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EAN : 9782246702511
248 pages
Grasset (07/11/2007)
3.25/5   86 notes
Résumé :

Micki Pistorius est la première femme au monde à avoir exercé le métier de profiler et à traquer les serial killers.

Elle a enquêté sur près de quarante cas de tueurs en série, et les profils psychologiques qu'elle a établis ont permis l'arrestation d'une douzaine de ces assassins hors norme.

Durant, plusieurs mois, Stéphane Bourgoin a accompagné Micki Pistorius dans son travail quotidien, sur les scènes de crime, dans les... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Je n'avais jamais lu de livre de Stéphane Bourgoin, bien que le connaissant par la télévision et ses documentaires sur les tueurs en série.
Sa propre histoire l'a amené à s'intéresser de très près à ces monstres humains : sa fiancée a été tuée par un de ces psychopathes.
Sans avoir été mêlée de près ou de loin à une telle histoire, comme beaucoup, j'ai une espèce de fascination morbide pour ces hommes (et rares femmes) tueurs de sang-froid.
Comme un profiler, je me "glisse" dans la tête du tueur, essayant de comprendre comment, pourquoi, par quelles tenants et aboutissants arrive-t-on à de tels actes ? Quels mécanismes mentaux conduisent des hommes à tuer avec plaisir ?
Stéphane Bourgoin s'applique à nous '"raconter" ces tueurs depuis des décennies, allant les rencontrer, épluchant les enquêtes et minutes de procès, rencontrant des profilers du monde entier.
Dans ce livre, Bourgoin nous montre ce que c'est que d'être profiler. Il a suivi et interviewé longuement Micki Pistorius, profileuse sud-africaine de talent, qui a aidé à résoudre de nombreux cas de serial-killers dans toute l'Afrique du Sud du côté de Pretoria.
Elle nous raconte sa façon d'opérer (très proche de celle du héros de Thomas Harris dans Dragon rouge)
en quête du moindre ressenti sur les lieux de crimes, se laissant imprégner de cette ambiance délétère jusqu'à "entrer" dans la tête du tueur. ET ça marche.
L'empathie poussée à son paroxysme, ça me fascine également. (Je suis moi-même extrêmement sensible, et comprends parfaitement ce sentiment d'être imprégnée des actions et faits des autres, bons ou mauvais...)
Mais Micki Pastorius a un don incroyable car elle se laisse imprégnée, mais sait aussi se libérer. Enfin, jusqu'à un certain point. Elle fatigue sur la longueur. Toute cette noirceur, toute ces horreurs, ça mine, ça ronge quand même à la longue, même quand on est profiler. Mais le moteur, c'est que cesse ces abominations. Alors dès qu'un nouveau cas émerge, et ce n'est pas chose rare en Afrique du Sud, Micki Pistorius est sur le pont.
Je crois qu'elle est maintenant à la retraite. Elle écrit des livres sur ses enquêtes les plus intenses.
Ce livre a été publié en 2000 la première fois sous le titre "Micki Pistorius - une femme sur la trace des serial killers", puis réédité en 2007 sous ce titre "Profileuse, une femme sur la trace des serial killers".
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Comment résister à un titre si accrocheur ?
Par contre sur la quatrième de couverture est mis en avant la phrase suivante : "Mes jours et mes nuits sont peuplés de cauchemars et de corps en décomposition." Moins classe du coup !
Mais il m'en faut plus que ça pour m'effrayer, alors hop je l'achète et le fais dédicacer par son auteur présent et très abordable aux Livres sur la place de Nancy...

Etant lui-même un spécialiste mondialement reconnu des tueurs en série, je trouvais intéressant et curieux que Stéphane Bourgoin mette en lumière une collègue en lui consacrant un livre entier. Je ne vous cache pas que le fait que ce soit une femme l'héroïne a quelque peu aussi joué sur mon impulsion...

