j'aurais envie de dire que certains actes commis dans le passé ne pourront jamais être oubliés. Si cela n'explose pas tout de suite, pas besoin de s'armer de beaucoup de patience, cela arrivera bien assez vite. Une histoire familiale fait vraiment froid dans le dos dans ce roman, peut-être le noeud de toute cette affaire. Ou peut-être pas...

Bonne lecture.
Lien : http://passion-romans.over-b..
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Tout d'abord merci à Babelio qui nous donne l'opportunité de cocher des petites cases avec sa Masse Critique, pour découvrir des auteurs que je ne connais pas.
Bien m'en a pris de cocher la case de Quand les anges tombent! Un sacré coup de coeur!
Qu'est-ce qui relie "Le juge Tranchant, père de la petite Camille, 8 ans, Nathalie Ruiz, avocate au barreau de Paris, mère de Salomé, 12 ans, Elvio Vitalli, ouvrier à la SNCF, père d'Enzo, 11 ans. Et enfin, Erwan Lauterbach, commandant de police à la BRB de Paris, père de la plus petite des 5, Elisabeth, à peine 4 ans.". Sans oublier Môssieur le préfet Rollin, papa de "son petit génie, Maxime, 11 ans."?
5 enfants enlevés à leurs parents... et pour chacun d'eux, le même message: "Vous avez déconné, vous allez payer."
Quelques heures laissées pour réparer... ou alors chacun va passer à la caisse de la manière la plus terrible qui soit.
Voilà l'ultimatum lancé par un évadé de prison, le tueur des piscines, tueur d'enfants... Vigo, dit le Noir.
Stop! Arrêtez! Je vous vois venir! "Ouai, on touche aux enfants, ça va faire pleurnicher les lectrices dans leur chaumière, ça va tomber dans le pathos et tout le toutim!".
Pas-du-tout!
Ça va vite, très vite, tout de suite!
Pas le temps ni l'envie de pleurer ou de s'apitoyer!
Au contraire!
N'oubliez pas, le temps est compté!
Naan, pas le temps de compter... pas un seul personnage central... ou deux... non, une dizaine au bas mots! Une dizaine de vie, de ressentis, de remords, de regrets, de calculs, de fourberies, d'échecs, d'ambitions, de pouvoir, d'amours, d'amitiés et de haine. de la justice humaine à l'injustice légale, de la vie volée à la mort justifiée.
C'est une course contre la montre et le lecteur ne sait pas vers qui tourner son empathie car tous ou presque ont déconné à un moment ou l'autre. Parce que tous ou presque ont mérité cette épreuve. Parce que tous ou presque vont devoir payer.
Et parce que, une fois n'est pas coutume, la sympathie spontanée ne se dirige pas vers les représentants de la Loi.
Bien sûr, je ne parle pas des enfants qui subissent bien involontairement les conséquences des actes de leurs parents.
Et les enfants ne sont pas des victimes passives et absentes dans ce roman.
Au contraire, ils se battent aussi. Chacun à leur manière. Ils nous émeuvent avec leurs blessures, leurs rancoeurs, leurs émotions, leurs valeurs... leur fragilité mais aussi leur force.
Sur fond et trame d'enlèvement, de vengeance et de course-poursuite, c'est aussi une extraordinaire histoire des notions de loyauté, honneur, respect, famille, amitié... et justice. Car rien n'est tout blanc ou tout noir, car ce n'est pas celui qui présente le mieux qui a le monopole de la droiture. Bien au contraire!
Une mention spéciale au duo Matéo, le papa de Salomé, truand de base, qui s'allie avec Erwan, le flic parisien. Une confrontation pas si limpide qu'on peut le croire et qui réconcilie sur la nature humaine...
Jacques-Olivier Bosco nous bousculent sur nos certitudes sociétales, si nous en avions encore. Il nous oblige à affronter une réalité pas très louable ni resplendissante, et à nous confronter à l'ordre établi. Il explore également l'instinct viscéral du parent prêt à tout pour sauver sa chair et son sang. Parce que d'un côté ou de l'autre de la pseudo-Loi, tout s'efface devant cette priorité: sauver son enfant.
Et c'est jouissif!
Diablement bien orchestré, écrit, emmené!
Mêler autant de réflexions dans tant de scènes d'action ne laisse aucun répit au lecteur. Arriver à mener de front autant de personnages est d'une habileté redoutable. Et tout ceci sans jamais perdre le fil de l'intrigue vers l'ultime confrontation très... intense et explosive.
Bravo! Chapeau bas! Un roman et je suis conquise!
Euhhh... je pense que vous aurez compris que je vous conseille cette lecture, non?
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Je ne connaissais pas du tout cette maison d'édition, et encore moins Jacques-Olivier Bosco. Ce livre a donc été une entière découverte, que je ne regrette absolument pas. Dès les premières pages, j'ai été saisie par l'intrigue présentée par l'auteur, et son style entraînant.

