Les lions ne mangent pas de croquettes

"Ohwimbohé owimbohé
Dans la jungle de la ville
Le lion sort ce soir"


Une histoire savoureuse ! Clémence adopte un lion car les parents ont dit:
-Pas de chat, ni de chien !"
Clémence et son lion sont félin pour l'autre!


La maman, en sortant de la salle de bains, les cheveux hérissés, déclare qu'elle part en voyage, sans prendre le temps de caresser le lion.


Le lion n'aime pas le caniveau et préfère utiliser les voitures décapotables comme litière, surtout celles de la marque au Lion.


Un lion aime la viande, pas la salade, ou de pissenlit, (de dent-de-lion!) pour lui.
Brave homme, le boucher laisse volontiers le lion choisir lui même ses morceaux. Et dans la rue, les passants jouent à chat perché, avec le gros animal.


Clémence est une mignonne petite brune, à croquer, selon le lion...
"Ohwimbohé owimbohé"
Quand le lion sort le jour
Les gens font un détour
Certains crient au secours !...

Les parents ont dit à Clémence : « Pas de chien, ni de chat ! ». En petite fille obéissante, elle a ramené un lion à la maison. Mais un lion n'est pas tout à fait un animal domestique comme les autres. Pour faire ses besoins, il lui faut une grosse litière (du genre voiture décapotable) et quand il sort dans le quartier, les passants sont plus que surpris. Chose étrange également, quand le lion joue à cache-cache avec les copains de Clémence, il en manque toujours un à la fin de la partie…

Tout tient dans le décalage entre le texte et les images. A la fois drôle et terrifiant, cet album est un concentré d'humour noir et d'ironie mordante (c'est le cas de le dire !). le trait d'André Bouchard a un coté vintage qui me rappelle les dessins d'humour d'antan. le rebondissement final, aussi inattendu que savoureux, achève de convaincre du caractère irrévérencieux de cette histoire férocement « poilante ».

Pas si courant de trouver un album dégageant une telle forme de cruauté, je dois l'avouer, assez jubilatoire. Dommage car les enfants adorent ça !

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De l'humour noir et du second degré dans cet album jeunesse.

Les parents de Clémence ont été clairs : pas de chien ni de chat à la maison ! Alors, la petite fille, obéissante, (on perçoit déjà l'humour sous-jacent) ramène un lion. Dès le début du récit, on tombe dans l'absurde avec cet immense lion disproportionné qui domine la pièce.

J'ai été d'abord étonnée par l'humour caustique de cet album. On passe du premier au second degré tout au long de la lecture grâce au décalage entre le texte et les illustrations.

En ce qui concerne les illustrations, les humains sont représentés avec des traits extrêmement simples et caricaturaux. Ce n'est pas mon style de prédilection. Cela dit, l'aspect un peu crayonné et le noir et blanc des décors me plaisent beaucoup et permettent de contre-balancer. le résultat est plutôt attrayant visuellement. Ensuite, le lion, bien que simple, est un gros personnage aux expressions attachantes et amusantes que l'on a presque envie d'envelopper (à nos risques et périls) !

Un album vraiment surprenant et décalé pour se distraire et pour développer son sens de l'humour.

Coup de coeur pour cet album délicieux.
Tout commence avec Clémence, petite fille qui a emmené un lion chez elle, oui oui ses parents ne voulaient pas de chiens et de chats.
Rapidement on va découvrir que le lion a faim et qu'il mange très bien, notamment quelques passants...
J'ai adoré le texte qui est court mais très claire et les illustrations, mais surtout j'ai adoré la chute de cet album.
Il y a du second degré tout le long et je pense que cette histoire va plaire aussi bien aux petits qu'aux grands.
Bref, une histoire succulente...

Les lions ne mangent pas de croquettes. Les chaussures, chapeaux et autres accessoires abondonnés à même le sol devant le fauve représenté sur la couverture donnent une idée de la nature de son régime alimentaire. Que va-t'il arriver à la minuscule Clémence à l'autre bout de la laisse se demandent les enfants. Que d'ironie et de cruauté bien dosée dans ce livre! La fin est unique en son genre. Si vous n'aimez que le Walt Disney, passez votre chemin.

Avoir un lion comme animal de compagnie c'est vraiment drôle.... enfin sauf pour les autres !

Intriguée par le drôle de titres de cet album, je n'ai pas été déçue bien au contraire.
Les dessins à coup de crayons sont un peu désuets mais très mignons.
L'humour est omniprésent dans ce petit ouvrage. L'appétit du lion est sans bornes, tout lui fait ventre. le rapport texte-images est superbement travaillé, tout en sous-entendus et en non-dits. La dernière double page de mise en abîme est particulièrement savoureuse.

Les parents de Clémence lui ont dit qu'ils ne voulaient ni chat, ni chien. Clémence a donc adopté un lion. Et ça se passe bien, Clémence prend grand soin de son lion.
Mais depuis quelques temps, il y a de moins en moins de gens. D'abord les parents de Clémence ont disparu, puis ses amis un à un...

L'album est vraiment drôle. Tout vient du décalage entre le texte : la situation vue à travers les yeux de Clémence et l'illustration qui montre ce qu'il se passe réellement.
Clémence est sur son petit nuage. Elle est contente de son lion et pour elle tout se passe bien : le lion a pardonné (après l'avoir envoyé à l'hôpital) à son père qui lui avait marché sur la queue, le boucher est très conciliant avec le lion et lui donne tout ce qu'il veut, les amies de Clémence jouent à cache cache avec le lion.
L'illustration montre que le lion effraie bien sûr tout le monde aussi bien les parents que les passants dans la rue ou les amis de Clémence et surtout que petit à petit il mange tout le monde.
On la comprend cela dit la petite Clémence, il est bien mignon ce lion. Il semble sourire en toute circonstance. Il y a une grosse différence de taille entre le lion et la petite fille, ça aussi c'est amusant. On pourrait même presque croire que le lion protège la petite fille. Mais quand il n'y a plus personne...
La chute est un peu cruelle pour la pauvre Clémence qui était un peu inconsciente.
L'ensemble fait rire les enfants et surtout ils aiment bien la fin.

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Les parents de Clémence lui interdisent d'avoir un chien ou un chat. Qu'à cela ne tienne, elle ramène donc un lion. Mais un lion c'est un tout petit peu plus encombrant qu'un chien ou qu'un chat. Ça mange un peu plus, prend un chouïa de place en plus et n'est pas forcément aussi obéissant qu'un chien bien dressé. Mais Clémence aime beaucoup son lion. Alors elle fait le tour du quartier avec lui et le montre à tout le monde. C'est quand même bizarre qu'après le passage de Clémence et de son lion plus personne ne pointe le bout de son nez, non ?

Pour découvrir la critique de cet album et bien d'autres d'André Bouchard, rendez-vous sur notre site !
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Voici un album à l'humour cruel et jubilatoire qui amusera petits et grands. Les petits seront ravis de se faire peur (rassurez-vous, pas une seule goutte de sang), et les plus grands se délecteront du décalage entre image et texte. J'aime beaucoup les dessins et la taille volontairement exagérée du lion qui est tout simplement énooooooooooorme à côté de la toute petite fille. Un procédé qui illustre bien combien cette grosse bébête dangereuse peut impressionner les plus petits. Je me suis bien amusée, surtout avec une fin délicieuse (c'est le cas de le dire), qui rebondit adroitement sur le titre du livre. Un album à dévorer !
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