Quatrième de couverture : Micki Pistorius est la première femme au monde à avoir accédé au métier de profiler. Stéphane Bourgoin, spécialiste international des serial killers, l'accompagne dans ses enquêtes. Scènes de crime, interrogatoires, visites dans les morgues et les prisons de haute sécurité : il témoigne des méthodes de Micki Pistorius, de sa façon de résoudre les cas, mais aussi de ses moments de doute et de faiblesse.

Lire ce livre c'est faire de multiples voyages.
Tout d'abord c'est comprendre les coutumes et le mode de vie de pauvres noirs en Afrique du Sud. Ils survivent dans de petites bourgades, cherchent désespérément des emplois surtout les femmes seules avec ou sans enfant, certains sont prêts à tout pour quelques pièces de monnaie, ce qui évidemment facilite les pièges, les promesses proposés par les agresseurs.

C'est ensuite, explorer les scènes de crime, donner son importance à chaque détail, voir à travers les yeux de Micki Pistorius, comprendre sa logique, son cheminement, son besoin de cerner l'agresseur pour éviter qu'il y ait d'autres victimes à déplorer. Elle est lui, elle se met à sa place, elle pense comme lui, elle étudie en profondeur son mode opératoire, sa façon de ligoter, de violer, de torturer, de tuer ses proies. Tout a un sens dans cette morbidité, il faut pouvoir l'affronter.

C'est avant tout dégager un profil. Il ne sera pas forcément entièrement juste. Ce sont des hypothèses basées sur les indices des scènes de crime, ce qui est identique à chaque fois, ce qui diffère, l'endroit où sont laissés les cadavres, la façon dont ils sont exposés... Tout est analysé. Ce profil permet simplement de resserrer le cadre des recherches, d'éliminer des suspects, d'orienter les enquêteurs mais aussi les habitants des quartiers touchés vers une personne étrange qui pourrait être comme ci ou comme ça. Il n'en faut pas davantage pour avancer dans l'enquête et trouver le coupable.

C'est enfin interroger les suspects, chercher leurs points faibles, comprendre leur passé, s'immiscer dans leur tête pour les faire avouer.

Micki Pistorius n'a pas manqué de courage. Etre une femme dans un milieu d'hommes testostéronés au pouvoir et vouloir leur apprendre à enquêter différemment n'a pas été une mince affaire. Ses théories, sa façon de réfléchir, d'observer avec minutie les scènes de crime, ses hypothèses lancées à la pelle ont créé bien des réactions dans les commissariats du mépris, des moqueries, de l'ignorance, de la jalousie, du sexisme bien évidemment. Heureusement, Micki ne s'est jamais laissée abattre, elle a toujours défendu ses propos et ça a payé dès sa première enquête sur un serial killer. Par la suite, d'autres affaires ont été résolues grâce aux profils qu'elle soumettait. Elle a fini par obtenir le respect, la reconnaissance qu'elle méritait et a formé d'autres personnes à ce nouveau métier pour que davantage de commissariats puissent profiter de cette aide ô combien importante encore aujourd'hui.
Sa vie privée en a pris un coup très rapidement, elle a pourtant continué jusqu'à un trop plein qui l'a stoppé net dans ses enquêtes de terrain.
Suivre une partie de sa vie a été réellement très intéressant, c'est une femme de courage qui a laissé sa santé mentale de côté pour sauver des vies. Elle a fait avancer et faciliter les enquêtes sur les serial killers, c'était une pionnière, elle a encaissé les coups pour rendre nos rues plus sûres.

A la fin du livre, on analyse certaines scènes de crime étudiées par Micki Pistorius, chaque détail est mis en parallèle avec ce que cela implique pour le tueur. C'est un profilage en direct et c'est vraiment une bonne idée.

Stéphane Bourgoin nous livre donc un hommage en quelque sorte à cette femme. Il y dévoile son métier en détail, nous emmène sur les lieux de plusieurs enquêtes et n'hésite pas à incorporer ses interviews avec Micki. En bref, profiler c'est tout un art et cet ouvrage vous en apprendra beaucoup.
Bonne lecture !

