Je me remercie Babelio et les éditions Karthala pour cet essai sur la francophonie.
Le sujet m'intéressait mais je suis déroutée : il y a beau avoir plusieurs chapitres, l'auteur revient parfois d'un sujet à l'autre, se répète,et fait aussi quelques phrases sans verbe. le déroulement dans les chapitres n'est pas simple à suivre. Pourquoi par exemple, parler de l'ordonnance de Villers-Cotterêts puis parler du Conseil national de l'audiovisuel pour revenir sur des événements historiques ?
La Francophonie et ses enjeux commence après la guerre et surtout le début de la décolonisation. de plus en plus, l'anglais devient le langage officiel, de travail dans les institutions internationales ou dans les grandes entreprises. Pour attirer les étudiants étrangers, les universités françaises proposent des cours en Anglais.
Quelques solutions sont avancées mais ne sont pas vraiment convaincantes. L'esperanto semble oublié. Créé un français basique ou simplifié sur le modèle du Basic english ne semble pas à l'ordre du jour. Avoir une belle orthographe semble être un combat d'arrière-garde à l'heure où la maîtrise du français et de la lecture sont en difficulté.
Bien sur, il y a bien quelques sursauts de fierté au Québec et ailleurs en Afrique et même en France. L'auteur réexplique le rôle culturel de l'organisation internationale de la francophonie (OIF).
Hervé Bourges, qui a été PDG à Tf1 est un grand défenseur de la francophonie et de la culture française. Pourtant, je suis beaucoup plus pessimiste que l'auteur car, sur cette fameuse chaine de télé, n'avons-nous pas pas pu regarder la Star Academy, 50 minutes inside et plus récemment encore The Voice ?
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Interview Hervé BOURGES JT TV5 21/02/08