Les événements s'enchaînent, dès les premières pages, et nous font nous interroger. Que va impliquer ce crash d'avion ? pourquoi ces six enfants, qui ne se connaissent même pas, sont kidnappés ? Que cachent leurs parents ? Comment vont-ils s'en sortir ? Les personnages, enfants comme adultes, créent des liens, des alliances, et tentent de s'enfuir pour les uns, de sauver les enfants pour les autres. Chacun à leur manière.

Jacques-Olivier Bosco sait jouer avec nos nerfs et nous présente chaque élément en temps voulu, mais cela a impliqué un découpage peu subtil. Au début, nous suivons les enfants ; et ensuite les parents. Personnellement, vers la fin, je me languissais de revoir les enfants, donc un petit entrelacement des scènes auraient été apprécié. Mais je ne vais pas dire non plus que j'ai détesté ça. Car chaque partie avait son duo fort, et donc les membres sont devenus tout naturellement mes personnages préférés. Salomé et Enzo, d'une part ; Matéo et Erwan, de l'autre.

Le choc entre ces personnages étaient parfaits. Les deux enfants qui se rencontrent, se découvrent et se perdent. J'ai cru avoir une attaque, concernant Enzo ! Monsieur l'auteur, vous êtes machiavélique ! Les deux adultes, l'un truand, l'autre policier, et qui lient une solide amitié, malgré une petite zone d'ombre concernant leur passé…

En bref, un roman extrêmement bon, une intrigue très travaillée, et ce dans les moindres détails. Un suspense intenable, qui me faisait tourner les pages à une allure incroyable. Pour moi, c'est clairement un texte à lire et un auteur à découvrir ! Je ne sais pas vous mais, pour ma part, je vais de ce pas me renseigner sur les autres romans de l'auteur !
Lien : https://mes-reves-eveilles.b..
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Ça faisait un moment que ce livre de Jacques-Oliver Bosco trainait dans ma PAL et j'ai eu envie de le lire car j'aime énormément ce qu'écrit cet auteur. J'ai adoré « Brutale », « Coupable », et « le cramé ». « Quand les anges tombent » a été écrit avant ces trois romans mais on retrouve déjà le style de l'auteur : une écriture incisive, rapide, parfois brutale, une intrigue musclée qui happe le lecteur dès le début pour ne plus le lâcher, alternant des passages « tranquilles » et des scènes où ça défouraille sec, des personnages souvent attachants et courageux (JOB arrive à rendre attachant des voyous !), un cocktail idéal pour les amateurs de thrillers. Bref, en résumé j'ai beaucoup aimé cette histoire d'enfants kidnappés à cause des erreurs de leurs parents et pour rétablir la vérité… même si cette vérité a un prix terrible. Ces cinq enfants kidnappés sont les enfants d'un juge, d'une avocate, d'un commandant de police, d'un ancien procureur devenu préfet de Paris et d'un cheminot, témoin dans un procès. Ce procès a condamné à perpétuité un chef important et dur de cambrioleurs, trafiquants et tueurs, Vigo, dit le Noir, pour un crime qu'il dit ne pas avoir commis. Il veut donc que tous les protagonistes de cette injustice lui rendent son honneur et rétablissent la vérité et prouvent son innocence. Chaque parent va réagir à sa manière, conformément à leur propre culpabilité et compétence. le préfet, manipulateur, égocentrique et égoïste mène la danse et veut résoudre le problème à sa façon, selon ses règles et sans aucune considération pour les enfants, sauf son fils bien sûr. On suit tour à tour tous les personnages de cette affaire. Excellent suspense, une écriture fluide, avec à l'arrivée un très bon moment de lecture que je vous conseille vivement.
Lien : https://mapassionleslivres.w..
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Un avion venant de Russie s'écrase sur une prison alsacienne ...
Un truand qui touche à tout y croupit pour les meurtres de huit enfants ...
Cinq enfants sont enlevés, la police et les médias n'en parlent pas ...
Cinq parents ont commis une erreur qu'ils doivent réparer pour retrouver leurs progénitures ...
Un délai de quarante-huit heures seulement !