Extrait : "Beaucoup de serial killers ont des mobiles sexuels, explique Micki Pistorius. Les hommes et les femmes n'ont pas la même idée du sexe. Un homme est excité par ce qu'il voit, une femme par le toucher. Voilà pourquoi il y a plus de voyeurs et d'hommes qui regardent des films pornographiques. Les crimes sexuels sont directement liés à l'apparence de la victime et à son physique. Si un homme veut dominer une femme, il exige un rapport sexuel avec elle. A l'inverse, si une femme veut dominer un homme, elle refuse d'avoir un rapport sexuel avec lui. Si un homme a été abusé sexuellement ou maltraité, il s'attaque à quelqu'un d'autre. Une femme au contraire a tendance à s'en prendre à elle-même et à pratiquer l'automutilation."
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Livre extrait du fond de ma PAL, cette seconde lecture issue de la bibliographie de Stéphane Bourgoin s'est révélée bien plus intéressante que son "Livre noir des serial killers". Cette fois, l'auteur ne s'intéresse pas directement aux tueurs en séries mais à une femme, Micki Pistorius, qui les traque.

Micki Pistorius a officié en Afrique du Sud et est notamment connue pour avoir intégré une approche psychologique dans l'investigation des crimes en série. Bien que Stéphane Bourgoin insiste sur le côté "Profileuse", Micki Pistorius n'en est pas moins lucide quant aux avantages et aux limites de cette "profession" qui fascine tant au point de nourrir régulièrement la fiction. En plus de remettre quelques points sur les "i" (l'importance de la culture, la rigidité des classifications américaines, etc.), elle revient sur quatre ou cinq cas qui ont marqué sa carrière.

Contrairement au "Livre noir des serial killers", le présent livre lève légèrement le voile sur une méthode, celle de Micki Pistorius. D'ailleurs, un des profils dont elle est l'auteure est présenté en annexe, dans son intégralité. Et, toujours à l'inverse de Stéphane Bourgoin, elle ne s'intéresse pas aux criminels emprisonnés car, comme elle le dit à plusieurs reprises, une fois le coupable en prison, ça ne la concerne plus.

Toutefois, bien que Micki Pistorius conserve un esprit critique vis-à-vis du profilage, il est à mon sens nécessaire de rester vigilant. Outre le fait que Stéphane Bourgoin entretienne le fantasme autour du profilage (le fameux "dans la tête des tueurs") au détriment d'autres techniques possibles, quelques petits points m'ont questionné.
Tout d'abord, j'ai eu un peu de mal à cerner ce que pouvait représenter le "vent" que Micki Pistorius percevait sur les scènes de crime. Elle-même a du mal à y mettre des mots dessus et se défend de tout mysticisme, privilégiant une ouverture d'esprit vers un sens, une sensibilité que la science n'expliquerait pas encore, comme beaucoup d'autres phénomènes. Reste qu'un de ses élèves au moins intervient dans l'ouvrage et que sa collègue est régulièrement mentionnée (Elmarie Myburgh) sans que jamais leur ressenti personnel soit mis en avant comme ce peut l'être pour Micki Pistorius.
De la même manière, Micki Pistorius évoque ses vies antérieures, dont l'une aurait beaucoup de sang sur les mains. Une manière supplémentaire pour elle d'expliquer sa capacité à "penser" comme les tueurs en série, à les "accueillir" en elle mais aussi d'exprimer son besoin de réparer une sorte de faute, une rédemption pour son âme. Avec de tels éléments, ce n'est plus la science mais la croyance que l'on touche du bout des doigts. Une croyance personnelle en laquelle certain(e)s se retrouveront et que d'autres rejetteront.
Enfin, il est un peu dommage que seuls les "exploits" soient mis en lumière. Régulièrement, Micki Pistorius évoque les nombreuses affaires avec lesquelles elle jongle, leur durée, etc. mais pas véritablement les impasses ou les échecs. le côté "publicitaire" du profilage est certes légèrement écorné avec les cas de Selepe et Sithole où elle a un sentiment d'inachevé car convaincue qu'un troisième homme se cache derrière les meurtres mais jamais n'apparaît un "voilà, cette fois le profilage n'a pas fonctionné". du coup, l'idée que cette méthode fonctionne à tous les coups plane tout au long du livre sans jamais être remise en question.

