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Critique de BazaR


BazaR
12 novembre 2014
La réédition de la magnifique série des Passagers du Vent a été pour moi une excellente nouvelle. Je l'ai lue il y a plus de vingt ans et le sentiment de grand plaisir m'en est resté alors que les détails de l'histoire se sont effacés. Je me suis donc précipité pour acheter ces grands et beaux albums où domine la couleur bleue en couverture.
Plus de vingt ans ont donc passé. Je viens de finir le premier tome, et le plaisir ne fait que se renforcer.

L'action se place au 18ème siècle, peut-être pendant la Guerre de Sept ans - la date n'est pas précisée - à bord du navire de la Marine Royale de France le « Foudroyant » qui vogue quelque part dans l'Atlantique. Hoel, un matelot breton plutôt beau gosse, croit voir deux donzelles dans le quartier des officiers. Voulant en avoir le coeur net il pénètre dans le quartier interdit, se fait prendre et est condamné. Mais l'une des filles, Isabeau (Hoel n'a donc pas rêvé), a apprécié son courage. Elle lui propose un marché : elle le sauve de la corde s'il accepte de lui obéir en tout.

C'est le début d'une histoire passionnante où les origines d'Isabeau et d'Agnès, l'autre fille, nous sont contées alors que le « Foudroyant » est pris à partie par une escadre anglaise. Les amours charnels de Hoel et d'Isabeau, la quête de vengeance de la jeune fille, la tactique de combat naval s'entremêlent en un tableau mouvant et hypnotique. L'atmosphère maritime est totalement dépaysante, jusqu'au vocabulaire spécialisé du genre « Hors les perroquets ! Hors le grand foc ! Borde et hisse les perroquets ! » que je ne comprends guère et qui apporte au récit son sceau de véracité. L'absence de manichéisme, élément important pour porter vers l'excellence un récit dramatique, est patent ici, mais il n'empêche pas les instants d'humour et de joie.

Cela se voir que j'ai aimé n'est-ce pas ? J'ai l'impression d'écrire un encart publicitaire tant mon discours est partisan. Tout au plus pourrais-je reprocher un arrière-plan du dessin un peu pauvre (mais en mer, que dessiner à part des vagues ?) et le visage d'Isabeau que je trouve trop « garçon » (mais cela même sert au récit). Foin de fiel donc ! C'est génial, tout simplement.
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