Diane Arbus, une sacré bonne femme ! Témoin de l'Amérique d'après-guerre et de la guerre du Vietnam. D'une curiosité insatiable pour les individus surtout les marginaux.
Personnalité complexe, timide, très déterminée et intuitive mais aussi chaotique. Elle est issue d'une famille riche d'origine russe. Les magasins Russeks, c'est son père. Elle a un frère aîné qui deviendra un poète renommé. Et une jeune soeur. La fratrie sera préservée de l'agitation du monde. Il ne percevront pas la crise économique de 1929 avec ses vies brisées, la faim, la pauvreté.
Elle a 14 ans lorsqu'elle tombe amoureuse d'Allan Arbus. Quelques années plus tard, ils se marient. Allan Arbus rêve de devenir acteur. En attendant de percer, il est photographe de mode. Diane devient son assistante. Il lui a tout appris lorsque dix ans et deux filles plus tard, elle se lance comme photographe free-lance. Son mariage bat de l'aile. Ils finissent par divorcer.
Sa vie est faite de rencontres. Ses repères sont ses filles. Elle sillonne les rues de New-York souvent seule dans des zones de non-droit. Elle a un sens du contact qui lui permet d'aborder des inconnus et de littéralement les mitrailler. Elle côtoie des artistes, des politiciens. Elle expérimente la drogue et le sexe.
Elle semblait vivre ses fantasmes. Elle était aussi dépressive avec des périodes de rémission. Elle se sentait seule.
Je suis sous le charme.