Au final, avec un peu moins de 300 pages, je suis bien moins resté sur ma faim qu'avec les quasi 800 pages du "Livre noir des serial killers". C'est probablement parce que Micky Pistorius est une psychologue qu'enfin on a droit à un minimum d'analyse des faits (bien que certains lui reprocheront certainement son approche psychanalytique), à une prise de recul vis-à-vis du discours des tueurs en séries et à une critique (bienveillante) du profiling. Autrement dit, tous les points que je reprochais à Stéphane Bourgoin dans son ouvrage : son absence d'analyse, sa tendance à prendre pour argent comptant ce que lui confie les criminels (quid des enjeux sous-jacents ? de la sincérité ? de la jouissance ?), et peut-être son manque d'introspection (encore qu'apparemment son ouvrage "Mes conversations avec les tueurs" viendrait combler cette lacune, à voir…).

Challenge MULTI-DÉFIS 2018 : Un livre avec un métier dans le titre
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Livre offert pour deux points achetés ....
Une femme sur la trace des serial killers ... Enquête ...
Un auteur Stéphane Bourgoin qui "travaille depuis plus de 35 ans sur le sujet des serial killers" ...
Voilà comment ce titre est arrivé dans mon mouton à lire !

Ni la une du livre, ni la quatrième de couverture ne m'aurait incité à en faire l'acquisition ... mais le temps passe, il faut de temps en temps faire un peu de ménage dans les flancs de la bestiole qui conserve mes trésors ... et ce titre trainait depuis bien trop longtemps ... il faut de temps en temps prendre le taureau par les cornes ...
Voilà dans quelle disposition, j'ai commencé ma lecture !

ATTENTION ... il ne s'agit ici en aucun cas d'un roman ou d'un essai nous présentant la méthode idéale pour pénétrer dans le monde des assassins en série ... ce qui nous est présenté là, est un reportage journalistique sur les méthodes de travail utilisées par des profiler, comme ils disent.
Nous lisons un article de presse qui essaie de nous présenter une femme hors norme, exerçant son métier dans un pays reconnu comme étant l'un des moins sûrs du monde, l'Afrique du Sud, à la recherche d'indices, de méthodes pour comprendre comment on peut pénétrer dans des cerveaux dérangés pour les piéger et les faire avouer l'inavouable.
Nous lisons un portrait .... enfin non peut être lirez vous ce portrait ... mais pas moi, je n'ai pas envie de me plonger dans les détails de la définition du profil et de l'enquête concernant le serial killer de Phoenix ... je vous abandonne lâchement ... ce livre n'est pas fait pour moi !
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Un livre noir, très noir, macabre, dérangeant. J'ai acheté ce livre, car je m'intéresse aux affaires criminelles et aux enquêtes qu'elles induisent, et par conséquent, à tout ce qui tourne autour des procédures policières, techniques, scientifiques et psychologiques.
Ce métier de profileuse m'intriguait, suscitait ma curiosité et j'étais désireuse d'en savoir plus à ce sujet. J'ai donc découvert au fil de ces pages, Micki Pistorius première femme au monde à avoir exercé ce métier. Avec cette femme, on entre dans la tête des tueurs en série, ce monde tourmenté, mystérieux, et oh ! combien insaisissable et incompréhensible pour tout à chacun.
Qui est cette Micki, cette profileuse dont les méthodes semblent bien souvent flirter avec le paranormal ? On découvre une femme déterminée, dont le professionnalisme et une volonté sans faille ont permis à des policiers septiques et incrédules de résoudre des séries de crimes plus horribles les unes que les autres et confondre leurs auteurs.
Mais au final, Micki Pistorius, trop impliquée, trop investie, sans doute trop possédée par les tueurs qui avaient envahis toute son existence a décidé de mettre fin à sa carrière, pour se protéger et sortir enfin de leurs têtes.
Autant le dire, j'ai totalement zappé certains passages de ce livre. Il me semble que Stéphane Bourgoin aurait pu épargner le lecteur de ces épouvantables descriptions de scènes de crimes et surtout des sévices infligés aux malheureuses victimes. J'ai notamment passé les pages consacrées aux oeuvres macabres de ce cannibale et les descriptions détaillées par le menu, des crimes figurants en annexe.
Si Micki Pistorius à stoppé sa carrière de profileuse pour échapper à l'emprise psychologique de ces tueurs et les sortir définitivement de son existence, il me semble que Stéphane Bourgoin devrait également cesser de relayer de telles horreurs. Je pense qu'il y a dans ces descriptions une sorte de voyeurisme et de délectation malsaine qui pourraient conduire à terme cet auteur dans le cabinet d'un psychiatre.
Je me suis attachée à suivre cette profileuse pour son formidable travail de psychologie criminelle et ses méthodes d'analyses déroutantes. Mais je déconseille fortement la lecture de ce livre aux âmes sensibles.

