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Critique de BazaR


Le dernier tome de la saga se déroule presque entièrement sur mer, à bord de la Marie-Caroline, le navire négrier à présent en route pour les îles transportant sa cargaison de bois d'ébène (traduisez : d'esclaves). Isa, Mary l'anglaise et Hoel sont à bord.

Le voyage ne sera de tout repos. Une tempête phénoménale les secoue comme du petit bois. A la vue du navire « engagé » - le grand marin qui a à peine touché un Optimist que je suis vous dira que le navire est presque à l'horizontale et bien malin qui saura le rétablir – j'ai ressenti une profonde admiration pour ces marins courageux ou inconscients qui osait traverser l'océan sur ces coques de noix. Et histoire de ne pas s'ennuyer les esclaves vont faire des leurs : mieux vaut la mort que l'esclavage. Enfin l'équipage, d'une grande courtoisie, tranche et viole dès qu'il en a l'occasion.
Non, décidément, il y a de quoi porter réclamation auprès de la compagnie, heureusement que Mary a de l'humour à revendre. Sans elle, la série aurait manqué de piquant.

Nos amis s'en tirent-ils ? Hmf ! S'il y a une chose que j'ai apprise de Bourgeon, c'est qu'il n'est pas un grand fan des happy ends. Une deuxième chose que j'ai apprise, c'est que la fin comme le reste est superbe. Je ne vois rien à jeter. La cerise, c'est un personnage secondaire truculent, latiniste, mystérieux et visiblement dangereux : le cuisto. de très, très loin, il m'a fait penser à Steven Seagal dans « Piège en haute mer », le côté latiniste en moins, mais aussi doué au couteau.

J'ai dit qu'il s'agissait de la fin, mais en fait il y a une suite en deux tomes qui se déroule plusieurs dizaines d'années plus tard. Jusqu'ici il s'agissait d'une relecture, je me lance là dans l'inconnu.
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