Citations sur Les mondes d'Ewilan, tome 3 : Les tentacules du mal (90)
On a toujours le choix Ewilan, il suffit de faire le bon. Ewilan sourit, elle avait fait le bon choix.
"Celui qui s’affirme indispensable est un prétentieux, celui qui croit l’être, un imbécile."
Si tu veux absolument te battre, commence par te battre contre toi-même.
Précepte haïnouk
Maître Duom se réveilla ainsi un matin et découvrit un scorpion gros comme sa main caché dans sa botte. Il poussa un cri strident qui ameuta le reste de la troupe. Sans un mot, Ellana s’empara de la botte et la secoua à l’écart du campement. Le scorpion disparut entre les pierres.
- Pourquoi ne l’as-tu pas exterminé ? s’indigna l’analyste. Cette saleté aurait pu me piquer !
- Il cherchait simplement un peu de chaleur pour passer la nuit, répondit Ellana. Cela ne mérite pas la mort.
- S’il m’avait piqué, c’est moi qui serais mort, insista maître Duom.
- Je connais beaucoup d’hommes qui sont prêts à tuer si on leur marche dessus, on ne les extermine pas pour autant.
"Si un ennemi est plus fort que toi, deviens son ami. Parle avec lui. Reflechis. Comprends-le. Et quand le temps est venu, frappe."
Livre noir des Amourlais
Le seul monde qui mérite d'être conquis est celui que délimitent notre peau et nos pensées. Les autres existent pour être visités. Simplement visités.
Ellundril Chariakin, chevaucheuse de brume
“Les dessinateurs se dont appropriés l’Imagination, la liant dans la conscience collective au don qu’ils possèdent. Et si l’Imagination était bien plus que cela ? Une porte vers des ailleurs que même les plus doués d’entre eux ne perçoivent pas ?” Maître Carboist, Mémoire du septième cercle.
Le marchombre est mouvement. Dans ses combats, ses actes, sa vie entière. La mort ne constitue qu'un mouvement plus ample que les autres.
Ellundril Chariakin, chevaucheuse de brume
Mon temps fini, je m'en irai sur d'autres chemins. Libre.
Ellundril Chariakin, chevaucheuse de brume
- Il est mort ! s'exclama-t-il avant d'éclater en longs sanglots douloureux.
- Erreur, bonhomme, je me repose.
(p.347)