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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
"Beaucoup de serials killers ont des mobiles sexuels, explique Micki Pistorius.Les hommes et les femmes n'ont pas la même idée du sexe. Un homme est excité par ce qu'il voit, une femme par le toucher. Voilà pourquoi il y a plus de voyeurs et d'hommes qui regardent des films pornographiques. Les crimes sexuels sont directement liés à l'apparence de la victime et à son physique. Si un homme veut dominer une femme, il exige un rapport sexuel avec elle. A l'inverse, si une femme veut dominer un homme, elle refuse d'avoir un rapport sexuel avec lui. Si un homme a été abusé sexuellement ou maltraité, il s'attaque à quelqu'un d'autre. Une femme au contraire, a tendance à s'en prendre à elle-même et à pratiquer l'automutilation."
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Lors de mes différentes discussions avec Wilken, il m'a appris des détails intéressants sur ses crimes. Pour éviter qu'on ne retrouve trop rapidement les corps des enfants qu'il avait cachés, il frottait la plante des pieds des victimes avec du beurre et du vinaigre pour que les chiens policiers ne puissent pas les sentir.
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Je vais chercher Philip qui nous a rejoint en compagnie d'Elmarie. Avec elle, nous restons assises près du bureau, je prends des notes et Elmarie observe le langage corporel du suspect, installé près de la porte de la salle avec Philip et l'interprète. Même si Philip se concentre sur Sipho Twala, il reste en contact visuel permanent avec nous, de façon à interpréter les signaux que nous lui adressons de temps en temps. Philip écoute le contenu et nous, le contexte. C'est très difficile pour une seule personne de faire ces deux choses en même temps. Voilà pourquoi j'insiste toujours sur la notion de travail d'équipe, qu'il s'agisse de l'enquête, de l'établissement du profil psychologique ou de l'interrogatoire du suspect.

p. 85 & 86
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Le Mal régnait entre ces murs et n’importe qui d’autre aurait pu éprouver la même chose. Cela m’a rendue très malheureuse, je ne voulais pas être là. J’ai ressenti de la souffrance pour les familles des victimes à qui les leurs devaient manquer, pour le serial killer, pour les heures de sommeil en moins, pour tous ces cauchemars qui me hantaient. J’étais malheureuse de ne pas voir assez souvent mes amis et ma famille. Mais surtout j’étais malheureuse pour moi et pour les enquêteurs qui m’ont chaperonnée si gentiment. J’avais atteint le point dans ma carrière où il fallait que j’abandonne le profilingpour sauver ma santé mentale.
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Avec ces individus, on est confronté à un paradoxe extraordinnaire : ce sont des personnes qui souffrent énormément et qui expriment cette immense douleur en infligeant de terribles souffrances à leurs victimes.
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