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EAN : 9782897233785
312 pages
Éditions Hurtubise (22/04/2014)
3.75/5   2 notes
Résumé :
Il a fui la grise misère des pêcheurs de morues sur les Bancs de Terra Nova pour s?embarquer avec les Basques chasseurs de baleines sur les eaux vertes de la Grande rivière de Canada. Le Babordais, matelot qualifié, pensait s?enrichir: l?infinie prodigalité de la Gran Baya et du plus vaste estuaire du monde connu l?ont comblé, mais d?une façon telle qu?il n?aurait jamais pu même soupçonner.Un ouvrage de littérature maritime québécoise qui emportera les marins et les... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ne partageant pas complètement l'enthousiasme d'un autre membre du club Babelio: Mustela. J'en suis sortie plutôt mitigé de ma lecture. Je m'explique décrit comme un livre d'aventure, je me suis dît pourquoi pas. J'adore en lire lorsque j'en trouve surtout à des prix imbattable ( j'avoue que je l'ai pour presque rien 0.50 $). Alors, lorsque j'ai commencé ma lecture mes attentes étaient peu élevé car je ne connaissais pas l'auteur et que j'étais partant pour une aventure livresque. Je pourrais dire que le côté historique était bon mais il manquait de rythme surtout qu'on nous décrit rien dans ce livre ni comment la chasse aux baleines était fait, ni les noyades des matelots qui ne savaient pas nager, ni les attaques de pirates (on a une qui dure à peine une paragraphe), en fait de compte on aurait pu instruire davantage sur l'histoire du XVI siècle si l'écrivain aurait voulu mettre un peu d'action dans son récit avec des anecdotes. Je sais que l'action n'est pas tout dans une histoire mais cela amènerait un peu plus de piquant et le lecteur resterait plus concentrer sur sa lecture. Étant donné, que j'ai peu voyagé sur l'eau que ce soit croisière ou autre dans le sens de partir à la pêche ce genre de chose-là.
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Petite friandise de notre Semaine littéraire. Escales est heureux de vous présenter, en avant-première, l'un des rares romans maritimes du Québec. Son titre : La mer de Cocagne. Il est l'oeuvre de notre talentueux complice Alain Boucher qui tient ici-même la déjà célèbre Chronique du Québec.
Roman maritime donc, mais plus que cela. Richement documenté (l'Histoire, les lieux, les usages, les événements), il nous emporte à la découverte du Saint-Laurent en 1541, à travers les aventures du Babordais, un breton de France qui ne connaît jusqu'alors que la mer et la faim. Celui-ci posera ses bottes à Boytus en Terra de Labrador pour faire la morue sèche, puis deviendra harponneur de baleines sur l'Ile au Basque. Entre-temps, il aura découvert les mers et terres mélangées du Nouveau Monde, la couleur des eaux du Saint-Laurent, les enchantements d'un pays prodigue et généreux…
Halte ! Ici, je m'arrête. Je ne vais pas déflorer toute l'histoire, qui caracole de surprises en surprises ; c'est à vous de les découvrir. Sachez simplement que tout amoureux de la mer – pour le bon motif – voguera avec un plaisir constant sur les houles de la mer de Cocagne. Rien à ajouter.
Si, pourtant : un ton savoureux, un style nerveux, des ambiances qui craquent de justesse, toutes choses qui révèlent un vrai écrivain maritime. Ce n'est pas si courant…

Lien : http://escales.wordpress.com..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Par le haut de la grave, je m'avançai résolument jusqu'au centre de la courbe de l'anse et me posai là . En silence. J'étais sans voix, ébahi par tant d'animation tranquille, ce bouillonnement de nature immaculée, originelle. Une image des onze mille vierges me vint à l'esprit, une conception de trésor et de richesse différente m'apparut, nouvelle, inédite et inouïe à moi qui n'avais connu que la pauvreté. J'avais péché déjà des cent milliers de morues, que je ne voyais qu'une à une, qui disparaissaient immédiatement dans les cales et appartenaient au capitaine dès qu'elles étaient ferrées. Voici que je touchais terre au Nouveau Monde pour la première fois et que je pouvais en un seul coup d'oeil primitif embrasser l'éden et siéger sans peurs ni même craintes parmi tous ces animaux rassemblés là sereinement, et qui n'étaient la propriété de personne.
J'en fus étourdi : me voilà soudain riche comme saint Pierre ; je faisais fortune en Terra Nova à cet instant précis, fortune d'une richesse qui appartenait à la fois en propre au Babordais et collectivement à tous. Le trésor était là sous mes yeux, mais je ne parvenais absolument pas à le désirer tant il était incommensurable.
Page 125
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Ce soir-là, un dimanche, l’équipage au grand complet fit force ripaille à bord de Magdalena. Rompant avec la tradition millénaire des beuveries de bousins de ports à la veille de l’appareillage, de Artalequ offrait le festin à ses hommes, mais à son bord. Les victuailles et boissons sans limites venaient de terre, pour ne pas entamer les rations de cambuse, et il nous était interdit de quitter la caravelle. Le capitaine était ainsi assuré qu’aucun des précieux mate- lots qui participaient à son succès et à sa réputation ne courre le risque d’être invalidé dans une rixe d’ivrognes concurrents, d’être dérouté par une plantureuse sirène de quai ou, pire des malheurs, qu’il rate la passerelle au petit matin pour la dernière fois de sa vie et disparaisse entre le quai et la muraille du navire en un solitaire, ultime et sinistre glouglou.
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