Mon premier Jacques Olivier Bosco et sûrement pas le dernier 😍
J'ai fait la connaissance de JOB au festival Bloody Fleury la semaine dernière, une très agréable rencontre, ouais, on a bien discuté, j'ai hâte de le revoir !
Une copine m'avait dit que son roman "La brutale" (tout juste paru en poche) devrait me plaire, en général j'écoute ses conseils mais pas là, j'ai trop craqué sur la couverture de "Quand les anges tombent", je la trouve magnifique avec ses plumes noires, ce jour et rouge sur fond blanc 😍
Et puis, c'est une histoire avec des gosses ... Ça a suffit à faire pencher la balance, et je ne regrette pas du tout mon choix !
Un roman qui peut dérouter de par sa construction, chaque chapitre étant consacré à un personnage différent, ce qui permet de suivre l'histoire suivant un point de vue à chaque fois unique, perso je suis fan de ce genre de narration !
Pas de stress, on ne suit pas chacun des cinq gosses puis des cinq parents et qui sais-je encore, ceci dit, au début, c'est le cas, on vit les cinq enlèvements mais très vite les chapitres s'articulent autour de certains protagonistes.
Un roman qui aurait très bien pu paraître en format feuilleton, comme cela se faisait il y a, piouuuuu, je ne sais plus quand, ouais, il aurait pû, parce que chaque chapitre a son importance, chaque chapitre a sa propre voix, et joue son rôle à la perfection, jamais on ne se dit "je lis vite fait cette partie pour retrouver untel ou untel" non, on vit chaque histoire à fond, mais bon avoir tout d'un coup sous le nez, c'est encore mieux, non ? Parce qu'on ne peut pas rester sans savoir, parce que la plume de JOB nous tient par ce que vous voulez et ne nous lâche plus !
Mon premier Jacques-Olivier Bosco et sûrement pas mon dernier, ouais, c'est vraiment sûr et certain 😍
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Alcoolique, ouais, ça ne signifiait rien pour lui. Ce qu'il voyait, ce qu'il désirait, c'était un châtiment. S'empoisonner, se noyer, se blesser, jusqu'à se rendre malade, gerber. Tous les jours que Dieu fait, des braises de l'aube jusqu'à la dernier lueur du crépuscule, il buvait. Un besoin de se détruire, pour se punir. Comme ces moines extrémistes en pénitence, il se fouettait le cœur, jusqu'à le noyer dans son propre sang.
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Assassin, braqueur et trafiquant de drogue, le Noir dirigeait un réseau d’hommes dévoués que ses larcins avaient enrichis. Des truands qui, à tout moment, pouvaient tenter de le faire évader. C’est ce qui stressait la Pénitentiaire, mais pas seulement. Vigo avait toujours réussi, avec l’aide des meilleurs avocats et des retournements de témoignages, à échapper aux procès, et ce, pendant plus d’une vingtaine d’années.
Mais c’était terminé. Vasquez était allé trop loin. Il avait fini par plonger, et pas pour une histoire de braquage. Même les flics n’en revenaient pas : Vigo le Noir était un putain de tueur en série.
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Il venait de s’apercevoir qu’il l’aimait. Comme si, finalement, il suffisait d’y penser. Ça le bouleversa et il eut envie de crier sa rage et son impuissance. Il était trop tard, il ne pouvait plus la serrer dans ses bras!
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Deux hommes entrèrent, le visage masqué, leurs mains tenaient des pistolets automatiques. On aurait dit Laurel et Hardy.
Autant, l’un était massif et lourd – Victor, qui avait fait ses armes avec une bande des cités du côté de Grigny –, autant l’autre était petit et fluet – Gino, un gars de Saint-Étienne qui souffrait d’une sciatique et tirait une invariable grimace sous le tissu noir de sa cagoule. Ce putain de mal de dos lui bousillait le moral, il se bourrait de cachetons arrosés de whisky, mais ça empirait. Du coup, il vivait avec.
Le costaud repéra Salomé au premier coup d’œil.
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La jeune fille leur avait préparé des raviolis en boîte que les enfants avaient dévorés, assis tous les cinq autour de la grande table ovale. Aucun n’avait vraiment envie de parler, et l’arrivée du crépuscule avait réveillé le cafard en chacun d’eux, notamment des plus petits.
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Videos de Jacques-Olivier Bosco (11) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jacques-Olivier Bosco
LES COUPS DE CŒUR DES LIBRAIRES - 11-02-2024
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